Les participants à une journée d'étude sur les phénomènes attentatoires aux enfants, dont les enlèvements, organisée avant-hier à Batna à la veille de la Journée internationale de défense et de promotion de leurs droits, ont appelé à une "protection durable" des enfants. Les participants à une journée d'étude sur les phénomènes attentatoires aux enfants, dont les enlèvements, organisée avant-hier à Batna à la veille de la Journée internationale de défense et de promotion de leurs droits, ont appelé à une "protection durable" des enfants. Il est "certes enregistré des avancées notables, notamment en matière de législation et d'adhésion du pays aux différentes chartes et conventions relatives à la protection de l'enfant, mais des défis restent à relever puisque de nombreux enfants ne sont pas protégés de manière effective et durable", a-t-on souligné au cours de la rencontre. Narimane Meguellatti, présidente de l'Association locale de protection des enfants et des personnes âgées, organisatrice de cette journée tenue au centre d'accueil de l'enfance assistée, a souligné, dans son intervention, que la protection de l'enfant et sa préservation des risques qui le guettent relèvent de "la responsabilité de tous". Le représentant de la direction de wilaya de l'éducation, Nacer Menaâ, a estimé qu'à la lumière des données disponibles sur la situation des enfants en Algérie, "il est indéniable que le pays a réalisé d'importants progrès", cependant "beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne l'application des textes promulgués". "La maltraitance, les abus sexuels, les châtiments corporels, le travail des enfants, la mendicité" ont été cités par les différents intervenants qui ont dressé un tableau plutôt sombre de la situation des enfants dans la wilaya de Batna. Ils ont appelé, dans ce contexte, à des "actions déterminées, à travers un dialogue national objectif sur la réalité de l'enfance et sur les moyens susceptibles d'améliorer la situation". Pour le président de l'association Dhoha, Kamel Bensbaâ, "il y a des réalités qui mettent mal à l'aise, mais il faut bien admettre que beaucoup d'adolescentes et de jeunes filles victimes de violences physiques ou sexuelles admettent n'en avoir jamais parlé, ni demandé de l'aide pour mettre fin à leur calvaire", ce qui doit conduire, selon lui, à engager une réflexion autour de ce phénomène social. Les intervenants qui ont souligné, également, la "prévalence des violences infligées aux enfants par leurs propres parents", ont préconisé, entre autres, "l'aggravation des peines judiciaires à infliger à toute personne reconnue coupable de violences sur les enfants" et la levée des tabous liés à certaines formes d'abus et d'exploitation des enfants. Il est "certes enregistré des avancées notables, notamment en matière de législation et d'adhésion du pays aux différentes chartes et conventions relatives à la protection de l'enfant, mais des défis restent à relever puisque de nombreux enfants ne sont pas protégés de manière effective et durable", a-t-on souligné au cours de la rencontre. Narimane Meguellatti, présidente de l'Association locale de protection des enfants et des personnes âgées, organisatrice de cette journée tenue au centre d'accueil de l'enfance assistée, a souligné, dans son intervention, que la protection de l'enfant et sa préservation des risques qui le guettent relèvent de "la responsabilité de tous". Le représentant de la direction de wilaya de l'éducation, Nacer Menaâ, a estimé qu'à la lumière des données disponibles sur la situation des enfants en Algérie, "il est indéniable que le pays a réalisé d'importants progrès", cependant "beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne l'application des textes promulgués". "La maltraitance, les abus sexuels, les châtiments corporels, le travail des enfants, la mendicité" ont été cités par les différents intervenants qui ont dressé un tableau plutôt sombre de la situation des enfants dans la wilaya de Batna. Ils ont appelé, dans ce contexte, à des "actions déterminées, à travers un dialogue national objectif sur la réalité de l'enfance et sur les moyens susceptibles d'améliorer la situation". Pour le président de l'association Dhoha, Kamel Bensbaâ, "il y a des réalités qui mettent mal à l'aise, mais il faut bien admettre que beaucoup d'adolescentes et de jeunes filles victimes de violences physiques ou sexuelles admettent n'en avoir jamais parlé, ni demandé de l'aide pour mettre fin à leur calvaire", ce qui doit conduire, selon lui, à engager une réflexion autour de ce phénomène social. Les intervenants qui ont souligné, également, la "prévalence des violences infligées aux enfants par leurs propres parents", ont préconisé, entre autres, "l'aggravation des peines judiciaires à infliger à toute personne reconnue coupable de violences sur les enfants" et la levée des tabous liés à certaines formes d'abus et d'exploitation des enfants.