L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP ) est une maladie orpheline grave qui touche les artères pulmonaires. Elle sera au centre de l'intérêt de la première journée de la SAHP le 21 janvier à Alger. L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP ) est une maladie orpheline grave qui touche les artères pulmonaires. Elle sera au centre de l'intérêt de la première journée de la SAHP le 21 janvier à Alger. Cette rencontre scientifique, qui regroupera des experts algériens et étrangers, portera sur l'épidémiologie, le diagnostic et classification, la prise en charge thérapeutique médicale et chirurgicale, les étiologies singulières des HTAP observées dans le groupe de prise en charge en Algérie et le dépistage, les nouvelles recommandations et la stratégie thérapeutique dans les formes sévères. A cet effet, plus de 300 praticiens sont attendus aux travaux de cette journée qui entre dans le cadre de la formation médicale continue. Cette journée permettra de passer en revue les différentes facettes de cette affection grave qui est négligée en Algérie. Et d'évoquer l expérience algérienne celle de la seule unité d hypertension pulmonaire qui existe au CHU de BEO qui est opérationnelle depuis 2007. Pour le Pr Rabah Amrane président de la SAHP : "Maladie rare, l'hypertension pulmonaire (HTP) est une affection grave, de pronostic très sombre. Sans traitement, le taux de mortalité de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), groupe 1 de la classification internationale, est de 48 % à 2,8 ans même quand l'affection est peu symptomatique, et la survie moyenne après diagnostic est estimée à 2,5 – 3,4 ans". Et d'ajouter : "Les causes les plus fréquentes de l'http sont d'abord les affections du coeur gauche, suivies des affections respiratoires ou hypoxiques qui représentent la grande majorité du total. Au Royaume-Uni, la prévalence des HTP est de 97 cas par million d'habitants. Aux Etats-Unis, la mortalité serait de 4,5 à 12,3 pour 100.000 habitants, En Europe, la prévalence de l'HTAP du groupe 1 se situerait entre 15 et 60 cas par million d'habitants, et son incidence de 5 à 10 cas par million. Cette affection, qui touche 2 fois plus la femme que l'homme, atteint le plus souvent la jeune femme en âge de procréer ainsi que les femmes de 50 à 60 ans." L'évolution rapide de cette maladie et son pronostic vital à court terme même chez les patients présentant une symptomatologie modérée exigent un diagnostic et une prise en charge thérapeutique les plus précoces possibles. Plus de 500 patients atteints d'HTP ont ainsi été pris en charge dans les différents services du CHU de Bab-El-Oued (pneumologie, médecine interne), de Béni Messous (cardiologie), de Mustapha (cardiologie), de Blida (cardiologie) et de Bou Ismail depuis 2009. Dans le seul service de pneumologie du CHU de Bab-El-Oued, 120 patients ont été recrutés depuis cette date jusqu'en 2014, en majorité des femmes dont l'âge moyen est de 41 ans. Malgré la sévérité de l'affection au diagnostic puisque 90 % sont de classe fonctionnelle III ou IV, 78 patients ont vu leur état s'améliorer, 13 stabilisés, et 3 patientes atteintes d'HTAP post emboliques ont été opérées et sont guéries, affirme le Pr Amrane. Des traitements efficaces de l'hypertension pulmonaire sont actuellement disponibles. Ils permettent de freiner la détérioration clinique des patients, améliorent la fonction respiratoire, la qualité de vie, et prolongent la survie. L'endartériectomie dans le traitement de la HTP post-embolique proximale est la seule thérapeutique qui guérit la maladie. A côté du traitement conventionnel qui comporte des mesures préventives telles qu'éviter les efforts excessifs, l'altitude et les grossesses, la réalisation des gestes chirurgicaux dans des centres experts, les traitements symptomatiques, la thérapeutique spécifique sera adaptée en fonction du diagnostic étiologique de l'affection et selon sa gravité,. souligne le Pr Amrane... Cette affection grave, mortelle à moyen terme, qui a un pronostic plus sombre que bon nombre de cancers, s'est donc imposée comme problème de santé aux médecins de nombreuses spécialités de nos hôpitaux. Du fait de la complexité de son diagnostic, de sa prise en charge et de sa surveillance, la nécessité d'une collaboration étroite entre tous les médecins impliqués dans la lutte contre cette affection oblige à la multidisciplinarité au niveau local, et à une organisation rigoureuse au niveau national. C'est dire qu'une prise en charge efficiente, par des médecins compétents disposant de tous les moyens diagnostiques et thérapeutiques aboutira de toute évidence à la réduction des délais diagnostiques des malades reconnus à un stade évolutif plus précoce, induisant un traitement plus léger et plus efficace. La mise en place d'un réseau national hiérarchisé de