L'édition 2015 du Festival national de théâtre d'expression amazighe, qui se tient à Batna du 23 au 31 décembre, est jugée "exceptionnelle" par les participants qui saluent la forte présence des théâtres régionaux, ce qui offre "plus de professionnalisme" aux spectacles. L'édition 2015 du Festival national de théâtre d'expression amazighe, qui se tient à Batna du 23 au 31 décembre, est jugée "exceptionnelle" par les participants qui saluent la forte présence des théâtres régionaux, ce qui offre "plus de professionnalisme" aux spectacles. La présence distinguée des théâtres régionaux de Batna, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou, d'Oum El-Bouaghi et de Constantine ainsi que du théâtre national algérien est une première dans ce festival qui souffle sa 7e bougie. Le théâtre d'expression amazighe "gagne progressivement en professionnalisme de par l'encouragement de la créativité en matière d'écriture, de scénographie et de jeu des comédiens", a estimé le chercheur et metteur en scène Omar Fetmouche. Pour le chercheur en culture populaire, poète et romancier, Mouloud Fertouni, de Tamanrasset, les spectacles retenus dans la manifestation reflètent la richesse linguistique de tamazight avec la présence des quatre "variantes" de cette langue, en l'occurrence le chaoui, le kabyle, le mozabite et le targui, y compris dans les rangs du jury. Le spectacle Amghar dhe thamnoukaleth (Le vieux et la princesse), monté par le théâtre régional de Batna d'après une oeuvre du libyen Brahim El Kouni, "atteste de l'ouverture du festival sur les différentes variantes de tamazight", a estimé ce chercheur, pronostiquant que la compétition sera "rude" durant cette édition au regard de la haute facture des pièces concurrentes. Cette édition est un "plus" dans les efforts de promotion de la langue et du patrimoine amazighs, particulièrement avec la programmation d'une journée d'étude sur les arts du conte et les formes de spectacle traditionnel, a relevé de son côté Djamel Nehali, du département de la langue et de la culture amazighes de l'université de Batna 1. La rencontre permet le retour au patrimoine populaire que recèlent les différentes régions du pays et que les universitaires oeuvrent à le préserver pour le mettre à la disposition de ceux qui s'y intéressent, dont les professionnels du théâtre qui pourront y puiser pour développer le théâtre amazigh et un théâtre algérien authentique, a encore souligné cet universitaire. Les participants à la journée d'étude sur le théâtre amazigh et les arts du conte ont appelé à ouvrir des ateliers aux étudiants pour les impliquer dans la recherche théâtrale, et jeter, ainsi, des passerelles d'échanges entre l'université et le monde de la scène. Les spectacles en lice dans le cadre de ce festival sont quotidiennement suivis par un public très nombreux que la petite salle du théâtre régional de la capitale des Aurès arrive difficilement à contenir. La présence distinguée des théâtres régionaux de Batna, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou, d'Oum El-Bouaghi et de Constantine ainsi que du théâtre national algérien est une première dans ce festival qui souffle sa 7e bougie. Le théâtre d'expression amazighe "gagne progressivement en professionnalisme de par l'encouragement de la créativité en matière d'écriture, de scénographie et de jeu des comédiens", a estimé le chercheur et metteur en scène Omar Fetmouche. Pour le chercheur en culture populaire, poète et romancier, Mouloud Fertouni, de Tamanrasset, les spectacles retenus dans la manifestation reflètent la richesse linguistique de tamazight avec la présence des quatre "variantes" de cette langue, en l'occurrence le chaoui, le kabyle, le mozabite et le targui, y compris dans les rangs du jury. Le spectacle Amghar dhe thamnoukaleth (Le vieux et la princesse), monté par le théâtre régional de Batna d'après une oeuvre du libyen Brahim El Kouni, "atteste de l'ouverture du festival sur les différentes variantes de tamazight", a estimé ce chercheur, pronostiquant que la compétition sera "rude" durant cette édition au regard de la haute facture des pièces concurrentes. Cette édition est un "plus" dans les efforts de promotion de la langue et du patrimoine amazighs, particulièrement avec la programmation d'une journée d'étude sur les arts du conte et les formes de spectacle traditionnel, a relevé de son côté Djamel Nehali, du département de la langue et de la culture amazighes de l'université de Batna 1. La rencontre permet le retour au patrimoine populaire que recèlent les différentes régions du pays et que les universitaires oeuvrent à le préserver pour le mettre à la disposition de ceux qui s'y intéressent, dont les professionnels du théâtre qui pourront y puiser pour développer le théâtre amazigh et un théâtre algérien authentique, a encore souligné cet universitaire. Les participants à la journée d'étude sur le théâtre amazigh et les arts du conte ont appelé à ouvrir des ateliers aux étudiants pour les impliquer dans la recherche théâtrale, et jeter, ainsi, des passerelles d'échanges entre l'université et le monde de la scène. Les spectacles en lice dans le cadre de ce festival sont quotidiennement suivis par un public très nombreux que la petite salle du théâtre régional de la capitale des Aurès arrive difficilement à contenir.