Ahmed Ouyahia est bel et bien de retour sur la scène politique nationale. Avec son franc-parler, il assène ses propres vérités n'hésitant pas au passage à égratigner des personnalités politiques de l'opposition et même des responsables en charge de la politique gouvernementale sans, toutefois, citer il est vrai le moindre nom. Ahmed Ouyahia est bel et bien de retour sur la scène politique nationale. Avec son franc-parler, il assène ses propres vérités n'hésitant pas au passage à égratigner des personnalités politiques de l'opposition et même des responsables en charge de la politique gouvernementale sans, toutefois, citer il est vrai le moindre nom. Hier en tout cas c'était le cas puisque, lors de sa première sortie publique depuis son retour aux affaires du RND, Ouyahia a, en effet, décoché moult fléchettes ça et là. Dans cet exercice dans lequel il excelle, Ouyahia n'a pas épargné aussi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tout en prenant bien le soin de ne pas le nommer. C'est lorsqu'il a parlé de la situation économique du pays que le secrétaire général par intérim du RND, qui s'exprimait hier devant les militants d'Alger lors d'une réunion organique tenue dans une salle de conférences du Palais des expositions a fait clairement allusion au numéro 2 de l'exécutif. Ouyahia reproche ouvertement au gouvernement de ne pas dire toute la vérité au peuple algérien à propos de la situation économique du pays à la suite, il va sans dire, de la chute drastique des prix du pétrole et de ses graves répercussions sur les finances du pays. Il accuse clairement le gouvernement d'user « d'un discours populiste » au lieu de dire la vérité aux Algériens. « Sans insulter personne, je pense que le moment est venu de dire toute la vérité au peuple algérien » a-t-il indiqué en martelant devant l'assistance que l'Algérie a perdu, suite à l'effondrement des prix du baril du pétrole, pas moins de 50 % de ses recettes. Est il besoin de rappeler, encore une fois, que 97 % de recettes en devises du pays proviennent des hydrocarbures. Depuis la chute du prix du pétrole aucun responsable gouvernemental n'a avancé un tel pourcentage. Ahmed Ouyahia est donc le premier responsable à oser dire cette amère vérité. On ne peut reprocher au secrétaire général par intérim du RND de ne pas être au fait des chiffres des recettes du pays. Au cas où certains tendent à l'oublier Ouyahia est ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République. Pour lui donc cette situation ressemble bien à celle du milieu des années 80 lorsque les prix du baril de pétrole se sont effondrés. « Avant la crise de 86, le premier responsable de l'Exécutif rassurait les Algériens sur la capacité du pays d'affronter la crise et d'anticiper. La suite on la connaît » a précisé l'orateur en faisant référence aux événements survenus deux années plus tard, soit au mois d'octobre 1988. Il considère que cette crise risque fort bien de durer car, dirat- il, « elle n'est pas conjoncturelle ». Pour lui « s'entêter à dire aux Algériens que tout va bien n'est pas la solution ». Ouyahia s'en est pris par la suite à d'autres populistes, c'est à dire « ceux qui refusent les mutations » et s'attaquent aux « oligarques ». « Vive l'oligarchie algérienne » a-t-il tonné devant l'assistance. Il fait donc allusion à Louisa Hanoune qui ne cesse de s'attaquer à Ali Haddad et il fait ainsi cause commune avec ce dernier. Par ailleurs Ouyahia a apporté, au nom du RND, son soutien aux décisions prises par le président de la République pour rétablir le calme à Ghardaïa. Il a estimé que ce qui se passe dans la vallée du M'zab est un complot contre le pays et fustigé ceux qui appellent à l'intervention étrangère. Hier en tout cas c'était le cas puisque, lors de sa première sortie publique depuis son retour aux affaires du RND, Ouyahia a, en effet, décoché moult fléchettes ça et là. Dans cet exercice dans lequel il excelle, Ouyahia n'a pas épargné aussi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tout en prenant bien le soin de ne pas le nommer. C'est lorsqu'il a parlé de la situation économique du pays que le secrétaire général par intérim du RND, qui s'exprimait hier devant les militants d'Alger lors d'une réunion organique tenue dans une salle de conférences du Palais des expositions a fait clairement allusion au numéro 2 de l'exécutif. Ouyahia reproche ouvertement au gouvernement de ne pas dire toute la vérité au peuple algérien à propos de la situation économique du pays à la suite, il va sans dire, de la chute drastique des prix du pétrole et de ses graves répercussions sur les finances du pays. Il accuse clairement le gouvernement d'user « d'un discours populiste » au lieu de dire la vérité aux Algériens. « Sans insulter personne, je pense que le moment est venu de dire toute la vérité au peuple algérien » a-t-il indiqué en martelant devant l'assistance que l'Algérie a perdu, suite à l'effondrement des prix du baril du pétrole, pas moins de 50 % de ses recettes. Est il besoin de rappeler, encore une fois, que 97 % de recettes en devises du pays proviennent des hydrocarbures. Depuis la chute du prix du pétrole aucun responsable gouvernemental n'a avancé un tel pourcentage. Ahmed Ouyahia est donc le premier responsable à oser dire cette amère vérité. On ne peut reprocher au secrétaire général par intérim du RND de ne pas être au fait des chiffres des recettes du pays. Au cas où certains tendent à l'oublier Ouyahia est ministre d'Etat, directeur de cabinet du président de la République. Pour lui donc cette situation ressemble bien à celle du milieu des années 80 lorsque les prix du baril de pétrole se sont effondrés. « Avant la crise de 86, le premier responsable de l'Exécutif rassurait les Algériens sur la capacité du pays d'affronter la crise et d'anticiper. La suite on la connaît » a précisé l'orateur en faisant référence aux événements survenus deux années plus tard, soit au mois d'octobre 1988. Il considère que cette crise risque fort bien de durer car, dirat- il, « elle n'est pas conjoncturelle ». Pour lui « s'entêter à dire aux Algériens que tout va bien n'est pas la solution ». Ouyahia s'en est pris par la suite à d'autres populistes, c'est à dire « ceux qui refusent les mutations » et s'attaquent aux « oligarques ». « Vive l'oligarchie algérienne » a-t-il tonné devant l'assistance. Il fait donc allusion à Louisa Hanoune qui ne cesse de s'attaquer à Ali Haddad et il fait ainsi cause commune avec ce dernier. Par ailleurs Ouyahia a apporté, au nom du RND, son soutien aux décisions prises par le président de la République pour rétablir le calme à Ghardaïa. Il a estimé que ce qui se passe dans la vallée du M'zab est un complot contre le pays et fustigé ceux qui appellent à l'intervention étrangère.