La frappe aérienne américaine contre une enclave de Daech en Libye est un signe avant-coureur d'une guerre qui s'annonce dans la région. Pour l'Algérie qui milite pour une solution politique, une intervention militaire dans ce pays sera un chaos. La frappe aérienne américaine contre une enclave de Daech en Libye est un signe avant-coureur d'une guerre qui s'annonce dans la région. Pour l'Algérie qui milite pour une solution politique, une intervention militaire dans ce pays sera un chaos. Le bombardement d'un site qui serait un camp d'entraînement pour le groupe Daech situé à Sabrata non loin de Tripoli a été exécuté par les forces aériennes américaines avant-hier à l'aube. Une opération qui n'a pas été autorisée par l'Onu ni par le gouvernement libyen lui-même. L'information qui a été relayée par plusieurs sites électroniques a été rapportée par le New York Times qui a évoqué "une frappe dans un camp de Daech visait le chef de ce groupe Nouredine Chouchane de nationalité tunisienne". Le Pentagone a justifié cette intervention en considérant que ce chef terroriste était responsable de l'attentat qui a fait tuer l'ambassadeur américain Christopher Stevens en 2012 et également perpétré les attentats contre le musée de Bardo en Tunisie. Toutefois, on ne sait pas si ce chef terroriste a été tué d'autant que selon le Pentagone, il y a la probabilité qu'il serait éliminé. Mais ce bombardement qui a surpris la communauté internationale a fait son lot de morts parmi les civils. Jusque-là, aucun chiffre n'a été avancé et il serait certain selon un média électronique algérien que des citoyens algériens et tunisiens figurent parmi les victimes. L'administration américaine qui tente d'anticiper une intervention militaire en Libye est soutenue grandement par l'Otan et autres va-t-en guerre qui considèrent depuis quelques semaines que ce pays abrite une importante base du groupe Daech estimé entre 2000 et 3000 combattants et qui regroupe en son sein diverses membres de plusieurs nationalités. Pour le moment, la coalition entend s'élargir à d'autres pays comme l'Egypte qui a donné son quitus à la guerre. Dans les coulisses de l'Union européenne, des sources affirment que l'intervention militaire est une question de jours. L'Algérie prépare son bouclier de défense Une première frappe en Libye est synonyme chez les experts comme une guerre qui laissera forcément des séquelles et aura comme d'habitude les dommages collatéraux. Pour l'Algérie, il y a une inquiétude grandissante depuis que les bruits de botte se sont fait entendre chez la coalition internationale avec à sa tête les USA qui mènent un front guerrier contre Daech et consorts. L'Algérie considère que toute logique de guerre est "ruineuse" du moment que la Libye tente de sortir de sa crise par le biais d'une solution politique et pacifique à la fois. Mais face aux difficultés dont fait preuve le nouveau gouvernement de Faiz Seradj, il est à noter que tout effort de guerre dans un pays complexe comme la Libye, a des retombées sur ces voisins et particulièrement l'Algérie. Depuis le début de l'année 2016, l'Algérie a renforcé ses frontières par ses troupes militaires et maintient un niveau d'alerte maximal face aux tentatives de la mobilité des groupes terroristes qui seraient amenés à pénétrer sur le territoire national. Ces mesures de protection s'inscrivent dans une logique qui veut que le champ de la guerre ne s'étendra pas au-delà de nos frontières. Les différents experts algériens et même internationaux ont toujours mis en garde contre "l'interventionnisme militaire" dans des pays qui abritent des groupes ou factions terroristes résultant depuis de ce qu'on appelle le "chaos arabe" substitut d'un « printemps arabe » aux conséquences néfastes sur ces pays. La diplomatie algérienne qui reste très active sur ce sujet, n'a eu de cesse de marteler que la Libye n'a pas besoin d'une guerre de l'extérieur et plutôt d'un soutien pour créer un Etat stable où toutes les composantes libyennes y participent. Il y a quelques jours, la première visite du nouveau chef du gouvernement libyen Saradj à Alger a été perçue comme un soutien logique à un gouvernement d'union nationale qui reste à construire. Il reste que dans cette équation, le parlement de Tobrouk est foncièrement