Le RCD fait probablement face â une nouvelle crise dont on ne mesure pas encore toute l'ampleur. Hier, en effet, un poids lourd du parti a été exclu de ses rangs. Le RCD fait probablement face â une nouvelle crise dont on ne mesure pas encore toute l'ampleur. Hier, en effet, un poids lourd du parti a été exclu de ses rangs. Il s'agit de Noureddine Aït Hamouda, le fils du colonel martyr Amirouche. C'est ce qui vient d'être confirmé par le bureau régional de Tizi-Ouzou du RCD. Ce dernier a d'ailleurs saisi, par correspondance, toutes les structures locales du parti pour les informer de cette décision. Mais que reproche-t-on à Noureddine Aït Hamouda ? Selon le bureau régional du RCD il aurait mené campagne, lors des dernières élections relatives au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, qui ont eu lieu le 29 décembre dernier, en faveur d'un autre candidat que celui qui représentait le RCD. En effet il a mené campagne en faveur du candidat du FFS qui a d'ailleurs remporté ces élections. Le RCD lui dénie le droit de parler au nom du parti alors qu'il n'est plus structuré depuis 2012. En somme, selon les responsables du bureau régional du RCD, Aït Hamouda n'a aucun lien organique avec le parti depuis cette date et, par voie de conséquence, ne peut se prévaloir de sa qualité de membre. Les responsables du bureau régional du RCD refusent de parler d'exclusion et préfèrent mettre en avant le fait qu'il ne dispose plus de carte de militant depuis 2012. Cette date correspond, faut-il le rappeler, avec le retrait de Said Sadi de la présidence du RCD . Pour l'heure, l'intéressé n'a pas encore réagi à cette décision qui ne manquera certainement pas d'avoir des retombées négatives sur le parti. C'est que le fils du colonel Amirouche n'est pas n'importe qui. Il est en effet considéré comme un des membres fondateurs du parti, créé, rappelons-le, en 1989 après l'ouverture démocratique intervenue après les événements d'octobre 1988. Il a, depuis cette date et de par ses hautes fonctions dans l'état-major, été de tous les combats du parti. Noureddine Aït Hamouda a, par ailleurs, représenté le parti à l'APN durant deux mandats. Il a en effet été élu lors de la législature de 1997-2002 et 2007-2012 et ce, au même titre que Said Sadi. Il a ainsi occupé à plusieurs reprises le poste de vice-président de l'APN. Il est aussi considéré comme un des plus fidèles collaborateurs de l'ancien président du RCD, le docteur Said Sadi. De par cette proximité il a beaucoup aidé l'ancien président du RCD à écrire le livre sur le colonel Amirouche. Un livre qui a fait grand bruit et suscité moult polémiques. Ces dernières années, soit depuis 2012, Aït Hamouda s'est quelque peu éclipsé de la scène politique nationale. Car, à l'exception de quelques conférences centrées essentiellement sur l'histoire de la guerre de Libération nationale, ses apparitions publiques se faisaient rares, mais à chaque apparition publique il ne laissait personne indifférent. En effet, de par son francparler et ses positions tranchées, il suscitait toujours la polémique. Comme lorsqu'il a soutenu, à maintes reprises d'ailleurs, que Messali Hadj était un traître. Aussi sa réaction est fort attendue suite à ce qui semble être une exclusion en bonne et due forme du parti. Il s'agit de Noureddine Aït Hamouda, le fils du colonel martyr Amirouche. C'est ce qui vient d'être confirmé par le bureau régional de Tizi-Ouzou du RCD. Ce dernier a d'ailleurs saisi, par correspondance, toutes les structures locales du parti pour les informer de cette décision. Mais que reproche-t-on à Noureddine Aït Hamouda ? Selon le bureau régional du RCD il aurait mené campagne, lors des dernières élections relatives au renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, qui ont eu lieu le 29 décembre dernier, en faveur d'un autre candidat que celui qui représentait le RCD. En effet il a mené campagne en faveur du candidat du FFS qui a d'ailleurs remporté ces élections. Le RCD lui dénie le droit de parler au nom du parti alors qu'il n'est plus structuré depuis 2012. En somme, selon les responsables du bureau régional du RCD, Aït Hamouda n'a aucun lien organique avec le parti depuis cette date et, par voie de conséquence, ne peut se prévaloir de sa qualité de membre. Les responsables du bureau régional du RCD refusent de parler d'exclusion et préfèrent mettre en avant le fait qu'il ne dispose plus de carte de militant depuis 2012. Cette date correspond, faut-il le rappeler, avec le retrait de Said Sadi de la présidence du RCD . Pour l'heure, l'intéressé n'a pas encore réagi à cette décision qui ne manquera certainement pas d'avoir des retombées négatives sur le parti. C'est que le fils du colonel Amirouche n'est pas n'importe qui. Il est en effet considéré comme un des membres fondateurs du parti, créé, rappelons-le, en 1989 après l'ouverture démocratique intervenue après les événements d'octobre 1988. Il a, depuis cette date et de par ses hautes fonctions dans l'état-major, été de tous les combats du parti. Noureddine Aït Hamouda a, par ailleurs, représenté le parti à l'APN durant deux mandats. Il a en effet été élu lors de la législature de 1997-2002 et 2007-2012 et ce, au même titre que Said Sadi. Il a ainsi occupé à plusieurs reprises le poste de vice-président de l'APN. Il est aussi considéré comme un des plus fidèles collaborateurs de l'ancien président du RCD, le docteur Said Sadi. De par cette proximité il a beaucoup aidé l'ancien président du RCD à écrire le livre sur le colonel Amirouche. Un livre qui a fait grand bruit et suscité moult polémiques. Ces dernières années, soit depuis 2012, Aït Hamouda s'est quelque peu éclipsé de la scène politique nationale. Car, à l'exception de quelques conférences centrées essentiellement sur l'histoire de la guerre de Libération nationale, ses apparitions publiques se faisaient rares, mais à chaque apparition publique il ne laissait personne indifférent. En effet, de par son francparler et ses positions tranchées, il suscitait toujours la polémique. Comme lorsqu'il a soutenu, à maintes reprises d'ailleurs, que Messali Hadj était un traître. Aussi sa réaction est fort attendue suite à ce qui semble être une exclusion en bonne et due forme du parti.