La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est vigoureusement attaquée à ce qu'elle a appelé la "mafia, la minorité, les prédateurs et l'oligarchie". La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s'est vigoureusement attaquée à ce qu'elle a appelé la "mafia, la minorité, les prédateurs et l'oligarchie". Sans doute un peu plus que d'habitude puisque Louisa Haroune s'est complètement déchaînée contre les "ennemis" du pays. Elle a d'ailleurs décrété la mobilisation générale pour faire barrage contre tous ceux qui veulent porter atteinte à la souveraineté nationale et aux acquis du peuple algérien. " Bas les pattes sur l'Etat algérien", "Bas les pattes sur la souveraineté nationale" a-t-elle notamment vociféré hier sur un ton déterminé et ferme. A l'évidence la première responsable du PT, qui animait hier un meeting à la salle Sierra-Maestra d'Alger, s'adressait à ce qu'elle a qualifié à maintes reprises de "prédateurs et de mafias". Menaçante elle lance alors, toujours à l'adresse de cette "minorité", "il est venu le temps de rendre des comptes" au peuple algérien car, a-t-elle encore précisé, "on a décidé de résister. On a décidé d'arrêter la machine infernale de la corruption. On a décidé d'arrêter les mains du crime". Comme ces dernières semaines Louisa Hanoune s'en est principalement pris à la loi de finances 2016 contre laquelle elle n'a cessé de rugir bien avant même qu'elle ne soit adoptée par le Parlement et signée par la suite par le président de la République. Dans ce contexte elle a, de nouveau, critiqué les dispositions les plus litigeuses, notamment l'article 62 qui permet l'ouverture du capital des entreprises publiques et l'article 71 qui autorise le ministre des Finances de geler des projets à travers des "décrets d'ajustement" ou de transférer des budgets d'un secteur vers un autre. "La loi de finances 2016 n'est pas le Coran, elle n'est pas sacrée et elle peut être modifiée par une loi de finances complémentaire" dira Louisa Hanoune en appelant à la mobilisation pour que la voix de la majorité soit entendue. Sur cette loi, qui a suscité une forte polémique et une grande résistance de l'opposition lorsqu'elle est passée à l'APN, Louisa Hanoune a aussi indiqué que " notre priorité aujourd'hui c'est de lutter contre cette loi". Pour Louisa Hanoune, fortement applaudie par l'assistance nombreuse, "cette nouvelle orientation pousse notre pays à la récession". Elle a persisté aussi s'agissant de l'ignorance du président Bouteflika de ce que fait "la mafia et les prédateurs qui ont confisqué le pouvoir et qui sont au service des intérêts estrangers". Car pour elle "si le Président était au courant de cette orientation il aurait rectifié le tir". En somme pour Louisa Hanoune, le chef de l'Etat n'est pas mis au courant de certaines réalités et données et c'est sans doute pourquoi elle a mis en garde contre les conséquences de la hausse des prix qui risquent de déboucher sur une explosion sociale. S'en prenant avec véhémence à ce qu'elle a appelé la "minorité corrompue" qui vit aux dépens de l'écrasante majorité des Algériens et qui squattent les rouages de l'Etat, comme c'est le cas à l'APN et au Sénat, Louisa Hanoune a de nouveau accablé Ali Haddad le président du FCE en révélant qu'il aurait demandé un crédit de 180 milliards de dinars et n'a présenté comme garantie que les marchés publics qu'il a décrochés ou qu'il compte décrocher. