Le projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique a été examiné hier par les députés lors d'une séance plénière. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a, lors de la présentation du projet de loi en question mis surtout l'accent sur les réalisations en matière de recherche scientifique. Le projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique a été examiné hier par les députés lors d'une séance plénière. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a, lors de la présentation du projet de loi en question mis surtout l'accent sur les réalisations en matière de recherche scientifique. Dans son exposé, axé notamment sur le bilan du programme quinquennal 2008/2012, le ministre a dressé un tableau positif de la situation de la recherche scientifique dans le pays. "la recherche scientifique est de plus en plus cohérente suite à ce programme" dira le membre du gouvernement en précisant que 746 nouveaux laboratoires, en plus de trois autres laboratoires en association, ont vu le jour durant cette période. Tahar Hadjar dira en pitre qu'en tout 27 584 chercheurs travaillent dans pas moins de 1361 laboratoires à travers l'ensemble des universités du pays. De plus durant cette période 9 nouveaux centres de recherche et 20 nouvelles unités de recherche ont été créés. Le ministre a rappelé devant le peu de députés présents hier que le budget global consacré à la recherche scientifique de 2008 à 2012 a été de l'ordre de 69, 77 milliards de dinars. Lors du débat les députés ne se sont pas privés d'adresser nombre de critiques et ont mis en relief l'état des lieux de l'université algérienne en général et la situation de la recherche scientifique en particulier. Une situation qu'ils ont d'ailleurs fortement décriée. Il a ainsi été beaucoup question de l'exode massif des chercheurs vers d'autres cieux plus cléments ou ce que d'aucuns appellent la fuite des cerveaux. Habib Zegad a donné le chiffre de 40.000 chercheurs et enseignants universitaires qui ont fui le pays pour s'installer principalement dans les pays occidentaux. Autant dire qu'il s'agit d'une véritable saignée. "La fuite des cerveaux est due à la non prise en charge sérieuse de la recherche scientifique" dira, de son côté, le député Abdelhadi Rasselmel. Cet intervenant n'a pas manqué en outre de pointer du doigt les bourses de recherche octroyés par les universités algériennes. "Ces bourses ne servent à rien si ce n'est à faire du tourisme" a-t-il indiqué en reprochant au ministère de ne faire aucune étude sur l'efficience de ce procédé qui profite chaque année à des milliers d'enseignants universitaires. Pour étayer ses propos ce député a aussi mis en avant le classement des universités algériennes qui occupent toujours les dernières places lors des différents classements qu'établissent certains instituts et autres organismes internationaux. Nora Kharbouche a, elle, évoqué la rareté du produit de la recherche scientifique, l'absence de connexion entre l'université et son environnement économique et l'inexistence de motivation chez les chercheurs. Ce manque d'ouverture de l'université sur son environnement économique a été aussi mis en avant par d'autres députés, à l'exemple de Nouredine Kihel qui a aussi évoqué la question de la fuite des cerveaux. Kheira Khaldi n'a pas apprécié le fait que la mise en application de pas moins de 25 articles du projet de loi nécessite la promulgation de textes d'application. Notons que ce projet de loi qui compte 60 articles, propose la consécration des mécanismes de classement des programmes nationaux de la recherche selon les priorités et ce pour une meilleure prise en charge des principales préoccupations du développement socioéconomique du pays. Dans son exposé, axé notamment sur le bilan du programme quinquennal 2008/2012, le ministre a dressé un tableau positif de la situation de la recherche scientifique dans le pays. "la recherche scientifique est de plus en plus cohérente suite à ce programme" dira le membre du gouvernement en précisant que 746 nouveaux laboratoires, en plus de trois autres laboratoires en association, ont vu le jour durant cette période. Tahar Hadjar dira en pitre qu'en tout 27 584 chercheurs travaillent dans pas moins de 1361 laboratoires à travers l'ensemble des universités du pays. De plus durant cette période 9 nouveaux centres de recherche et 20 nouvelles unités de recherche ont été créés. Le ministre a rappelé devant le peu de députés présents hier que le budget global consacré à la recherche scientifique de 2008 à 2012 a été de l'ordre de 69, 77 milliards de dinars. Lors du débat les députés ne se sont pas privés d'adresser nombre de critiques et ont mis en relief l'état des lieux de l'université algérienne en général et la situation de la recherche scientifique en particulier. Une situation qu'ils ont d'ailleurs fortement décriée. Il a ainsi été beaucoup question de l'exode massif des chercheurs vers d'autres cieux plus cléments ou ce que d'aucuns appellent la fuite des cerveaux. Habib Zegad a donné le chiffre de 40.000 chercheurs et enseignants universitaires qui ont fui le pays pour s'installer principalement dans les pays occidentaux. Autant dire qu'il s'agit d'une véritable saignée. "La fuite des cerveaux est due à la non prise en charge sérieuse de la recherche scientifique" dira, de son côté, le député Abdelhadi Rasselmel. Cet intervenant n'a pas manqué en outre de pointer du doigt les bourses de recherche octroyés par les universités algériennes. "Ces bourses ne servent à rien si ce n'est à faire du tourisme" a-t-il indiqué en reprochant au ministère de ne faire aucune étude sur l'efficience de ce procédé qui profite chaque année à des milliers d'enseignants universitaires. Pour étayer ses propos ce député a aussi mis en avant le classement des universités algériennes qui occupent toujours les dernières places lors des différents classements qu'établissent certains instituts et autres organismes internationaux. Nora Kharbouche a, elle, évoqué la rareté du produit de la recherche scientifique, l'absence de connexion entre l'université et son environnement économique et l'inexistence de motivation chez les chercheurs. Ce manque d'ouverture de l'université sur son environnement économique a été aussi mis en avant par d'autres députés, à l'exemple de Nouredine Kihel qui a aussi évoqué la question de la fuite des cerveaux. Kheira Khaldi n'a pas apprécié le fait que la mise en application de pas moins de 25 articles du projet de loi nécessite la promulgation de textes d'application. Notons que ce projet de loi qui compte 60 articles, propose la consécration des mécanismes de classement des programmes nationaux de la recherche selon les priorités et ce pour une meilleure prise en charge des principales préoccupations du développement socioéconomique du pays.