Avant d'enlever les civils, les combattants de l'EI ont tué à Al-Bgheliyeh au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l'OSDH qui a aussi fait état de 42 jihadistes tués. Avant d'enlever les civils, les combattants de l'EI ont tué à Al-Bgheliyeh au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l'OSDH qui a aussi fait état de 42 jihadistes tués. L'organisation Etat islamique (EI) a enlevé au moins 400 civils dans la ville syrienne de Deir Ezzor après y avoir tué des dizaines de personnes, la plupart exécutées, dernière atrocité en date du groupe jihadiste dans le pays en guerre. Alors que la population continue de payer le lourd tribut de la guerre, 40 civils dont huit enfants ont péri samedi dans des raids aériens sur Raqa, bastion de l'EI dans l'est de la Syrie, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le même jour, au moins 400 personnes étaient kidnappées à Al-Bgheliyeh, banlieue nord-ouest de la ville de Deïr Ezzor (Est) et dans des secteurs alentours, selon l'ONG. Tous de confession musulmane sunnite comme l'EI et parmi lesquels "figurent des femmes, des enfants et des membres de familles de combattants prorégime", les 400 civils ont été emmenés vers des régions aux mains de l'EI dans la province éponyme riche en pétrole et dans celle voisine de Raqa, selon l'OSDH. Le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane, a dit craindre que l'EI "n'exécute les civils ou ne réduise les femmes à l'esclavage sexuel comme il l'a fait plusieurs fois dans le passé". Samedi, l'EI a lancé une offensive d'envergure sur plusieurs secteurs de Deir Ezzor, qui lui a permis d'en contrôler environ 60 %. Des combats intermittents opposaient dimanche les jihadistes aux pro-régime, alors que la banlieue d'Al- Bgheliyeh a été la cible de raids de l'aviation de la Russie, alliée fidèle du régime, selon l'OSDH. Avant d'enlever les civils, les combattants de l'EI ont tué à Al- Bgheliyeh au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l'OSDH qui a aussi fait état de 42 jihadistes tués. L'agence officielle syrienne Sana a dénoncé un "massacre" et parlé de "300 civils tués". Si ce bilan était confirmé, il serait l'un des plus élevés pour une seule journée dans ce conflit déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques réclamant des réformes, qui a dégénéré en guerre civile complexe avec plusieurs protagonistes. L'EI, qui a profité du chaos en Syrie pour s'emparer de vastes territoires, est responsable d'atrocités —exécutions, viols, rapts, nettoyage ethnique— aussi bien en Syrie qu'en Irak voisin et a revendiqué de nombreux attentats particulièrement meurtriers dans d'autres pays. Accusé par l'Onu de crimes contre l'Humanité et cible depuis des mois des frappes d'une large coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, le groupe jihadiste a mené plusieurs exécutions de masse en Syrie dans le passé, dont l'une avait coûté la vie à 900 membres de la tribu des Chaitat à Deir Ezzor en 2014. L'organisation ultraradicale a également massacré quelque 200 soldats syriens en août 2014 quand elle avait pris la base militaire de Tabqa dans la province de Raqa, dont le chef-lieu éponyme est la capitale de facto de l'EI. Dans ce bastion jihadiste, 40 civils dont huit enfants ont péri dans des raids aériens. L'OSDH n'était pas en mesure de dire si les raids avaient été menés par les avions russes ou ceux du régime à Raqa. Plus au nord-ouest, dans la province voisine d'Alep, les prorégime ont mis en échec une attaque de l'EI contre leur position près de la ville d'Al-Bab, sous la couverture de raids russes. Les soldats tentent de reprendre Al-Bab à l'EI après s'être emparés de villages alentours et espèrent ainsi affaiblir les jihadistes qui contrôlent une partie de la province d'Alep. L'armée tente en outre "d'élargir sa zone de sécurité autour de la ville" d'Alep divisée et d'empêcher les rebelles notamment islamistes de se réapprovisionner