contre ce nouveau gouvernement. On attendra probablement la prochaine réunion de mardi qui verra la participation du parlement de Tobrouk et celui de Tripoli pour peaufiner la liste des membres du gouvernement qui seront issus de plusieurs régions. Le bombardement d'un site qui serait un camp d'entraînement pour le groupe Daech situé à Sabrata non loin de Tripoli a été exécuté par les forces aériennes américaines avant-hier à l'aube. Une opération qui n'a pas été autorisée par l'Onu ni par le gouvernement libyen lui-même. L'information qui a été relayée par plusieurs sites électroniques a été rapportée par le New York Times qui a évoqué "une frappe dans un camp de Daech visait le chef de ce groupe Nouredine Chouchane de nationalité tunisienne". Le Pentagone a justifié cette intervention en considérant que ce chef terroriste était responsable de l'attentat qui a fait tuer l'ambassadeur américain Christopher Stevens en 2012 et également perpétré les attentats contre le musée de Bardo en Tunisie. Toutefois, on ne sait pas si ce chef terroriste a été tué d'autant que selon le Pentagone, il y a la probabilité qu'il serait éliminé. Mais ce bombardement qui a surpris la communauté internationale a fait son lot de morts parmi les civils. Jusque-là, aucun chiffre n'a été avancé et il serait certain selon un média électronique algérien que des citoyens algériens et tunisiens figurent parmi les victimes. L'administration américaine qui tente d'anticiper une intervention militaire en Libye est soutenue grandement par l'Otan et autres va-t-en guerre qui considèrent depuis quelques semaines que ce pays abrite une importante base du groupe Daech estimé entre 2000 et 3000 combattants et qui regroupe en son sein diverses membres de plusieurs nationalités. Pour le moment, la coalition entend s'élargir à d'autres pays comme l'Egypte qui a donné son quitus à la guerre. Dans les coulisses de l'Union européenne, des sources affirment que l'intervention militaire est une question de jours. L'Algérie prépare son bouclier de défense Une première frappe en Libye est synonyme chez les experts comme une guerre qui laissera forcément des séquelles et aura comme d'habitude les dommages collatéraux. Pour l'Algérie, il y a une inquiétude grandissante depuis que les bruits de botte se sont fait entendre chez la coalition internationale avec à sa tête les USA qui mènent un front guerrier contre Daech et consorts. L'Algérie considère que toute logique de guerre est "ruineuse" du moment que la Libye tente de sortir de sa crise par le biais d'une solution politique et pacifique à la fois. Mais face aux difficultés dont fait preuve le nouveau gouvernement de Faiz Seradj, il est à noter que tout effort de guerre dans un pays complexe comme la Libye, a des retombées sur ces voisins et particulièrement l'Algérie. Depuis le début de l'année 2016, l'Algérie a renforcé ses frontières par ses troupes militaires et maintient un niveau d'alerte maximal face aux tentatives de la mobilité des groupes terroristes qui seraient amenés à pénétrer sur le territoire national. Ces mesures de protection s'inscrivent dans une logique qui veut que le champ de la guerre ne s'étendra pas au-delà de nos frontières. Les différents experts algériens et même internationaux ont toujours mis en garde contre "l'interventionnisme militaire" dans des pays qui abritent des groupes ou factions terroristes résultant depuis de ce qu'on appelle le "chaos arabe" substitut d'un « printemps arabe » aux conséquences néfastes sur ces pays. La diplomatie algérienne qui reste très active sur ce sujet, n'a eu de cesse de marteler que la Libye n'a pas besoin d'une guerre de l'extérieur et plutôt d'un soutien pour créer un Etat stable où toutes les composantes libyennes y participent. Il y a quelques jours, la première visite du nouveau chef du gouvernement libyen Saradj à Alger a été perçue comme un soutien logique à un gouvernement d'union nationale qui reste à construire. Il reste que dans cette équation, le parlement de Tobrouk est foncièrement contre ce nouveau gouvernement. On attendra probablement la prochaine réunion de mardi qui verra la participation du parlement de Tobrouk et celui de Tripoli pour peaufiner la liste des membres du gouvernement qui seront issus de plusieurs régions.