Le dernier recensement du ministère de l'Habitat fait ressortir près de 4 millions d'appartements qui sont vacants en Algérie. Une situation qui va nécessiter des mesures pour assainir un dossier qui a trop duré. Le dernier recensement du ministère de l'Habitat fait ressortir près de 4 millions d'appartements qui sont vacants en Algérie. Une situation qui va nécessiter des mesures pour assainir un dossier qui a trop duré. Il faut dire que l'opération de recensement des logements inoccupés a nécessité l'intervention de plusieurs services dont le cadastre et l'OPGI. Conséquence de cette enquête : 20% de ces appartements sont des logements sociaux. Ces logements qui sont attribués dans un cadre de quotas annuels sont livrés à des propriétaires qui n'hésitent pas à les souslouer clandestinement. Selon des comptes rendus d'inspection, d'autres propriétaires louent également leurs appartements AADL sans éveiller de soupçons. Le dossier actuellement est mis entre les mains du ministère de l'Habitat et va devoir attendre pour voir des mesures concrètes afin d'assainir ou mettre de l'ordre à une situation fort embarrassante qui se maintient dans le statu quo. Rien qu'à Alger, il existe selon la même source quelque 1400 appartements vides et qui sont localisés particulièrement dans les grandes avenues et les hauteurs de la capitale. Au moment où la crise du logement se traduit par une demande explosive, les propriétaires de ces logements qu'ils n'habitent ou qui les louent continuent de ne pas être inquiétés. On apprend à juste titre que désormais les walis seront chargés de former des « commissions locales pour s'assurer de l'identité des occupants ». Ces commissions qui vont mener des enquêtes subsidiaires vont se pencher sur le cas des logements à caractère locatif dont l'Etat a assuré la construction. Ces logements inoccupés ou indûment occupés constituent le gros du dossier. Après la première opération de recensement menée en 2014, le ministère de l'Habitat ne compte pas croiser les bras. Des instructions ont été données aux différentes OPGI, les services de logements de wilaya et les représentants des communes et daïras pour entamer des inspections sur ces appartements vides. Les propriétaires qui possèdent à part entière leur logement selon les contrats d'achat ne seront pas épargnés puisque ces derniers laissent des logements de haut standing fermés pour une période indéterminée et sans raison. Ceux-là auront une mise en demeure par les services concernés pour régulariser leur situation en accordant la primauté à la location sous contrat notarial ou les occuper en personne. Mais cela risque de prendre du temps. Cependant, le département de Tebounne sera sur le front du contrôle des logements sociaux et participatifs dont il devra apurer la situation en procédant à l'obligation d'achat du logement en un temps qui est établi ou par un échéancier qui ne dépassera pas l'année à partir de la date des remises des clés. Une source du ministère explique que « les logements sociaux sont principalement destinés aux personnes qui sont dans le besoin, et laisser ces logements vacants inoccupés ou les louer à d'autres personnes, signifie qu'il y a eu une faille dans la distribution de ces logements ». La menace des autorités va jusqu'à la résiliation du contrat d'acquisition des logements si les vrais bénéficiaires ne se manifestent pas durant leur convocation pour régulariser leurs dossiers. En tous cas, toutes les voies juridiques et légales sont entre les mains des autorités pour mieux encadrer cette opération d'assainissement inscrite dans le temps. Il faut dire que l'opération de recensement des logements inoccupés a nécessité l'intervention de plusieurs services dont le cadastre et l'OPGI. Conséquence de cette enquête : 20% de ces appartements sont des logements sociaux. Ces logements qui sont attribués dans un cadre de quotas annuels sont livrés à des propriétaires qui n'hésitent pas à les souslouer clandestinement. Selon des comptes rendus d'inspection, d'autres propriétaires louent également leurs appartements AADL sans éveiller de soupçons. Le dossier actuellement est mis entre les mains du ministère de l'Habitat et va devoir attendre pour voir des mesures concrètes afin d'assainir ou mettre de l'ordre à une situation fort embarrassante qui se maintient dans le statu quo. Rien qu'à Alger, il existe selon la même source quelque 1400 appartements vides et qui sont localisés particulièrement dans les grandes avenues et les hauteurs de la capitale. Au moment où la crise du logement se traduit par une demande explosive, les propriétaires de ces logements qu'ils n'habitent ou qui les louent continuent de ne pas être inquiétés. On apprend à juste titre que désormais les walis seront chargés de former des « commissions locales pour s'assurer de l'identité des occupants ». Ces commissions qui vont mener des enquêtes subsidiaires vont se pencher sur le cas des logements à caractère locatif dont l'Etat a assuré la construction. Ces logements inoccupés ou indûment occupés constituent le gros du dossier. Après la première opération de recensement menée en 2014, le ministère de l'Habitat ne compte pas croiser les bras. Des instructions ont été données aux différentes OPGI, les services de logements de wilaya et les représentants des communes et daïras pour entamer des inspections sur ces appartements vides. Les propriétaires qui possèdent à part entière leur logement selon les contrats d'achat ne seront pas épargnés puisque ces derniers laissent des logements de haut standing fermés pour une période indéterminée et sans raison. Ceux-là auront une mise en demeure par les services concernés pour régulariser leur situation en accordant la primauté à la location sous contrat notarial ou les occuper en personne. Mais cela risque de prendre du temps. Cependant, le département de Tebounne sera sur le front du contrôle des logements sociaux et participatifs dont il devra apurer la situation en procédant à l'obligation d'achat du logement en un temps qui est établi ou par un échéancier qui ne dépassera pas l'année à partir de la date des remises des clés. Une source du ministère explique que « les logements sociaux sont principalement destinés aux personnes qui sont dans le besoin, et laisser ces logements vacants inoccupés ou les louer à d'autres personnes, signifie qu'il y a eu une faille dans la distribution de ces logements ». La menace des autorités va jusqu'à la résiliation du contrat d'acquisition des logements si les vrais bénéficiaires ne se manifestent pas durant leur convocation pour régulariser leurs dossiers. En tous cas, toutes les voies juridiques et légales sont entre les mains des autorités pour mieux encadrer cette opération d'assainissement inscrite dans le temps.