depuis les environs, selon une source de sécurité. Le régime a repris l'offensive après l'intervention militaire le 30 septembre dans le conflit de la Russie. L'organisation Etat islamique (EI) a enlevé au moins 400 civils dans la ville syrienne de Deir Ezzor après y avoir tué des dizaines de personnes, la plupart exécutées, dernière atrocité en date du groupe jihadiste dans le pays en guerre. Alors que la population continue de payer le lourd tribut de la guerre, 40 civils dont huit enfants ont péri samedi dans des raids aériens sur Raqa, bastion de l'EI dans l'est de la Syrie, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le même jour, au moins 400 personnes étaient kidnappées à Al-Bgheliyeh, banlieue nord-ouest de la ville de Deïr Ezzor (Est) et dans des secteurs alentours, selon l'ONG. Tous de confession musulmane sunnite comme l'EI et parmi lesquels "figurent des femmes, des enfants et des membres de familles de combattants prorégime", les 400 civils ont été emmenés vers des régions aux mains de l'EI dans la province éponyme riche en pétrole et dans celle voisine de Raqa, selon l'OSDH. Le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane, a dit craindre que l'EI "n'exécute les civils ou ne réduise les femmes à l'esclavage sexuel comme il l'a fait plusieurs fois dans le passé". Samedi, l'EI a lancé une offensive d'envergure sur plusieurs secteurs de Deir Ezzor, qui lui a permis d'en contrôler environ 60 %. Des combats intermittents opposaient dimanche les jihadistes aux pro-régime, alors que la banlieue d'Al- Bgheliyeh a été la cible de raids de l'aviation de la Russie, alliée fidèle du régime, selon l'OSDH. Avant d'enlever les civils, les combattants de l'EI ont tué à Al- Bgheliyeh au moins 85 civils et 50 combattants prorégime, la plupart exécutés, selon l'OSDH qui a aussi fait état de 42 jihadistes tués. L'agence officielle syrienne Sana a dénoncé un "massacre" et parlé de "300 civils tués". Si ce bilan était confirmé, il serait l'un des plus élevés pour une seule journée dans ce conflit déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations pacifiques réclamant des réformes, qui a dégénéré en guerre civile complexe avec plusieurs protagonistes. L'EI, qui a profité du chaos en Syrie pour s'emparer de vastes territoires, est responsable d'atrocités —exécutions, viols, rapts, nettoyage ethnique— aussi bien en Syrie qu'en Irak voisin et a revendiqué de nombreux attentats particulièrement meurtriers dans d'autres pays. Accusé par l'Onu de crimes contre l'Humanité et cible depuis des mois des frappes d'une large coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, le groupe jihadiste a mené plusieurs exécutions de masse en Syrie dans le passé, dont l'une avait coûté la vie à 900 membres de la tribu des Chaitat à Deir Ezzor en 2014. L'organisation ultraradicale a également massacré quelque 200 soldats syriens en août 2014 quand elle avait pris la base militaire de Tabqa dans la province de Raqa, dont le chef-lieu éponyme est la capitale de facto de l'EI. Dans ce bastion jihadiste, 40 civils dont huit enfants ont péri dans des raids aériens. L'OSDH n'était pas en mesure de dire si les raids avaient été menés par les avions russes ou ceux du régime à Raqa. Plus au nord-ouest, dans la province voisine d'Alep, les prorégime ont mis en échec une attaque de l'EI contre leur position près de la ville d'Al-Bab, sous la couverture de raids russes. Les soldats tentent de reprendre Al-Bab à l'EI après s'être emparés de villages alentours et espèrent ainsi affaiblir les jihadistes qui contrôlent une partie de la province d'Alep. L'armée tente en outre "d'élargir sa zone de sécurité autour de la ville" d'Alep divisée et d'empêcher les rebelles notamment islamistes de se réapprovisionner depuis les environs, selon une source de sécurité. Le régime a repris l'offensive après l'intervention militaire le 30 septembre dans le conflit de la Russie.