prise en charge de l'HTP qui établira les passerelles indispensables entre les médecins des différents services hospitaliers est actuellement l'objectif principal de la Société algérienne de l'hypertension pulmonaire Cette rencontre scientifique, qui regroupera des experts algériens et étrangers, portera sur l'épidémiologie, le diagnostic et classification, la prise en charge thérapeutique médicale et chirurgicale, les étiologies singulières des HTAP observées dans le groupe de prise en charge en Algérie et le dépistage, les nouvelles recommandations et la stratégie thérapeutique dans les formes sévères. A cet effet, plus de 300 praticiens sont attendus aux travaux de cette journée qui entre dans le cadre de la formation médicale continue. Cette journée permettra de passer en revue les différentes facettes de cette affection grave qui est négligée en Algérie. Et d'évoquer l expérience algérienne celle de la seule unité d hypertension pulmonaire qui existe au CHU de BEO qui est opérationnelle depuis 2007. Pour le Pr Rabah Amrane président de la SAHP : "Maladie rare, l'hypertension pulmonaire (HTP) est une affection grave, de pronostic très sombre. Sans traitement, le taux de mortalité de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), groupe 1 de la classification internationale, est de 48 % à 2,8 ans même quand l'affection est peu symptomatique, et la survie moyenne après diagnostic est estimée à 2,5 – 3,4 ans". Et d'ajouter : "Les causes les plus fréquentes de l'http sont d'abord les affections du coeur gauche, suivies des affections respiratoires ou hypoxiques qui représentent la grande majorité du total. Au Royaume-Uni, la prévalence des HTP est de 97 cas par million d'habitants. Aux Etats-Unis, la mortalité serait de 4,5 à 12,3 pour 100.000 habitants, En Europe, la prévalence de l'HTAP du groupe 1 se situerait entre 15 et 60 cas par million d'habitants, et son incidence de 5 à 10 cas par million. Cette affection, qui touche 2 fois plus la femme que l'homme, atteint le plus souvent la jeune femme en âge de procréer ainsi que les femmes de 50 à 60 ans." L'évolution rapide de cette maladie et son pronostic vital à court terme même chez les patients présentant une symptomatologie modérée exigent un diagnostic et une prise en charge thérapeutique les plus précoces possibles. Plus de 500 patients atteints d'HTP ont ainsi été pris en charge dans les différents services du CHU de Bab-El-Oued (pneumologie, médecine interne), de Béni Messous (cardiologie), de Mustapha (cardiologie), de Blida (cardiologie) et de Bou Ismail depuis 2009. Dans le seul service de pneumologie du CHU de Bab-El-Oued, 120 patients ont été recrutés depuis cette date jusqu'en 2014, en majorité des femmes dont l'âge moyen est de 41 ans. Malgré la sévérité de l'affection au diagnostic puisque 90 % sont de classe fonctionnelle III ou IV, 78 patients ont vu leur état s'améliorer, 13 stabilisés, et 3 patientes atteintes d'HTAP post emboliques ont été opérées et sont guéries, affirme le Pr Amrane. Des traitements efficaces de l'hypertension pulmonaire sont actuellement disponibles. Ils permettent de freiner la détérioration clinique des patients, améliorent la fonction respiratoire, la qualité de vie, et prolongent la survie. L'endartériectomie dans le traitement de la HTP post-embolique proximale est la seule thérapeutique qui guérit la maladie. A côté du traitement conventionnel qui comporte des mesures préventives telles qu'éviter les efforts excessifs, l'altitude et les grossesses, la réalisation des gestes chirurgicaux dans des centres experts, les traitements symptomatiques, la thérapeutique spécifique sera adaptée en fonction du diagnostic étiologique de l'affection et selon sa gravité,. souligne le Pr Amrane... Cette affection grave, mortelle à moyen terme, qui a un pronostic plus sombre que bon nombre de cancers, s'est donc imposée comme problème de santé aux médecins de nombreuses spécialités de nos hôpitaux. Du fait de la complexité de son diagnostic, de sa prise en charge et de sa surveillance, la nécessité d'une collaboration étroite entre tous les médecins impliqués dans la lutte contre cette affection oblige à la multidisciplinarité au niveau local, et à une organisation rigoureuse au niveau national. C'est dire qu'une prise en charge efficiente, par des médecins compétents disposant de tous les moyens diagnostiques et thérapeutiques aboutira de toute évidence à la réduction des délais diagnostiques des malades reconnus à un stade évolutif plus précoce, induisant un traitement plus léger et plus efficace. La mise en place d'un réseau national hiérarchisé de prise en charge de l'HTP qui établira les passerelles indispensables entre les médecins des différents services hospitaliers est actuellement l'objectif principal de la Société algérienne de l'hypertension pulmonaire