L'opposition rejette le projet de révision constitutionnelle. C'est l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), qui regroupe la majorité des partis de l'opposition, qui vient de l'affirmer une fois de plus lors de la réunion tenue avant-hier jeudi au siège du mouvement El Islah. L'opposition rejette le projet de révision constitutionnelle. C'est l'instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), qui regroupe la majorité des partis de l'opposition, qui vient de l'affirmer une fois de plus lors de la réunion tenue avant-hier jeudi au siège du mouvement El Islah. Mais ce n'est certainement pas sur cette question que cette réunion était attendue puisque les partis composant cette coordination se sont déjà exprimés. Il était question surtout, en effet, du prochain congrès de l'opposition. Ce que d'aucuns appellent Mazafran II par référence au premier congrès qui s'est tenu dans cette localité de l'ouest d'Alger le 10 juin 2014, aura finalement lieu le 27 mars prochain. Il était prévu le 18 février, mais le projet de révision constitutionnelle a chamboulé l'agenda de l'opposition. Cette dernière ne voulait pas organiser ce nouveau congrès alors qu'aucune date sur l'adoption du projet de révision constitutionnelle n'est encore connue. Tout ce que l'on sait c'est que le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a indiqué, lors de la conférence de presse où il a dévoilé le projet en question, que ce sera fait à la mi-février. Pour l'heure le projet est entre les mains du Conseixl constitutionnel lequel, sur saisine du président Bouteflika, doit rendre un avis motivé. En tout cas pour l'ICSO ce projet ne répond nullement aux attentes des Algériens et ne va certainement pas contribué à bâtir un Etat démocratique comme demandé par la classe politique. L'ICSO, qui regroupe notamment les partis membres de la coordination pour les libertés démocratiques (CLTD) et ceux affiliés au pôle du changement animé par l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis, a aussi dressé un tableau noir de la situation économique et sociale que traverse le pays suite , notamment , à la chute des prix du pétrole et la flambée des prix qui sont en train de mettre une terrible pression sur les petites et moyennes bourses qui n'en peuvent plus de voir leur pouvoir d'achat dégringoler chaque jour un peu plus. Sur le prochain congrès, sur lequel l'opposition travaille depuis de longs mois, l'on veut sans doute faire mieux et plus que le précédent conclave de Mazafran à Zeralda. L'ambition des initiateurs c'est de pouvoir rassembler toutes les composantes de l'opposition car certains partis politiques, à l'exemple du FFS, du PT ou de AHD 54 , ne semblent pas sur les mêmes longueurs d'ondes que la CLTD ou l'ICSO . Cela est particulièrement le cas du FFS avec lequel les rapports étaient, à un moment donné, exécrables. Les clivages entre la CLTD et le FFS portaient notamment sur l'initiative du parti de feu Hocine Ait Ahmed. L'initiative du FFS de construction d'un consensus national était mal perçue par la CLTD et on se rappelle qu'une bataille rangée a opposée les deux parties. La CLTD accusait le FFS de vouloir contrecarrera son initiative de transition démocratique et de faire le jeu du pouvoir ce que réfutait avec force le plus vieux parti de l'opposition. Cela semble faire partie du passé et les partis de l'opposition veulent rassembler toutes leurs forces afin de faire pression sur le pouvoir. C'est dans cette optique que s'inscrit le prochain congrès dit Mazafran II. Mais ce n'est certainement pas sur cette question que cette réunion était attendue puisque les partis composant cette coordination se sont déjà exprimés. Il était question surtout, en effet, du prochain congrès de l'opposition. Ce que d'aucuns appellent Mazafran II par référence au premier congrès qui s'est tenu dans cette localité de l'ouest d'Alger le 10 juin 2014, aura finalement lieu le 27 mars prochain. Il était prévu le 18 février, mais le projet de révision constitutionnelle a chamboulé l'agenda de l'opposition. Cette dernière ne voulait pas organiser ce nouveau congrès alors qu'aucune date sur l'adoption du projet de révision constitutionnelle n'est encore connue. Tout ce que l'on sait c'est que le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, a indiqué, lors de la conférence de presse où il a dévoilé le projet en question, que ce sera fait à la mi-février. Pour l'heure le projet est entre les mains du Conseixl constitutionnel lequel, sur saisine du président Bouteflika, doit rendre un avis motivé. En tout cas pour l'ICSO ce projet ne répond nullement aux attentes des Algériens et ne va certainement pas contribué à bâtir un Etat démocratique comme demandé par la classe politique. L'ICSO, qui regroupe notamment les partis membres de la coordination pour les libertés démocratiques (CLTD) et ceux affiliés au pôle du changement animé par l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis, a aussi dressé un tableau noir de la situation économique et sociale que traverse le pays suite , notamment , à la chute des prix du pétrole et la flambée des prix qui sont en train de mettre une terrible pression sur les petites et moyennes bourses qui n'en peuvent plus de voir leur pouvoir d'achat dégringoler chaque jour un peu plus. Sur le prochain congrès, sur lequel l'opposition travaille depuis de longs mois, l'on veut sans doute faire mieux et plus que le précédent conclave de Mazafran à Zeralda. L'ambition des initiateurs c'est de pouvoir rassembler toutes les composantes de l'opposition car certains partis politiques, à l'exemple du FFS, du PT ou de AHD 54 , ne semblent pas sur les mêmes longueurs d'ondes que la CLTD ou l'ICSO . Cela est particulièrement le cas du FFS avec lequel les rapports étaient, à un moment donné, exécrables. Les clivages entre la CLTD et le FFS portaient notamment sur l'initiative du parti de feu Hocine Ait Ahmed. L'initiative du FFS de construction d'un consensus national était mal perçue par la CLTD et on se rappelle qu'une bataille rangée a opposée les deux parties. La CLTD accusait le FFS de vouloir contrecarrera son initiative de transition démocratique et de faire le jeu du pouvoir ce que réfutait avec force le plus vieux parti de l'opposition. Cela semble faire partie du passé et les partis de l'opposition veulent rassembler toutes leurs forces afin de faire pression sur le pouvoir. C'est dans cette optique que s'inscrit le prochain congrès dit Mazafran II.