La grève des enseignants universitaires initiée par le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a débuté comme annoncé hier pour durer trois jours de suite. La grève des enseignants universitaires initiée par le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a débuté comme annoncé hier pour durer trois jours de suite. Au moment où Malik Rahmani, secrétaire général du Cnes, avance "un taux de suivi de l'ordre de 75 % selon une vingtaine de rapports préliminaires des sections locales du syndicat", un responsable au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annonce que se tiendra "fin décembre une rencontre avec les partenaires sociaux du secteur". D'autre part Malik Rahmani annonce que "les universités de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et de Batna sont totalement à l'arrêt". Néanmoins le taux de suivi de l'université d'Alger est vraiment faible, à ce sujet le secrétaire général du Cnes explique que "60 % des enseignants, surtout en sciences sociales et humaines sont des vacataires et ne sont pas concernés par la grève" . "Le budget annuel du ministère de l'Enseignement supérieur est de trois milliards de dollars et l'étudiant ainsi que l'enseignant ne voient rien venir", souligne le responsable syndical qui dénonce "la baisse du pouvoir d'achat des enseignants". Illustration du malaise : "Il y a 40 mille doctorants qui n'ont pas encore soutenu depuis des années". Selon Malik Rahmani, il s'agit "d'un mouvement de protestation qui s'inscrit dans la durée. Nous allons clôturer ces trois jours de contestation par un sit-in devant le ministère ce mardi et nous reconduisons la grève pendant trois autres jours dès la reprise des cours après les vacances d'hiver", a-t-il averti. De son côté, la tutelle répond, en quelque sorte, par la tenue de cette rencontre qui devrait voir "la participation de représentants de la Commission des syndicats des enseignants et de la Commission des organisations estudiantines agréées". La mise en place de ces deux commissions avait été décidée au terme des rencontres, en septembre, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, avec les partenaires sociaux. Hadjar avait alors affirmé que le ministère "s'employait à asseoir un partenariat basé sur le dialogue", annonçant la tenue de rencontres périodiques avec lesdites commissions afin de tenir les partenaires sociaux informés des décisions prises dans le secteur et de s'enquérir des problèmes posés pour y trouver des solutions. Il est à rappeler que dans un communiqué, rendu public il y a une quinzaine de jours à l'issue de la réunion de son conseil national, ce syndicat dresse un bilan fort peu reluisant de la situation dans laquelle se débat l'université algérienne. Il n'a pas, à l'évidence, manqué de charger le ministère de tutelle à qui il est reproché d'être le "seul responsable de ce marasme". En plus du délabrement avancé dans lequel est plongé l'université et du bricolage dans la gestion, le Cnes accuse la tutelle de "faire délibérément fi de ses promesses et engagements". Le syndicat dénonce aussi "les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l'université". Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes. Dans ce cadre-là le Cnes a fait cas des "poursuites judicaires engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saïda". En somme, pour le Cnes, qui remet sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les "40.000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité". Au moment où Malik Rahmani, secrétaire général du Cnes, avance "un taux de suivi de l'ordre de 75 % selon une vingtaine de rapports préliminaires des sections locales du syndicat", un responsable au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annonce que se tiendra "fin décembre une rencontre avec les partenaires sociaux du secteur". D'autre part Malik Rahmani annonce que "les universités de Tizi-Ouzou, de Béjaïa et de Batna sont totalement à l'arrêt". Néanmoins le taux de suivi de l'université d'Alger est vraiment faible, à ce sujet le secrétaire général du Cnes explique que "60 % des enseignants, surtout en sciences sociales et humaines sont des vacataires et ne sont pas concernés par la grève" . "Le budget annuel du ministère de l'Enseignement supérieur est de trois milliards de dollars et l'étudiant ainsi que l'enseignant ne voient rien venir", souligne le responsable syndical qui dénonce "la baisse du pouvoir d'achat des enseignants". Illustration du malaise : "Il y a 40 mille doctorants qui n'ont pas encore soutenu depuis des années". Selon Malik Rahmani, il s'agit "d'un mouvement de protestation qui s'inscrit dans la durée. Nous allons clôturer ces trois jours de contestation par un sit-in devant le ministère ce mardi et nous reconduisons la grève pendant trois autres jours dès la reprise des cours après les vacances d'hiver", a-t-il averti. De son côté, la tutelle répond, en quelque sorte, par la tenue de cette rencontre qui devrait voir "la participation de représentants de la Commission des syndicats des enseignants et de la Commission des organisations estudiantines agréées". La mise en place de ces deux commissions avait été décidée au terme des rencontres, en septembre, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, avec les partenaires sociaux. Hadjar avait alors affirmé que le ministère "s'employait à asseoir un partenariat basé sur le dialogue", annonçant la tenue de rencontres périodiques avec lesdites commissions afin de tenir les partenaires sociaux informés des décisions prises dans le secteur et de s'enquérir des problèmes posés pour y trouver des solutions. Il est à rappeler que dans un communiqué, rendu public il y a une quinzaine de jours à l'issue de la réunion de son conseil national, ce syndicat dresse un bilan fort peu reluisant de la situation dans laquelle se débat l'université algérienne. Il n'a pas, à l'évidence, manqué de charger le ministère de tutelle à qui il est reproché d'être le "seul responsable de ce marasme". En plus du délabrement avancé dans lequel est plongé l'université et du bricolage dans la gestion, le Cnes accuse la tutelle de "faire délibérément fi de ses promesses et engagements". Le syndicat dénonce aussi "les recteurs des universités et les doyens des facultés de fouler au pied les lois et la réglementation en optant pour l'improvisation qui a un incommensurable impact négatif sur le fonctionnement de l'université". Il est de même reproché à l'administration de faire dans le harcèlement des enseignants et l'intimidation des syndicalistes. Dans ce cadre-là le Cnes a fait cas des "poursuites judicaires engagées contre des enseignants dans certaines universités, à l'exemple de celles de Constantine, Laghouat et Saïda". En somme, pour le Cnes, qui remet sur le tapis la question du logement et de la revalorisation salariale, les "40.000 enseignants universitaires se débattent dans une insupportable situation de précarité".