Au moins 11 personnes ont été tuées lors d'un double attentat-suicide dans la ville de Fotokol, dans l'extrême nord du Cameroun, en proie aux islamistes de Boko Haram, a annoncé, lundi, une source proche des services de sécurité camerounais. Au moins 11 personnes ont été tuées lors d'un double attentat-suicide dans la ville de Fotokol, dans l'extrême nord du Cameroun, en proie aux islamistes de Boko Haram, a annoncé, lundi, une source proche des services de sécurité camerounais. Depuis deux ans, les insurgés nigérians ont multiplié raids meurtriers et enlèvements dans l'extrême-Nord, frontalier du Nigeria, mais c'est la première fois qu'un tel attentat-suicide se produit en territoire camerounais. Deux femmes kamikazes se sont fait exploser dimanche soir à quelques secondes d'intervalle à proximité d'un camp de l'armée camerounaise, a indiqué cette source basée à Fotokol, ville frontalière du Nigeria, qui dit avoir « dénombré 12 corps », dont celui d'une kamikaze. Dimanche en début de soirée, "nous avons entendu une forte détonation. Nous avons d'abord cru à un obus tiré depuis le Nigeria par Boko Haram, mais il s'agissait d'une femme qui s'est fait exploser (...) elle se dirigeait vers le camps du BIR (Bataillon d'intervention rapide de l'armée camerounaise)", où sont basés des soldats camerounais et tchadiens, a expliqué cette source. "Quelques instants après, une autre explosion s'est produite dans des conditions similaires à environ 50 m (de la première). J'ai pu dénombrer 12 corps", dont celui de la kamikaze qui s'est fait exploser dans un deuxième temps, a-t-elle ajouté. Les soldats camerounais et tchadiens, déployés à Fotokol dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, se sont ensuite déployés aux abords de Fotokol, où ils "ont abattu un islamiste", selon la même source. Un officier de police basé dans cette région a confirmé ce double attentat, sans, toutefois, être en mesure de fournir un bilan précis. Selon ce responsable, deux femmes se sont fait exploser aux environs de 19 heures locales (18h GMT). La première a eu lieu dans le camps du BIR (Bataillon d'intervention rapide de l'armée camerounaise), où sont basés des soldats camerounais et tchadiens, a expliqué cette source. "Quelques instants après, une autre explosion s'est produite dans des conditions similaires à environ 50 m (de la première). J'ai pu dénombrer 12 corps", dont celui de la kamikaze qui s'est fait exploser dans un deuxième temps, a-t-elle ajouté. Les soldats camerounais et tchadiens, déployés à Fotokol dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, se sont ensuite déployés aux abords de Fotokol, où ils "ont abattu un islamiste", selon la même source. Un officier de police basé dans cette région a confirmé ce double attentat, sans toutefois être en mesure de fournir un bilan précis. Vendredi, huit personnes réfugiées à Fotokol avaient été tuées par des insurgés islamistes à Gamboru, ville voisine située de l'autre côté de la frontière où Boko Haram reste actif. Depuis deux ans, les insurgés nigérians ont multiplié raids meurtriers et enlèvements dans l'extrême-Nord, frontalier du Nigeria, mais c'est la première fois qu'un tel attentat-suicide se produit en territoire camerounais. Deux femmes kamikazes se sont fait exploser dimanche soir à quelques secondes d'intervalle à proximité d'un camp de l'armée camerounaise, a indiqué cette source basée à Fotokol, ville frontalière du Nigeria, qui dit avoir « dénombré 12 corps », dont celui d'une kamikaze. Dimanche en début de soirée, "nous avons entendu une forte détonation. Nous avons d'abord cru à un obus tiré depuis le Nigeria par Boko Haram, mais il s'agissait d'une femme qui s'est fait exploser (...) elle se dirigeait vers le camps du BIR (Bataillon d'intervention rapide de l'armée camerounaise)", où sont basés des soldats camerounais et tchadiens, a expliqué cette source. "Quelques instants après, une autre explosion s'est produite dans des conditions similaires à environ 50 m (de la première). J'ai pu dénombrer 12 corps", dont celui de la kamikaze qui s'est fait exploser dans un deuxième temps, a-t-elle ajouté. Les soldats camerounais et tchadiens, déployés à Fotokol dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, se sont ensuite déployés aux abords de Fotokol, où ils "ont abattu un islamiste", selon la même source. Un officier de police basé dans cette région a confirmé ce double attentat, sans, toutefois, être en mesure de fournir un bilan précis. Selon ce responsable, deux femmes se sont fait exploser aux environs de 19 heures locales (18h GMT). La première a eu lieu dans le camps du BIR (Bataillon d'intervention rapide de l'armée camerounaise), où sont basés des soldats camerounais et tchadiens, a expliqué cette source. "Quelques instants après, une autre explosion s'est produite dans des conditions similaires à environ 50 m (de la première). J'ai pu dénombrer 12 corps", dont celui de la kamikaze qui s'est fait exploser dans un deuxième temps, a-t-elle ajouté. Les soldats camerounais et tchadiens, déployés à Fotokol dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, se sont ensuite déployés aux abords de Fotokol, où ils "ont abattu un islamiste", selon la même source. Un officier de police basé dans cette région a confirmé ce double attentat, sans toutefois être en mesure de fournir un bilan précis. Vendredi, huit personnes réfugiées à Fotokol avaient été tuées par des insurgés islamistes à Gamboru, ville voisine située de l'autre côté de la frontière où Boko Haram reste actif.