Le secteur de l'Education vit une ébullition qui menace sa stabilité. Le conflit entre syndicats et le ministère prend une tournure d'une crise qui ne conforte par la sérénité voulue. Le secteur de l'Education vit une ébullition qui menace sa stabilité. Le conflit entre syndicats et le ministère prend une tournure d'une crise qui ne conforte par la sérénité voulue. Après la défection du CLA et du Cnapest en refusant de signer la charte sur l'éthique, c'est autour du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) de se ranger avec ces deux derniers. Ce syndicat reproche en effet au ministère « sa mollesse dans le traitement de certains dossiers dont celui du statut particulier des travailleurs de l'éducation ». Les représentants du personnel de l'éducation n'ont cessé d'interpeller la ministre sur leur situation socio-professionnelle mais en même temps, ils lui ont fait savoir ces derniers jours leur déception sur « un dialogue qui n'est pas ouvert à toutes les parties ». Pourtant, la ministre Benghebrit avait reçu en août dernier ce syndicat en lui promettant de se pencher sur ces doléances. Pour rappel, en octobre dernier l'intersyndicale avait assuré à la ministre lors de son conclave leur entière disposition à aller vers une stabilité en reconduisant un dialogue périodique avec la tutelle. Pour la précision, la charte sur l'éthique sera signée ce dimanche avec les syndicats qui sont d'accord sur le principe. Mais vu le contexte actuel, les quelques syndicats récalcitrants et hésitants vontils refuser le paraphe de cet accord ? Tout apparemment indique que les vieux contentieux risquent d'être remis au goût du jour avec cette la persistance de points qui n'ont pas été réglés jusque-là. Or à ce propos, la ministre de l'Education s'est montrée plutôt flexible dans ces déclarations, en précisant d'abord que « la signature de la charte n'est nullement contre le droit de grève » que certains syndicats craignent. Dans cet ordre d'idées, Mme Benghebrit s'est auréolée de sa victoire sur les dossiers qu'elle a réglés. « Nous avons beaucoup écouté ces deux dernières années et nous avons même satisfait leurs revendications » a-t-elle fait savoir dernièrement dans une conférence de presse. Tout en dressant les constats sur l'école algérienne et la nécessité de la refonte pédagogique en associant tous les acteurs du monde éducatif, la ministre veut tenir ce pari face aux difficultés de la réforme qu'elle souhaite poursuivre. Les avis des syndicats même s'ils sont unanimes sur la réforme à entreprendre, restent cependant marqués par les divergences sur les considérations d'ordre socio-professionnel auxquels ils ne veulent pas les dissocier du reste de cette réforme. Pour l'intersyndicale, tout reste à faire après la signature de la charte car aucune instance ne veut lâcher du lest pour le moment. Après la défection du CLA et du Cnapest en refusant de signer la charte sur l'éthique, c'est autour du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) de se ranger avec ces deux derniers. Ce syndicat reproche en effet au ministère « sa mollesse dans le traitement de certains dossiers dont celui du statut particulier des travailleurs de l'éducation ». Les représentants du personnel de l'éducation n'ont cessé d'interpeller la ministre sur leur situation socio-professionnelle mais en même temps, ils lui ont fait savoir ces derniers jours leur déception sur « un dialogue qui n'est pas ouvert à toutes les parties ». Pourtant, la ministre Benghebrit avait reçu en août dernier ce syndicat en lui promettant de se pencher sur ces doléances. Pour rappel, en octobre dernier l'intersyndicale avait assuré à la ministre lors de son conclave leur entière disposition à aller vers une stabilité en reconduisant un dialogue périodique avec la tutelle. Pour la précision, la charte sur l'éthique sera signée ce dimanche avec les syndicats qui sont d'accord sur le principe. Mais vu le contexte actuel, les quelques syndicats récalcitrants et hésitants vontils refuser le paraphe de cet accord ? Tout apparemment indique que les vieux contentieux risquent d'être remis au goût du jour avec cette la persistance de points qui n'ont pas été réglés jusque-là. Or à ce propos, la ministre de l'Education s'est montrée plutôt flexible dans ces déclarations, en précisant d'abord que « la signature de la charte n'est nullement contre le droit de grève » que certains syndicats craignent. Dans cet ordre d'idées, Mme Benghebrit s'est auréolée de sa victoire sur les dossiers qu'elle a réglés. « Nous avons beaucoup écouté ces deux dernières années et nous avons même satisfait leurs revendications » a-t-elle fait savoir dernièrement dans une conférence de presse. Tout en dressant les constats sur l'école algérienne et la nécessité de la refonte pédagogique en associant tous les acteurs du monde éducatif, la ministre veut tenir ce pari face aux difficultés de la réforme qu'elle souhaite poursuivre. Les avis des syndicats même s'ils sont unanimes sur la réforme à entreprendre, restent cependant marqués par les divergences sur les considérations d'ordre socio-professionnel auxquels ils ne veulent pas les dissocier du reste de cette réforme. Pour l'intersyndicale, tout reste à faire après la signature de la charte car aucune instance ne veut lâcher du lest pour le moment.