Ahmed Ouyahia, le ministre d'Etat directeur de cabinet à la présidence de la République, qui a présenté hier lors d'une conférence de presse les grands axes de l'avant-projet de révision de la Constitution , s'est évertué , comme à son habitude , à défendre le document validé par le président de la République et qui sera examiné par le Conseil des ministres ce mois de janvier. Ahmed Ouyahia, le ministre d'Etat directeur de cabinet à la présidence de la République, qui a présenté hier lors d'une conférence de presse les grands axes de l'avant-projet de révision de la Constitution , s'est évertué , comme à son habitude , à défendre le document validé par le président de la République et qui sera examiné par le Conseil des ministres ce mois de janvier. Selon Ouyahia il est probable que le document en question, qui sera d'abord soumis au Conseil constitutionnel, soit adopté à la mi-février. Ouyahia, reprenant sans doute à la lettre l'esprit de la volonté du chef de l'Etat, a écarté quelque peu l'option référendaire. Selon lui, après bien sûr avis du Conseil constitutionnel, le projet passera soit devant les deux chambres du Parlement réuni en session extraordinaire et dans ce cas aucun amendement ne sera introduit par les parlementaires, soit il suivra la voire normale comme projet de loi et dans ce cas précis le texte pourra être amendé par les députés de l'APN avant d'être soumis par la suite aux sénateurs si, bien sûr, les amendements bénéficient de la majorité requise à la chambre basse du Parlement. Défendant le projet en question en mettant en avant les nouveautés qui vont dans le sens du renforcement de l'Etat de droit et de la démocratie, le directeur de cabinet de la Présidence a néanmoins indiqué qu'il ne s'agit pas d'un changement de la Constitution. A une question sur le pourquoi d'une simple révision et non d'un amendement en profondeur voire carrément une nouvelle Constitution qui confortera l'Etat de droit et la séparation des pouvoirs, le conférencier eut cette réponse : "Ce n'est pas ce régime qui est en place depuis 1962 qui changera la Constitution". En somme, selon lui, "cette révision est renforcée, mais il n'y aura pas de changement de régime". Interpellé sur la nouvelle révision de l'article 74 et au retour à la limitation à deux des mandats présidentiels Ouyahia a indiqué "qu' en 2008 la demande était trop grande autour de la personne du président Bouteflika et ce, de par son passé révolutionnaire" et c'est pourquoi, selon lui, le nombre des mandats a été ouvert permettant au chef de l'Etat de briguer un troisième et puis un quatrième mandat. "Après cela il y eut une levée de boucliers et le Président n'a pas bouché ses oreilles" a indiqué le conférencier en précisant qu'en 2014 sa candidature était "un sacrifice de sa part pour éviter au pays les dangers". Il a aussi justifié le retard mis par le Président pour concrétiser ce projet de révision de la Constitution alors qu'il a affiché sa volonté de le faire depuis pratiquement son accession au pouvoir en 1999. "Il y avait des priorités, comme celle relative au rétablissement de la paix" dira Ouyahia qui n'a pas voulu répondre aux question relatives à l'ancien chef de l'AIS, Madani Mezrag, en indiquant que c'est la presse qui a donné de l'importance à cette question. "Le Président gère le pays et reçoit des hôtes étrangers" a martelé Ouyahia en récusant les propos de l'opposition qui parle constamment de la vacance du pouvoir. Allusion faite à Ali Benflis qui remet à chaque fois sur le tapis ce problème il dira que "la question de la vacance du pouvoir ne peut constituer un programme politique". Il a égratigné l'opposition qui a estimé que l'avant-projet est "un non événement". "On a consulté prsque tout le monde et 70 % des amendements proposés émanent des propositions des uns et des autres" dira-t-il. Enfin Ouyahia, qui a évoqué la question de l'augmentation des prix de l'essence et sa nécessité du fait que l'Algerie importe pour plus de 5 milliards de dollars des produits pétroliers, a écarté l'idée de la dissolution de l'APN . Selon Ouyahia il est probable que le document en question, qui sera d'abord soumis au Conseil constitutionnel, soit adopté à la mi-février. Ouyahia, reprenant sans doute à la lettre l'esprit de la volonté du chef de l'Etat, a écarté quelque peu l'option référendaire. Selon lui, après bien sûr avis du Conseil constitutionnel, le projet passera soit devant les deux chambres du Parlement réuni en session extraordinaire et dans ce cas aucun amendement ne sera introduit par les parlementaires, soit il suivra la voire normale comme projet de loi et dans ce cas précis le texte pourra être amendé par les députés de l'APN avant d'être soumis par la suite aux sénateurs si, bien sûr, les amendements bénéficient de la majorité requise à la chambre basse du Parlement. Défendant le projet en question en mettant en avant les nouveautés qui vont dans le sens du renforcement de l'Etat de droit et de la démocratie, le directeur de cabinet de la Présidence a néanmoins indiqué qu'il ne s'agit pas d'un changement de la Constitution. A une question sur le pourquoi d'une simple révision et non d'un amendement en profondeur voire carrément une nouvelle Constitution qui confortera l'Etat de droit et la séparation des pouvoirs, le conférencier eut cette réponse : "Ce n'est pas ce régime qui est en place depuis 1962 qui changera la Constitution". En somme, selon lui, "cette révision est renforcée, mais il n'y aura pas de changement de régime". Interpellé sur la nouvelle révision de l'article 74 et au retour à la limitation à deux des mandats présidentiels Ouyahia a indiqué "qu' en 2008 la demande était trop grande autour de la personne du président Bouteflika et ce, de par son passé révolutionnaire" et c'est pourquoi, selon lui, le nombre des mandats a été ouvert permettant au chef de l'Etat de briguer un troisième et puis un quatrième mandat. "Après cela il y eut une levée de boucliers et le Président n'a pas bouché ses oreilles" a indiqué le conférencier en précisant qu'en 2014 sa candidature était "un sacrifice de sa part pour éviter au pays les dangers". Il a aussi justifié le retard mis par le Président pour concrétiser ce projet de révision de la Constitution alors qu'il a affiché sa volonté de le faire depuis pratiquement son accession au pouvoir en 1999. "Il y avait des priorités, comme celle relative au rétablissement de la paix" dira Ouyahia qui n'a pas voulu répondre aux question relatives à l'ancien chef de l'AIS, Madani Mezrag, en indiquant que c'est la presse qui a donné de l'importance à cette question. "Le Président gère le pays et reçoit des hôtes étrangers" a martelé Ouyahia en récusant les propos de l'opposition qui parle constamment de la vacance du pouvoir. Allusion faite à Ali Benflis qui remet à chaque fois sur le tapis ce problème il dira que "la question de la vacance du pouvoir ne peut constituer un programme politique". Il a égratigné l'opposition qui a estimé que l'avant-projet est "un non événement". "On a consulté prsque tout le monde et 70 % des amendements proposés émanent des propositions des uns et des autres" dira-t-il. Enfin Ouyahia, qui a évoqué la question de l'augmentation des prix de l'essence et sa nécessité du fait que l'Algerie importe pour plus de 5 milliards de dollars des produits pétroliers, a écarté l'idée de la dissolution de l'APN .