Entre le pouvoir et l'opposition le fossé ne cesse d'aller s'élargissant. Les partis d'opposition durcissent, en effet, le ton à l'égard du pouvoir accusé de tous les maux dont souffre le pays. Hier c'est le RCD et le parti de Talaie El Houryat (Avantgarde des libertés), le parti que dirige Ali Benflis, qui sont ainsi montés au créneau. Fidèle à son langage radical le RCD n'a pas fait dans la demi-mesure. Entre le pouvoir et l'opposition le fossé ne cesse d'aller s'élargissant. Les partis d'opposition durcissent, en effet, le ton à l'égard du pouvoir accusé de tous les maux dont souffre le pays. Hier c'est le RCD et le parti de Talaie El Houryat (Avantgarde des libertés), le parti que dirige Ali Benflis, qui sont ainsi montés au créneau. Fidèle à son langage radical le RCD n'a pas fait dans la demi-mesure. Le communiqué rendu public à l'issue de la réunion de son secrétariat national est cinglant. Le RCD met en avant la difficulté financière du pays suite à la dégringolade des prix du pétrole et tire la sonnette d'alarme en reprochant au pouvoir d'avoir "aggravé la dépendance" du pays à l'égard des hydrocarbures. "Les quelques subsides épargnées pendant une quinzaine d'années fondent plus vite que prévu devant les tares et les précarités d'une gestion approximative et l'acharnement des clientèles à maintenir leurs statuts" note le communiqué du RCD. Ce dernier parti fait allusion aux réserves de change du pays fortement sollicitées par le gouvernement pour faire face à la chute des prix du pétrole. Les réserves de change s'amenuisent au fur et à mesure depuis le début de cette crise pétrolière et financière. Le RCD estime en outre que "les péripéties liées à la suppression des franchises douanières contenues dans la note du Premier ministre qui signifie en clair la dénonciation de l'Accord d'association avec l'Union européenne, renseigne sur la panique et probablement des incompétences graves dans les centres de décisions". Il est vrai que cette question a suscité des réactions en chaîne, ce qui a amené le gouvernement, par le biais des Douanes algeriennes, à faire des précisions niant par là-même la remise en cause de l'accord d'association avec l'UE. En somme pour le RCD, il y a effectivement menace de banqueroute financière. Il tire par conséquent la sonnette d'alarme s'adossant à une éventuelle explosion sociale des suites de l'incapacité du gouvernement de faire face à la demande sociale, la marginalisation des syndicats autonomes et la caporalisation de l'UGTA devenue une coquille vide. Le premier responsable du parti Talaie El Houriat, Ali Benflis, a presque abondé dans le même sens. De Chlef où il a animé une rencontre avec les militants et les cadres de son parti Benflis a, lui aussi, tiré à boulets rouges sur le pouvoir en s'interrogeant notamment sur la nature du régime politique algérien en estimant qu'il était "inclassable". "Nos experts se sont demandés si notre régime politique était de type présidentiel et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type présidentialiste et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type semi-présidentiel et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type parlementaire et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était un régime d'assemblée et ils ont conclu que non. Ils se sont donc retrouvés dans l'impossibilité de classer notre régime politique dans quelque catégorie que ce soit parmi tous les régimes politiques connus dans le monde. En conséquence ils ont dû trouver une solution à ce dilemme et ils ont qualifié le régime politique algérien d'hyper-présidentialiste" a souligné l'ancien chef de gouvernement. Il a estimé que le régime algérien est basé sur "le culte de la personnalité". Et à Ali Benflis de remettre sur la table la question chère à l'opposition, celle d'une transition démocratique. "Nous réclamons une transition démocratique pour notre pays, car c'est d'elle que viendra la fin de l'immobilisme, de la stagnation et de la régression." Le communiqué rendu public à l'issue de la réunion de son secrétariat national est cinglant. Le RCD met en avant la difficulté financière du pays suite à la dégringolade des prix du pétrole et tire la sonnette d'alarme en reprochant au pouvoir d'avoir "aggravé la dépendance" du pays à l'égard des hydrocarbures. "Les quelques subsides épargnées pendant une quinzaine d'années fondent plus vite que prévu devant les tares et les précarités d'une gestion approximative et l'acharnement des clientèles à maintenir leurs statuts" note le communiqué du RCD. Ce dernier parti fait allusion aux réserves de change du pays fortement sollicitées par le gouvernement pour faire face à la chute des prix du pétrole. Les réserves de change s'amenuisent au fur et à mesure depuis le début de cette crise pétrolière et financière. Le RCD estime en outre que "les péripéties liées à la suppression des franchises douanières contenues dans la note du Premier ministre qui signifie en clair la dénonciation de l'Accord d'association avec l'Union européenne, renseigne sur la panique et probablement des incompétences graves dans les centres de décisions". Il est vrai que cette question a suscité des réactions en chaîne, ce qui a amené le gouvernement, par le biais des Douanes algeriennes, à faire des précisions niant par là-même la remise en cause de l'accord d'association avec l'UE. En somme pour le RCD, il y a effectivement menace de banqueroute financière. Il tire par conséquent la sonnette d'alarme s'adossant à une éventuelle explosion sociale des suites de l'incapacité du gouvernement de faire face à la demande sociale, la marginalisation des syndicats autonomes et la caporalisation de l'UGTA devenue une coquille vide. Le premier responsable du parti Talaie El Houriat, Ali Benflis, a presque abondé dans le même sens. De Chlef où il a animé une rencontre avec les militants et les cadres de son parti Benflis a, lui aussi, tiré à boulets rouges sur le pouvoir en s'interrogeant notamment sur la nature du régime politique algérien en estimant qu'il était "inclassable". "Nos experts se sont demandés si notre régime politique était de type présidentiel et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type présidentialiste et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type semi-présidentiel et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était de type parlementaire et ils ont conclu que non. Ils se sont demandés si notre régime politique était un régime d'assemblée et ils ont conclu que non. Ils se sont donc retrouvés dans l'impossibilité de classer notre régime politique dans quelque catégorie que ce soit parmi tous les régimes politiques connus dans le monde. En conséquence ils ont dû trouver une solution à ce dilemme et ils ont qualifié le régime politique algérien d'hyper-présidentialiste" a souligné l'ancien chef de gouvernement. Il a estimé que le régime algérien est basé sur "le culte de la personnalité". Et à Ali Benflis de remettre sur la table la question chère à l'opposition, celle d'une transition démocratique. "Nous réclamons une transition démocratique pour notre pays, car c'est d'elle que viendra la fin de l'immobilisme, de la stagnation et de la régression."