La vallée du M'zab est à feu et à sang. La guerre - le mot n'est pas trop fort - fait rage ces dernières heures. La tension entre les deux communautés cohabitant autrefois paisiblement dans cette vallée, en l'occurrence les Mozabites et les Chaambis, est en effet montée subitement de plusieurs crans. La vallée du M'zab est à feu et à sang. La guerre - le mot n'est pas trop fort - fait rage ces dernières heures. La tension entre les deux communautés cohabitant autrefois paisiblement dans cette vallée, en l'occurrence les Mozabites et les Chaambis, est en effet montée subitement de plusieurs crans. Le bilan des affrontements, qui ont notamment secoué les localités de Guerrara, Berriane et le chef-lieu de wilaya, Ghardaïa, est lourd, très lourd même. Une vingtaine de morts, des dizaines de blessés, des biens saccagés et incendiés et rien n'indique que cette flambée de violence va s'arrêter de sitôt La panique est générale dans la région et les populations ne trouvent plus à quel saint se vouer face à cette situation cauchemardesque. Les autorités, impuissantes, ne font que constater les dégâts. C'est dans la ville de Guerrara, distante de 120 kilomètres du chef lieu de wilaya, que les affrontements ont été les plus violents, les plus meurtriers C'est dans la nuit de mardi à mercredi que ces nouveaux affrontements ont éclaté entre les deux communautés. Selon des sources locales c'est après la prière du Fajr d'hier mercredi que les belligérants se sont déchaînés. Les affrontements ne se sont pas arrêtés et se sont poursuivis durant la journée d'hier dans toute la vallée du M'zab . Le premier bilan, rapporté hier par l'APS, fait ainsi état de pas moins de 15 morts et 14 blessés. Ces morts viennent s'ajouter aux trois autres qui les ont précédées ces derniers jours ce qui porte le bilan des victimes à 18 personnes décédées. D'autres sources avancent un bilan beaucoup plus lourd encore. On parle de 30 morts, dont des enfants. Il est fait état ainsi de dizaines de blessés, dont certains sont dans un état très grave. Les affrontements ne se sont pas uniquement limités à la vile de Guerrara puisque Ghardaïa et Berriane ont également été le théâtre de violences. Ces affrontements ont été émaillés par des incendies et des actes de vandalisme. Des locaux commerciaux, des habitations, des véhicules de particuliers et même des palmeraies ainsi que des édifices publics ont aussi été incendiés ou vandalisés. Face à cette grave tournure, l'ANP s'est de nouveau impliquée. C'est ainsi que le commandant de la 4é région militaire, le général-major Cherif Abderazak, dépêché par le Haut commandement de l'ANP pour s'enquérir de la situation, s'est rendu avant-hier mardi à Ghardaïa ou il a multiplié les rencontres avec les autorités locales civiles et militaires et tout ce que compte la wilaya de sages pour trouver les solutions et ramener le calme . Selon le communiqué rendu public par le ministère de la Défense nationale le commandant de la 4é région militaire a tenu une réunion afin de « réajuster le plan sécuritaire et coordonner les efforts visant à éviter la récurrence de tels incidents et à prévaloir la sécurité et la stabilité dans la région de Ghardaïa ». Mais force est de dire que jusqu'à présent aucun plan sécuritaire n'a réussi à ramener le calme ou, à tout le moins, à éviter à ce qu'il y ait des victimes/ Sur ce plan ni l'armée, ni la police ni la gendarmerie, n'ont pleinement réussi dans leur mission. Terrorisée par cette violence inouïe et ce déchaînement des rancoeurs, les populations ont multiplié les appels en direction des autorités et des services de sécurité afin d'intervenir et de mettre fin à ce calvaire. En vain puisque les pouvoirs publics ont fait montre depuis le début de cette grave crise il y a des années maintenant, d'une affligeante impuissance. Une impuissance qui intrigue poussant tous les observateurs et analystes à s'interroger sur cette incapacité à trouver les remèdes appropriés à cette grave crise. Toutes les mesures prises jusque là par les autorités se sont avérées inutiles. Les différentes visites effectuées à Ghardaïa par de nombreux ministres ainsi que par le Premier ministre, Abdelmlaek Sellal, n'ont pas permis d'arrêter l'effusion du sang, puisque la situation, ne cesse, au contraire , de se dégrader chaque jour davantage. