C'est apparemment le bout du tunnel pour le projet de révision constitutionnelle. En effet, en validant l'avant-projet de révision de la Constitution le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique clairement l'entame de la dernière ligne droite avant l'adoption de la nouvelle Constitution. C'est apparemment le bout du tunnel pour le projet de révision constitutionnelle. En effet, en validant l'avant-projet de révision de la Constitution le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique clairement l'entame de la dernière ligne droite avant l'adoption de la nouvelle Constitution. Une adoption qui se fera, finalement et comme nous l'indiquions sur ces mêmes colonnes il y a quelques jours seulement, par voie parlementaire. En écartant l'option référendaire le président Bouteflika signifie que la révision de la loi fondamentale ne sera pas profonde, en ce sens qu'elle ne touchera pas aux grands équilibres des pouvoirs et aux principes généraux de la société algérienne. Cela fait partie des engagements du président de la République. C'est lui en effet qui a indiqué que s'il opte pour une révision profonde, il convoquera le corps électoral pour se prononcer par voie référendaire sur la copie révisée. Cela dit, ce projet est donc arrivé à la phase terminale. Ainsi presque cinq années après avoir été annoncée pour la première fois, la révision de la Constitution, qui a tenu en haleine l'opinion publique et la classe politique, est sur la voie de la consécration. C'est en 2011, au printemps plus précisément, que le président de la République a dévoilé pour la première fois son intention de procéder à une révision de la Constitution. En vérité c'est un vieux projet qui lui tenait à coeur. En effet, dès les premiers mois de son accession à la magistrature suprême en 1999, le président Bouteflika a annoncé la couleur en clamant haut et fort sa volonté de doter le pays d'une nouvelle Constitution. Il a fallu donc plus de seize années avant qu'il ne passe à l'acte. Mais avant cela le président Bouteflika a déjà opéré deux révisions constitutionnelles. Et à chaque fois c'est la voie parlementaire qui a été privilégiée. En 2002, ainsi, les deux chambres du Parlement, réunies en session extraordinaire commune, ont dit oui à la proposition qui a consacré tamazight langue nationale. Six années plus tard, soit en 2008, le président revient à la charge une deuxième fois et de la même manière pour introduire de nouveaux amendements constitutionnels. Il s'est notamment agi de l'abrogation de l'article qui limitait le nombre de mandats présidentiels, ce qui a, par la suite, permis au président Bouteflika de briguer un troisième puis un quatrième mandat. Lors de cette seconde révision constitutionnelle le président de la République a aussi renforcé ses pouvoirs de chef incontesté de l'Exécutif puisque le poste de chef de gouvernement a été remplacé par celui de Premier ministre. Pour revenir au projet en question, annoncé donc au mois de mai 2011, rappelons qu'il est intervenu dans un contexte régional trouble marqué par ce que d'aucuns ont qualifié de printemps arabe. La présidence de la République a, pour ce faire, organisé des consultations avec la classe politique, le mouvement associatif et les personnalités nationales et ce, dans le but de connaitre les propositions des uns et des autres. Conduite par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, ces consultations n'ont pas abouti à quelque chose de concret. C'est ce qui expliquerait sans doute l'organisation d'un deuxième round de consultations. Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet à, la présidence de la République s'est substitué à Bensalah. Mais ces consultations ont été, pour rappel, boycottées par la majorité des partis de l'opposition. Un boycott qui a, semble-t-il, contrarié les desseins du pouvoir et a quelque peu retardé la concrétisation du projet. C'est dire combien était long le chemin menant à ce projet de révision constitutionnelle avant qu'il n'entrevoie le bout du tunnel. Une adoption qui se fera, finalement et comme nous l'indiquions sur ces mêmes colonnes il y a quelques jours seulement, par voie parlementaire. En écartant l'option référendaire le président Bouteflika signifie que la révision de la loi fondamentale ne sera pas profonde, en ce sens qu'elle ne touchera pas aux grands équilibres des pouvoirs et aux principes généraux de la société algérienne. Cela fait partie des engagements du président de la République. C'est lui en effet qui a indiqué que s'il opte pour une révision profonde, il convoquera le corps électoral pour se prononcer par voie référendaire sur la copie révisée. Cela dit, ce projet est donc arrivé à la phase terminale. Ainsi presque cinq années après avoir été annoncée pour la première fois, la révision de la Constitution, qui a tenu en haleine l'opinion publique et la classe politique, est sur la voie de la consécration. C'est en 2011, au printemps plus précisément, que le président de la République a dévoilé pour la première fois son intention de procéder à une révision de la Constitution. En vérité c'est un vieux projet qui lui tenait à coeur. En effet, dès les premiers mois de son accession à la magistrature suprême en 1999, le président Bouteflika a annoncé la couleur en clamant haut et fort sa volonté de doter le pays d'une nouvelle Constitution. Il a fallu donc plus de seize années avant qu'il ne passe à l'acte. Mais avant cela le président Bouteflika a déjà opéré deux révisions constitutionnelles. Et à chaque fois c'est la voie parlementaire qui a été privilégiée. En 2002, ainsi, les deux chambres du Parlement, réunies en session extraordinaire commune, ont dit oui à la proposition qui a consacré tamazight langue nationale. Six années plus tard, soit en 2008, le président revient à la charge une deuxième fois et de la même manière pour introduire de nouveaux amendements constitutionnels. Il s'est notamment agi de l'abrogation de l'article qui limitait le nombre de mandats présidentiels, ce qui a, par la suite, permis au président Bouteflika de briguer un troisième puis un quatrième mandat. Lors de cette seconde révision constitutionnelle le président de la République a aussi renforcé ses pouvoirs de chef incontesté de l'Exécutif puisque le poste de chef de gouvernement a été remplacé par celui de Premier ministre. Pour revenir au projet en question, annoncé donc au mois de mai 2011, rappelons qu'il est intervenu dans un contexte régional trouble marqué par ce que d'aucuns ont qualifié de printemps arabe. La présidence de la République a, pour ce faire, organisé des consultations avec la classe politique, le mouvement associatif et les personnalités nationales et ce, dans le but de connaitre les propositions des uns et des autres. Conduite par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, ces consultations n'ont pas abouti à quelque chose de concret. C'est ce qui expliquerait sans doute l'organisation d'un deuxième round de consultations. Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet à, la présidence de la République s'est substitué à Bensalah. Mais ces consultations ont été, pour rappel, boycottées par la majorité des partis de l'opposition. Un boycott qui a, semble-t-il, contrarié les desseins du pouvoir et a quelque peu retardé la concrétisation du projet. C'est dire combien était long le chemin menant à ce projet de révision constitutionnelle avant qu'il n'entrevoie le bout du tunnel.