L'Italie a donné son accord à l'utilisation au cas par cas de drones déployés sur la base américaine de Sigonella, en Sicile, pour combattre l'organisation Etat islamique (EI) en Libye, a déclaré la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti. L'Italie a donné son accord à l'utilisation au cas par cas de drones déployés sur la base américaine de Sigonella, en Sicile, pour combattre l'organisation Etat islamique (EI) en Libye, a déclaré la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti. Les Américains "devront demander (une autorisation, ndlr) à notre gouvernement chaque fois qu'ils voudront utiliser un moyen en partance de Sigonella", a précisé la ministre dans une interview mardi au quotidien Il Messaggero. Ces frappes seront limitées aux opérations nécessaires "en dernier ressort pour la protection des installations et du personnel américain et de toute la coalition en Libye et dans toute la zone", a ajouté Mme Pinotti. "Ce n'est pas une décision liée à une accélération concernant la Libye, où plusieurs pays occidentaux envisagent une intervention armée pour contrer l'avancée de l'EI", a-t-elle insisté. "Jusqu'à présent, les drones n'ont pas été utilisés dans des interventions armées et nous n'avons reçu aucune demande en ce sens et aucune décision opérationnelle n'a été prise", a ajouté la ministre. Base aérienne américaine depuis la fin des années 1950, Sigonella est également utilisée par l'Otan. L'Italie, le pays européen le plus proche de la Libye et le plus exposé aux flux migratoires et aux risques d'infiltrations terroristes, a adopté une approche prudente face à la crise dans ce pays, dont elle est une ancienne puissance coloniale. Rome se dit prête à prendre la tête d'une intervention militaire en Libye, mais uniquement sous mandat de l'Onu et à la requête d'un gouvernement d'union nationale sur lequel le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale doit se prononcer ce mardi. Vendredi, des avions de combat américains partis du Royaume-Uni ont bombardé un camp d'entraînement de l'EI près de Sabrata, à l'ouest de Tripoli. Selon le Pentagone, le raid a fait plusieurs dizaines de morts dont Noureddine Chouchane, décrit comme un cadre opérationnel de l'EI, qui serait derrière deux récentes attaques en Tunisie, celles du musée du Bardo (22 morts) et sur une plage et dans un hôtel près de Sousse (38 morts). Les Américains "devront demander (une autorisation, ndlr) à notre gouvernement chaque fois qu'ils voudront utiliser un moyen en partance de Sigonella", a précisé la ministre dans une interview mardi au quotidien Il Messaggero. Ces frappes seront limitées aux opérations nécessaires "en dernier ressort pour la protection des installations et du personnel américain et de toute la coalition en Libye et dans toute la zone", a ajouté Mme Pinotti. "Ce n'est pas une décision liée à une accélération concernant la Libye, où plusieurs pays occidentaux envisagent une intervention armée pour contrer l'avancée de l'EI", a-t-elle insisté. "Jusqu'à présent, les drones n'ont pas été utilisés dans des interventions armées et nous n'avons reçu aucune demande en ce sens et aucune décision opérationnelle n'a été prise", a ajouté la ministre. Base aérienne américaine depuis la fin des années 1950, Sigonella est également utilisée par l'Otan. L'Italie, le pays européen le plus proche de la Libye et le plus exposé aux flux migratoires et aux risques d'infiltrations terroristes, a adopté une approche prudente face à la crise dans ce pays, dont elle est une ancienne puissance coloniale. Rome se dit prête à prendre la tête d'une intervention militaire en Libye, mais uniquement sous mandat de l'Onu et à la requête d'un gouvernement d'union nationale sur lequel le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale doit se prononcer ce mardi. Vendredi, des avions de combat américains partis du Royaume-Uni ont bombardé un camp d'entraînement de l'EI près de Sabrata, à l'ouest de Tripoli. Selon le Pentagone, le raid a fait plusieurs dizaines de morts dont Noureddine Chouchane, décrit comme un cadre opérationnel de l'EI, qui serait derrière deux récentes attaques en Tunisie, celles du musée du Bardo (22 morts) et sur une plage et dans un hôtel près de Sousse (38 morts).