Les combats et les bombardements aériens se sont poursuivis vendredi au Yémen avant la trêve humanitaire d'une semaine qui doit entrer en vigueur à minuit afin de permettre l'envoi d'une aide aux populations civiles. Les combats et les bombardements aériens se sont poursuivis vendredi au Yémen avant la trêve humanitaire d'une semaine qui doit entrer en vigueur à minuit afin de permettre l'envoi d'une aide aux populations civiles. Les rebelles chiites houthis ont bombardé durant la nuit des quartiers résidentiels d'Aden, le grand port du sud du pays, et ont continué à progresser dans le désert d'Hadramaout, dans l'est du pays, où ils affrontent des milices tribales. La coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite a mené des raids aériens vendredi sur la capitale Sanaa, après plusieurs frappes dans la nuit contre des villes du centre et du sud du pays. "Nous espérons que la trêve marquera le début de la fin de l'agression saoudienne et la fin de la violation des conventions des Nations unies que souligne cette guerre d'agression contre le Yémen", a déclaré un haut responsable chiite, Mohammed al Houthi. Le Congrès général du peuple (CGP), parti de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, qui s'est allié aux Houthis, a également salué le principe d'une trêve humanitaire. Le gouvernement yéménite du président Abd-Rabbou Mansour Hadi, réfugié à Ryad, exige que les insurgés houthis abandonnent les villes qu'ils contrôlent et relâchent leurs prisonniers, conformément à la résolution 2216 adoptée en avril par le Conseil de sécurité de l'Onu. Les Houthis, qui contrôlent depuis septembre la capitale et ont ensuite pris plusieurs villes du pays, affirment mener une révolution contre un gouvernement corrompu et refusent de se retirer. L'émissaire de l'Onu, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, s'est entretenu ces derniers jours avec des responsables du gouvernement yéménite et avec des représentants du mouvement houthi pour tenter de mettre un terme aux combats qui ont fait plus de 3.000 morts depuis le début des bombardements aériens de la coalition arabe le 26 mars. Les rebelles chiites houthis ont bombardé durant la nuit des quartiers résidentiels d'Aden, le grand port du sud du pays, et ont continué à progresser dans le désert d'Hadramaout, dans l'est du pays, où ils affrontent des milices tribales. La coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite a mené des raids aériens vendredi sur la capitale Sanaa, après plusieurs frappes dans la nuit contre des villes du centre et du sud du pays. "Nous espérons que la trêve marquera le début de la fin de l'agression saoudienne et la fin de la violation des conventions des Nations unies que souligne cette guerre d'agression contre le Yémen", a déclaré un haut responsable chiite, Mohammed al Houthi. Le Congrès général du peuple (CGP), parti de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, qui s'est allié aux Houthis, a également salué le principe d'une trêve humanitaire. Le gouvernement yéménite du président Abd-Rabbou Mansour Hadi, réfugié à Ryad, exige que les insurgés houthis abandonnent les villes qu'ils contrôlent et relâchent leurs prisonniers, conformément à la résolution 2216 adoptée en avril par le Conseil de sécurité de l'Onu. Les Houthis, qui contrôlent depuis septembre la capitale et ont ensuite pris plusieurs villes du pays, affirment mener une révolution contre un gouvernement corrompu et refusent de se retirer. L'émissaire de l'Onu, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, s'est entretenu ces derniers jours avec des responsables du gouvernement yéménite et avec des représentants du mouvement houthi pour tenter de mettre un terme aux combats qui ont fait plus de 3.000 morts depuis le début des bombardements aériens de la coalition arabe le 26 mars.