Le rêve de rassembler les islamistes taraude de nouveau l'esprit d'Abdallah Djaballah. Le chef du Front de la justice et le développement (FJD) ambitionne en effet de regrouper sous son aile une partie des troupes islamistes. Le rêve de rassembler les islamistes taraude de nouveau l'esprit d'Abdallah Djaballah. Le chef du Front de la justice et le développement (FJD) ambitionne en effet de regrouper sous son aile une partie des troupes islamistes. Il est question ainsi, selon des sources concordantes, de faire revenir sous son giron toux ceux qui se sont, à un moment ou un autre, « rebellés » contre son autorité lorsque il était chef de file des partis Enahda d'abord et d'El Islah ensuite, deux partis qu'il a créés avant d'étre poussé à les quitter par ses lieutenants de l'époque. Pour la petite histoire, Abdallah Djaballah a créé le mouvement Enahda au début des années 80 lorsque le pays a adopté une Constitution qui a consacré le pluralisme politique. Quelques années après il en a été « chassé » et il s'en est allé alors créer le mouvement El Islah. Un parti qu'il a dû quitter suite à la dissidence de la majorité des cadres dirigeants. Selon des sources concordantes, le patron du FJD, qui a de tout temps nourri l'ambition de diriger la mouvance islamiste, compte appeler bientôt à la tenue d'une conférence qui rassemblera certains têtes d'affiche de ce courant politique. « Cette nouvelle initiative est en bonne voie » indiquent certaines sources proches de Djaballah en précisant que « les contacts avec de nombreuses personnalités se sont avérées fructueuses ». Ces sources ont toutefois refusé de citer les noms de ces personnalités, mais selon certaines indiscrétions, il serait question notamment d'anciens cadres des deux mouvements cités plus haut, Enahda et El Islah en l'occurrence. Des cadres qui sont tombés en disgrâce et ont dû quitter les deux mouvements concernés et qui n'ont aucune chapelle politique pour activer. S'agiraitil d'un nouveau parti politique ? « Non, à tout le moins pas dans l'immédiat ni dans un proche avenir » répondent nos sources ajoutant que « c'est plutôt un pole politique qui regrouperait un maximum de personnalités politiques islamistes qui sont actuellement marginalisées ». En vérité ce n'est pas la première fois qu'Abdallah Djaballah tente de rassembler une partie des anciens d'Enahda et d'El Islah. Toutes ses tentatives n'ont pas été, cependant concluantes. Djaballah passe pour être un « tyran » qui ne s'accommode pas, par voie de conséquence, d'opinions contraires aux siennes. C'est d'ailleurs essentiellement pour ce trait de caractère qu'il a été « évincé » d'Enahda et d'El Islah par ses anciens proches collaborateurs. Réussira-til cette fois-ci à unir cette mouvance politique atomisée en une foultitude de partis politiques et qui n'arrive pas à s'entendre sur un minimum. La guerre de leadership a de tout temps été le premier obstacle majeur qui s'est dressé contre les tentatives de rassembler les troupes. La seule tentative qui a un tant soit peu réussi est celle de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Les trois partis qui forment ce groupe politique, à savoir le MSP, Enahda et El Islah, ont pu confectionner des listes communes lors des élections législatives et locales de 2012. Mais par la suite et en dehors de l'APN ou des assemblées locales, l'AAV n'existe plus puisque les leaders des trois partis ne se rencontrent plus en somme depuis belle lurette déjà. Il est question ainsi, selon des sources concordantes, de faire revenir sous son giron toux ceux qui se sont, à un moment ou un autre, « rebellés » contre son autorité lorsque il était chef de file des partis Enahda d'abord et d'El Islah ensuite, deux partis qu'il a créés avant d'étre poussé à les quitter par ses lieutenants de l'époque. Pour la petite histoire, Abdallah Djaballah a créé le mouvement Enahda au début des années 80 lorsque le pays a adopté une Constitution qui a consacré le pluralisme politique. Quelques années après il en a été « chassé » et il s'en est allé alors créer le mouvement El Islah. Un parti qu'il a dû quitter suite à la dissidence de la majorité des cadres dirigeants. Selon des sources concordantes, le patron du FJD, qui a de tout temps nourri l'ambition de diriger la mouvance islamiste, compte appeler bientôt à la tenue d'une conférence qui rassemblera certains têtes d'affiche de ce courant politique. « Cette nouvelle initiative est en bonne voie » indiquent certaines sources proches de Djaballah en précisant que « les contacts avec de nombreuses personnalités se sont avérées fructueuses ». Ces sources ont toutefois refusé de citer les noms de ces personnalités, mais selon certaines indiscrétions, il serait question notamment d'anciens cadres des deux mouvements cités plus haut, Enahda et El Islah en l'occurrence. Des cadres qui sont tombés en disgrâce et ont dû quitter les deux mouvements concernés et qui n'ont aucune chapelle politique pour activer. S'agiraitil d'un nouveau parti politique ? « Non, à tout le moins pas dans l'immédiat ni dans un proche avenir » répondent nos sources ajoutant que « c'est plutôt un pole politique qui regrouperait un maximum de personnalités politiques islamistes qui sont actuellement marginalisées ». En vérité ce n'est pas la première fois qu'Abdallah Djaballah tente de rassembler une partie des anciens d'Enahda et d'El Islah. Toutes ses tentatives n'ont pas été, cependant concluantes. Djaballah passe pour être un « tyran » qui ne s'accommode pas, par voie de conséquence, d'opinions contraires aux siennes. C'est d'ailleurs essentiellement pour ce trait de caractère qu'il a été « évincé » d'Enahda et d'El Islah par ses anciens proches collaborateurs. Réussira-til cette fois-ci à unir cette mouvance politique atomisée en une foultitude de partis politiques et qui n'arrive pas à s'entendre sur un minimum. La guerre de leadership a de tout temps été le premier obstacle majeur qui s'est dressé contre les tentatives de rassembler les troupes. La seule tentative qui a un tant soit peu réussi est celle de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Les trois partis qui forment ce groupe politique, à savoir le MSP, Enahda et El Islah, ont pu confectionner des listes communes lors des élections législatives et locales de 2012. Mais par la suite et en dehors de l'APN ou des assemblées locales, l'AAV n'existe plus puisque les leaders des trois partis ne se rencontrent plus en somme depuis belle lurette déjà.