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, n'était pas en reste et, sans le citer, elle l'a accusé d'avoir prêté allégeance à la France. Devant Zohra Drif Bitat et Khalida Toumi, Louisa Hanoune a aussi évoqué le groupe des "19-4" qui voulait rencontrer le président en indiquant que la virulente réponse du "pouvoir parallèle atteste de la confiscation du pouvoir du président". Sur la Constitution, qu'elle fortement critiquée, elle dira "que la voie parlementaire au lieu du référendumest une confiscation de la volonté populaire". Notons que Louisa Hanoune, qui a annoncé que son parti révélera sa position dans les prochains jours, a remis au goût du jour une vieille revendication, celle de l'assemblée constituante. Sans doute un peu plus que d'habitude puisque Louisa Haroune s'est complètement déchaînée contre les "ennemis" du pays. Elle a d'ailleurs décrété la mobilisation générale pour faire barrage contre tous ceux qui veulent porter atteinte à la souveraineté nationale et aux acquis du peuple algérien. " Bas les pattes sur l'Etat algérien", "Bas les pattes sur la souveraineté nationale" a-t-elle notamment vociféré hier sur un ton déterminé et ferme. A l'évidence la première responsable du PT, qui animait hier un meeting à la salle Sierra-Maestra d'Alger, s'adressait à ce qu'elle a qualifié à maintes reprises de "prédateurs et de mafias". Menaçante elle lance alors, toujours à l'adresse de cette "minorité", "il est venu le temps de rendre des comptes" au peuple algérien car, a-t-elle encore précisé, "on a décidé de résister. On a décidé d'arrêter la machine infernale de la corruption. On a décidé d'arrêter les mains du crime". Comme ces dernières semaines Louisa Hanoune s'en est principalement pris à la loi de finances 2016 contre laquelle elle n'a cessé de rugir bien avant même qu'elle ne soit adoptée par le Parlement et signée par la suite par le président de la République. Dans ce contexte elle a, de nouveau, critiqué les dispositions les plus litigeuses, notamment l'article 62 qui permet l'ouverture du capital des entreprises publiques et l'article 71 qui autorise le ministre des Finances de geler des projets à travers des "décrets d'ajustement" ou de transférer des budgets d'un secteur vers un autre. "La loi de finances 2016 n'est pas le Coran, elle n'est pas sacrée et elle peut être modifiée par une loi de finances complémentaire" dira Louisa Hanoune en appelant à la mobilisation pour que la voix de la majorité soit entendue. Sur cette loi, qui a suscité une forte polémique et une grande résistance de l'opposition lorsqu'elle est passée à l'APN, Louisa Hanoune a aussi indiqué que " notre priorité aujourd'hui c'est de lutter contre cette loi". Pour Louisa Hanoune, fortement applaudie par l'assistance nombreuse, "cette nouvelle orientation pousse notre pays à la récession". Elle a persisté aussi s'agissant de l'ignorance du président Bouteflika de ce que fait "la mafia et les prédateurs qui ont confisqué le pouvoir et qui sont au service des intérêts estrangers". Car pour elle "si le Président était au courant de cette orientation il aurait rectifié le tir". En somme pour Louisa Hanoune, le chef de l'Etat n'est pas mis au courant de certaines réalités et données et c'est sans doute pourquoi elle a mis en garde contre les conséquences de la hausse des prix qui risquent de déboucher sur une explosion sociale. S'en prenant avec véhémence à ce qu'elle a appelé la "minorité corrompue" qui vit aux dépens de l'écrasante majorité des Algériens et qui squattent les rouages de l'Etat, comme c'est le cas à l'APN et au Sénat, Louisa Hanoune a de nouveau accablé Ali Haddad le président du FCE en révélant qu'il aurait demandé un crédit de 180 milliards de dinars et n'a présenté comme garantie que les marchés publics qu'il a décrochés ou qu'il compte décrocher. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, n'était pas en reste et, sans le citer, elle l'a accusé d'avoir prêté allégeance à la France. Devant Zohra Drif Bitat et Khalida Toumi, Louisa Hanoune a aussi évoqué le groupe des "19-4" qui voulait rencontrer le président en indiquant que la virulente réponse du "pouvoir parallèle atteste de la confiscation du pouvoir du président". Sur la Constitution, qu'elle fortement critiquée, elle dira "que la voie parlementaire au lieu du référendumest une confiscation de la volonté populaire". Notons que Louisa Hanoune, qui a annoncé que son parti révélera sa position dans les prochains jours, a remis au goût du jour une vieille revendication, celle de l'assemblée constituante.