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La question qui divise
Remise en cause des subventions sociales
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2015

Les autorités, qui projettent de remettre en cause les subventions sociales, ne suscitent pas l'unanimité chez les économistes et experts. Les uns considèrent que ces acquis sont intouchables alors que d'autres estiment que seuls les déshérités peuventt en bénéficier.
Les autorités, qui projettent de remettre en cause les subventions sociales, ne suscitent pas l'unanimité chez les économistes et experts. Les uns considèrent que ces acquis sont intouchables alors que d'autres estiment que seuls les déshérités peuventt en bénéficier.
Pour Abdelatif Benachenhou, expert économiste et ex-ministre des Finances, "il est nécessaire de revoir le système des subventions sociales dans le cadre de ce que va entreprendre le gouvernement". L'ex-ministre qui applaudit ces mesures souligne que "la politique sociale doit être ciblée car il y a des riches qui se cachent derrière les pauvres pour bénéficier de ce système de subventions".
Abdelatif Benachenhou présente des indices qui selon lui reflètent "les inégalités dans le système des subventions sociales au point où 40 % seulement des classes pauvres bénéficient d'aide sociale alors que le reste est partagé entre catégories moyennes et ceux qui disposent de hauts revenus". Mais pour d'autres, il n'est pas questionde priver les Algériens parmi ceux qui ont de bas revenus de la politique de subventions sociales.
M. Hadda, expert consultant en économie estime que "l'Etat doit continuer dans sa politique de transferts sociaux à l'égard des déshérités qui n'ont pas le choix". Selon lui, il faut revoir certains mécanismes d'aide et démasquer les "faussaires" qui continuent d'obtenir des aides sociales et de la subvention sociale. La question divise encore mais le gouvernement a présenté une esquisse pour les deux ou trois prochaines années, consistant à remplacer le système de subventions sociales par des chèques ou des primes qui seront greffées aux salaires pour les catégories à bas revenus.
L'annonce qui a été faite par le ministre des Finances dans le cadre de la loi de finances 2016 a été presque ignorée dans les débats publics. La proposition en question a été souvent indirectement liée au contexte économique et social fragilisé par la baisse des revenus des hydrocarbures. Toutefois, les observateurs relèvent que le discours politique officiel surfe sur des contradictions.
Il est d'un côté favorable au maintien des transferts sociaux pour les classes dites pauvres tout en réservant des montants pour l'aide et le soutien à ces catégories. Mais de l'autre, il évoque avec des nuances la "suppression progressive de ces subventions". A commencer par les prix de certaines denrées alimentaires tels que le lait, sucre et pain qui sont dans la ligne de mire et pas pour longtemps. L'Etat serait-il déficitaire en subventionnant ces produits ?
La réponse selon Benkhalfa est "oui" car selon ce dernier les milliards de dinars pour subventionner ces produits proviennent directement du Trésor public. Pour d'autres, l'Etat ne perdrait pas vraiment car les impôts peuvent compenser ces pertes du moment que les taxes constituent une entrée d'argent assurée pour les recettes de l'Etat. Toujours est-il que ces solutions prêtent à équivoque et font craindre un embrasement de taille au cas où elles seraient brutalement appliquées.
Pour Abdelatif Benachenhou, expert économiste et ex-ministre des Finances, "il est nécessaire de revoir le système des subventions sociales dans le cadre de ce que va entreprendre le gouvernement". L'ex-ministre qui applaudit ces mesures souligne que "la politique sociale doit être ciblée car il y a des riches qui se cachent derrière les pauvres pour bénéficier de ce système de subventions".
Abdelatif Benachenhou présente des indices qui selon lui reflètent "les inégalités dans le système des subventions sociales au point où 40 % seulement des classes pauvres bénéficient d'aide sociale alors que le reste est partagé entre catégories moyennes et ceux qui disposent de hauts revenus". Mais pour d'autres, il n'est pas questionde priver les Algériens parmi ceux qui ont de bas revenus de la politique de subventions sociales.
M. Hadda, expert consultant en économie estime que "l'Etat doit continuer dans sa politique de transferts sociaux à l'égard des déshérités qui n'ont pas le choix". Selon lui, il faut revoir certains mécanismes d'aide et démasquer les "faussaires" qui continuent d'obtenir des aides sociales et de la subvention sociale. La question divise encore mais le gouvernement a présenté une esquisse pour les deux ou trois prochaines années, consistant à remplacer le système de subventions sociales par des chèques ou des primes qui seront greffées aux salaires pour les catégories à bas revenus.
L'annonce qui a été faite par le ministre des Finances dans le cadre de la loi de finances 2016 a été presque ignorée dans les débats publics. La proposition en question a été souvent indirectement liée au contexte économique et social fragilisé par la baisse des revenus des hydrocarbures. Toutefois, les observateurs relèvent que le discours politique officiel surfe sur des contradictions.
Il est d'un côté favorable au maintien des transferts sociaux pour les classes dites pauvres tout en réservant des montants pour l'aide et le soutien à ces catégories. Mais de l'autre, il évoque avec des nuances la "suppression progressive de ces subventions". A commencer par les prix de certaines denrées alimentaires tels que le lait, sucre et pain qui sont dans la ligne de mire et pas pour longtemps. L'Etat serait-il déficitaire en subventionnant ces produits ?
La réponse selon Benkhalfa est "oui" car selon ce dernier les milliards de dinars pour subventionner ces produits proviennent directement du Trésor public. Pour d'autres, l'Etat ne perdrait pas vraiment car les impôts peuvent compenser ces pertes du moment que les taxes constituent une entrée d'argent assurée pour les recettes de l'Etat. Toujours est-il que ces solutions prêtent à équivoque et font craindre un embrasement de taille au cas où elles seraient brutalement appliquées.


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