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales , Nouredine Bedoui, s'est d'ailleurs déplacé hier en urgence à Ghardaïa ou il a tenu une réunion avec les autorités locales. La semaine passée il était dans la région où il a installé la commission interministérielle chargée de l'examen des voies et moyens à même de maîtriser la situation dans la vallée du Mzab. Moins d'une semaine après c'est la « déflagration » générale. C'est dire combien le gouvernement, qui ne semble pas avoir pris la mesure exacte de la profondeur de la crise qui secoue Ghardaïa et qui va chaque jour encore en empirant avec son lot de désolations et de morts, doit urgemment revoir sa copie. Le bilan des affrontements, qui ont notamment secoué les localités de Guerrara, Berriane et le chef-lieu de wilaya, Ghardaïa, est lourd, très lourd même. Une vingtaine de morts, des dizaines de blessés, des biens saccagés et incendiés et rien n'indique que cette flambée de violence va s'arrêter de sitôt La panique est générale dans la région et les populations ne trouvent plus à quel saint se vouer face à cette situation cauchemardesque. Les autorités, impuissantes, ne font que constater les dégâts. C'est dans la ville de Guerrara, distante de 120 kilomètres du chef lieu de wilaya, que les affrontements ont été les plus violents, les plus meurtriers C'est dans la nuit de mardi à mercredi que ces nouveaux affrontements ont éclaté entre les deux communautés. Selon des sources locales c'est après la prière du Fajr d'hier mercredi que les belligérants se sont déchaînés. Les affrontements ne se sont pas arrêtés et se sont poursuivis durant la journée d'hier dans toute la vallée du M'zab . Le premier bilan, rapporté hier par l'APS, fait ainsi état de pas moins de 15 morts et 14 blessés. Ces morts viennent s'ajouter aux trois autres qui les ont précédées ces derniers jours ce qui porte le bilan des victimes à 18 personnes décédées. D'autres sources avancent un bilan beaucoup plus lourd encore. On parle de 30 morts, dont des enfants. Il est fait état ainsi de dizaines de blessés, dont certains sont dans un état très grave. Les affrontements ne se sont pas uniquement limités à la vile de Guerrara puisque Ghardaïa et Berriane ont également été le théâtre de violences. Ces affrontements ont été émaillés par des incendies et des actes de vandalisme. Des locaux commerciaux, des habitations, des véhicules de particuliers et même des palmeraies ainsi que des édifices publics ont aussi été incendiés ou vandalisés. Face à cette grave tournure, l'ANP s'est de nouveau impliquée. C'est ainsi que le commandant de la 4é région militaire, le général-major Cherif Abderazak, dépêché par le Haut commandement de l'ANP pour s'enquérir de la situation, s'est rendu avant-hier mardi à Ghardaïa ou il a multiplié les rencontres avec les autorités locales civiles et militaires et tout ce que compte la wilaya de sages pour trouver les solutions et ramener le calme . Selon le communiqué rendu public par le ministère de la Défense nationale le commandant de la 4é région militaire a tenu une réunion afin de « réajuster le plan sécuritaire et coordonner les efforts visant à éviter la récurrence de tels incidents et à prévaloir la sécurité et la stabilité dans la région de Ghardaïa ». Mais force est de dire que jusqu'à présent aucun plan sécuritaire n'a réussi à ramener le calme ou, à tout le moins, à éviter à ce qu'il y ait des victimes/ Sur ce plan ni l'armée, ni la police ni la gendarmerie, n'ont pleinement réussi dans leur mission. Terrorisée par cette violence inouïe et ce déchaînement des rancoeurs, les populations ont multiplié les appels en direction des autorités et des services de sécurité afin d'intervenir et de mettre fin à ce calvaire. En vain puisque les pouvoirs publics ont fait montre depuis le début de cette grave crise il y a des années maintenant, d'une affligeante impuissance. Une impuissance qui intrigue poussant tous les observateurs et analystes à s'interroger sur cette incapacité à trouver les remèdes appropriés à cette grave crise. Toutes les mesures prises jusque là par les autorités se sont avérées inutiles. Les différentes visites effectuées à Ghardaïa par de nombreux ministres ainsi que par le Premier ministre, Abdelmlaek Sellal, n'ont pas permis d'arrêter l'effusion du sang, puisque la situation, ne cesse, au contraire , de se dégrader chaque jour davantage. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales , Nouredine Bedoui, s'est d'ailleurs déplacé hier en urgence à Ghardaïa ou il a tenu une réunion avec les autorités locales. La semaine passée il était dans la région où il a installé la commission interministérielle chargée de l'examen des voies et moyens à même de maîtriser la situation dans la vallée du Mzab. Moins d'une semaine après c'est la « déflagration » générale. C'est dire combien le gouvernement, qui ne semble pas avoir pris la mesure exacte de la profondeur de la crise qui secoue Ghardaïa et qui va chaque jour encore en empirant avec son lot de désolations et de morts, doit urgemment revoir sa copie.