La guerre des mots qui dure depuis quelques semaines semble avoir pris fin. En tout cas le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, a sifflé la fin des hostilités. La guerre des mots qui dure depuis quelques semaines semble avoir pris fin. En tout cas le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, a sifflé la fin des hostilités. C'est en effet à partir de Skikda, où il a animé hier un meeting, que le chef de file du RND a mis fin à cette guéguerre. Ouyahia a, ainsi, déjoué tous les pronostics qui prédisaient la poursuite de la passe d'armes entre les deux partis politiques. En effet, contrairement aux attentes, il a tenu à calmer le jeu avec le vieux parti et son secrétaire général, Amar Saadani. Mieux il a nié l'existence de cette guéguerre en accusant l'opposition de propager cette rumeur. "Les gens qui ont exploité le vent du printemps arabe pour casser l'Algérie veulent faire croire qu'il y a une guerre entre le FLN et le RND. Ils veulent que je réponde à Saadani et au FLN d'ici" a indiqué le chef de file du RND. Peine perdue semblait dire Ouyahia puisque, a-t-il ajouté, "le FLN reste un allié stratégique. Mes salutations fraternelles et militantes aux militants du FLN et à son secrétaire général, Amar Saadani". Des propos qui ne souffrent d'aucune équivoque quant à la volonté d'Ahmed Ouyahia de tourner la page de la guéguerre avec le FLN, qui a fait les choux gras de la presse nationale ces dernières semaines. Une guéguerre qui a bel et bien existé et n'est nullement une simple invention de l'opposition, comme a bien voulu le faire accroire, hier, le premier responsable du RND. On rappelle dans ce cadre deux événements sur lesquels les deux partis ont polémiqué. Lors des dernières élections sénatoriales, le FLN et le RND ont tous deux crié victoire. Ces élections ont été certes remportées par le FLN, mais le RND restait majoritaire au Conseil de la nation. C'est en tout cas ce que soutenait le RND par le biais de ses responsables. Une thèse réfutée avec force par le vieux parti qui invoquait le ralliement de plusieurs sénateurs indépendants pour contredire la version du RND. Cette passe d'armes a favorisé le blocage de la deuxième Chambre du Parlement qui n'a pu, par voie de conséquence, procéder à l'installation de ses structures. Il a fallu plusieurs rounds de tractations et une certaine perspicacité du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour que le conflit prenne fin. Le dernier mot est enfin revenu au FLN, il faut le préciser, puisque le vieux parti a eu la part du lion dans les structures de la Chambre haute. Les deux partis se sont aussi affrontés lorsque les propos d'Ahmed Ouyahia, qui animait une conférence de presse en sa qualité de directeur de cabinet de la présidence de la République, ont fortement déplu au FLN. Ouyahia avait indiqué, à propos de l'article 77 de la Constitution, que le Président n'est pas obligé de consulter les partis pour nommer le Premier ministre. "Ouyahia a parlé en tant que secrétaire général du RND" a répliqué Amar Saadani. C'est dire combien les deux partis ont animé la chronique ces dernières semaines. Cela dit, sur un autre registre, Ouyahia a épinglé l'opposition. Il semble affectionner cet exercice puisqu'il ne rate plus aucune occasion pour s'en prendre aux partis d'opposition. Ace propos il a défendu les dispositions de la loi de finances 2016, laquelle a été particulièrement critiquée par l'opposition. Une opposition qu'il a soupçonné de vouloir faire manipuler la rue pour la faire bouger. "Malgré la fin de l'épisode du printemps arabe, son virus demeure. Des gens veulent déstabiliser le pays » dira, en effet, Ouyahia." C'est en effet à partir de Skikda, où il a animé hier un meeting, que le chef de file du RND a mis fin à cette guéguerre. Ouyahia a, ainsi, déjoué tous les pronostics qui prédisaient la poursuite de la passe d'armes entre les deux partis politiques. En effet, contrairement aux attentes, il a tenu à calmer le jeu avec le vieux parti et son secrétaire général, Amar Saadani. Mieux il a nié l'existence de cette guéguerre en accusant l'opposition de propager cette rumeur. "Les gens qui ont exploité le vent du printemps arabe pour casser l'Algérie veulent faire croire qu'il y a une guerre entre le FLN et le RND. Ils veulent que je réponde à Saadani et au FLN d'ici" a indiqué le chef de file du RND. Peine perdue semblait dire Ouyahia puisque, a-t-il ajouté, "le FLN reste un allié stratégique. Mes salutations fraternelles et militantes aux militants du FLN et à son secrétaire général, Amar Saadani". Des propos qui ne souffrent d'aucune équivoque quant à la volonté d'Ahmed Ouyahia de tourner la page de la guéguerre avec le FLN, qui a fait les choux gras de la presse nationale ces dernières semaines. Une guéguerre qui a bel et bien existé et n'est nullement une simple invention de l'opposition, comme a bien voulu le faire accroire, hier, le premier responsable du RND. On rappelle dans ce cadre deux événements sur lesquels les deux partis ont polémiqué. Lors des dernières élections sénatoriales, le FLN et le RND ont tous deux crié victoire. Ces élections ont été certes remportées par le FLN, mais le RND restait majoritaire au Conseil de la nation. C'est en tout cas ce que soutenait le RND par le biais de ses responsables. Une thèse réfutée avec force par le vieux parti qui invoquait le ralliement de plusieurs sénateurs indépendants pour contredire la version du RND. Cette passe d'armes a favorisé le blocage de la deuxième Chambre du Parlement qui n'a pu, par voie de conséquence, procéder à l'installation de ses structures. Il a fallu plusieurs rounds de tractations et une certaine perspicacité du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour que le conflit prenne fin. Le dernier mot est enfin revenu au FLN, il faut le préciser, puisque le vieux parti a eu la part du lion dans les structures de la Chambre haute. Les deux partis se sont aussi affrontés lorsque les propos d'Ahmed Ouyahia, qui animait une conférence de presse en sa qualité de directeur de cabinet de la présidence de la République, ont fortement déplu au FLN. Ouyahia avait indiqué, à propos de l'article 77 de la Constitution, que le Président n'est pas obligé de consulter les partis pour nommer le Premier ministre. "Ouyahia a parlé en tant que secrétaire général du RND" a répliqué Amar Saadani. C'est dire combien les deux partis ont animé la chronique ces dernières semaines. Cela dit, sur un autre registre, Ouyahia a épinglé l'opposition. Il semble affectionner cet exercice puisqu'il ne rate plus aucune occasion pour s'en prendre aux partis d'opposition. Ace propos il a défendu les dispositions de la loi de finances 2016, laquelle a été particulièrement critiquée par l'opposition. Une opposition qu'il a soupçonné de vouloir faire manipuler la rue pour la faire bouger. "Malgré la fin de l'épisode du printemps arabe, son virus demeure. Des gens veulent déstabiliser le pays » dira, en effet, Ouyahia."