Santé: réunion de coordination pour le suivi de la situation sanitaire dans les régions frontalières    Education: les conclusions du Conseil des ministres relatives aux conditions d'agrément des écoles privées saluées    FIOFA: des films documentaires palestiniens racontent la guerre génocidaire à Ghaza    Le partenariat stratégique algéro-chinois est entré dans une nouvelle ère    Le suivi personnel du Président de la République de la situation sanitaire dans les régions du Sud salué    L'Algérie abrite novembre prochain le 4e Forum panafricain de la jeunesse    Le président de la République félicite le président tunisien pour sa réélection pour un second mandant    Le président autrichien félicite le Président de la République pour sa réélection pour un second mandat    Foot/Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates    Université de Médéa-NESDA: signature d'une convention de partenariat    Foot/Coupe de la Confédération: Le CS Constantine débutera contre le CS Sfaxien    commerce: 6 expositions des produits algériens à l'étranger en 2025    La décision d'invalider deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc "marquera la jurisprudence" de la CJUE    La préparation du Togo débute aujourd'hui    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    OCHA exprime son inquiétude face aux répercussions de l'agression sioniste en cours à Ghaza    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Bejaia: neuf troupes internationales au 13e festival international du théâtre    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Renforcement et amélioration de l'AEP    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    Festival international d'Oran du film arabe: le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar ouvre le concours des courts métrage    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Jeremy Corbyn élu à la tête du Labour
Grande-Bretagne : il est le chantre de la gauche radicale
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 09 - 2015

Le radical Jeremy Corbyn a été élu samedi haut la main à la tête du Parti travailliste britannique, une victoire qui consacre la surprenante ascension de cet eurosceptique, farouche opposant des politiques d'austérité, et promet des turbulences au sein du Labour. M. Corbyn, 66 ans, l'a emporté avec 59,5 % des voix face à ses trois rivaux quadragénaires, Andy Burnham, Yvette Cooper et Liz Kendall, selon les résultats annoncés à Londres lors d'un congrès spécial du principal parti d'opposition britannique.
Le radical Jeremy Corbyn a été élu samedi haut la main à la tête du Parti travailliste britannique, une victoire qui consacre la surprenante ascension de cet eurosceptique, farouche opposant des politiques d'austérité, et promet des turbulences au sein du Labour. M. Corbyn, 66 ans, l'a emporté avec 59,5 % des voix face à ses trois rivaux quadragénaires, Andy Burnham, Yvette Cooper et Liz Kendall, selon les résultats annoncés à Londres lors d'un congrès spécial du principal parti d'opposition britannique.
La victoire de ce barbu aux cheveux gris, aux idées proches des partis grec Syriza et espagnol Podemos, a des airs de petite révolution au sein d'un Labour qui ne jurait, il n'y a encore pas si longtemps, que par le modèle social-démocrate de Tony Blair. De fait, le parti n'avait pas connu de leader aussi à gauche depuis plus de 30 ans. L'annonce des résultats a déclenché les vivats de ses partisans, vêtus du Tshirt rouge de sa campagne, qui ont crié "Jez we did !" ("Jeremy, nous l'avons fait!"), clin d'oeil au slogan scandé lors de la victoire de Barack Obama en 2008.
Sitôt élu, Jeremy Corbyn, vêtu avec son habituelle sobriété —veste sombre, chemise bleue, pas de cravate—, a prononcé un discours aux accents passionnés, dénonçant pèle-mêle "les inégalités qui ont atteint des proportions grotesques" et "un système de protection sociale injuste". Cette campagne pour les primaires, a-t-il déclaré, "a montré que notre parti (...) était uni et résolument déterminé dans notre quête pour une société meilleure et juste pour tous". "Les choses peuvent changer -et elles changeront", at- il promis. Son élection a immédiatement suscité des réactions enthousiastes de la gauche radicale en Europe.
En Espagne, Pablo Iglesias, chef du parti Podemos, a salué "un pas en avant vers le changement en Europe". Pour les Grecs de Syriza, cette "élection historique" peut renforcer "le front européen contre l'austérité", et l?ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis a dit espérer que "Corbyn deviendra une source de lumière pour le reste de l'Europe". En France, le Parti de gauche "s'est félicité de l'élection de Corbyn", y voyant un "retour de la gauche réelle au pays de Thatcher et Blair". "C'est révélateur du fait que la roue de l'Histoire est en train de tourner", a ajouté le Parti communiste, alors que le Parti socialiste s'est contenté de lui souhaiter "bienvenue". Antimilitariste, partisan d'une politique fiscale taxant davantage les plus riches, Corbyn est parvenu à susciter un engouement que les caciques du Labour n'avaient pas vu venir. Il y a quelques mois, il n'était encore, au mieux, qu'un outsider.
La victoire de ce barbu aux cheveux gris, aux idées proches des partis grec Syriza et espagnol Podemos, a des airs de petite révolution au sein d'un Labour qui ne jurait, il n'y a encore pas si longtemps, que par le modèle social-démocrate de Tony Blair. De fait, le parti n'avait pas connu de leader aussi à gauche depuis plus de 30 ans. L'annonce des résultats a déclenché les vivats de ses partisans, vêtus du Tshirt rouge de sa campagne, qui ont crié "Jez we did !" ("Jeremy, nous l'avons fait!"), clin d'oeil au slogan scandé lors de la victoire de Barack Obama en 2008.
Sitôt élu, Jeremy Corbyn, vêtu avec son habituelle sobriété —veste sombre, chemise bleue, pas de cravate—, a prononcé un discours aux accents passionnés, dénonçant pèle-mêle "les inégalités qui ont atteint des proportions grotesques" et "un système de protection sociale injuste". Cette campagne pour les primaires, a-t-il déclaré, "a montré que notre parti (...) était uni et résolument déterminé dans notre quête pour une société meilleure et juste pour tous". "Les choses peuvent changer -et elles changeront", at- il promis. Son élection a immédiatement suscité des réactions enthousiastes de la gauche radicale en Europe.
En Espagne, Pablo Iglesias, chef du parti Podemos, a salué "un pas en avant vers le changement en Europe". Pour les Grecs de Syriza, cette "élection historique" peut renforcer "le front européen contre l'austérité", et l?ex-ministre des Finances Yanis Varoufakis a dit espérer que "Corbyn deviendra une source de lumière pour le reste de l'Europe". En France, le Parti de gauche "s'est félicité de l'élection de Corbyn", y voyant un "retour de la gauche réelle au pays de Thatcher et Blair". "C'est révélateur du fait que la roue de l'Histoire est en train de tourner", a ajouté le Parti communiste, alors que le Parti socialiste s'est contenté de lui souhaiter "bienvenue". Antimilitariste, partisan d'une politique fiscale taxant davantage les plus riches, Corbyn est parvenu à susciter un engouement que les caciques du Labour n'avaient pas vu venir. Il y a quelques mois, il n'était encore, au mieux, qu'un outsider.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.