En Algérie, le tabac provoque la mort de 15.000 personnes par an. Le professeur Nibouche appelle à la proclamation d'un Plan national antitabac. En Algérie, le tabac provoque la mort de 15.000 personnes par an. Le professeur Nibouche appelle à la proclamation d'un Plan national antitabac. Perçu comme fléau et problématique de santé publique, la consommation de tabac en Algérie, à l'origine de 35% des cancers diagnostiqués, est responsable de la mort prématurée de 15.000 personnes, chaque année. Pour le professeur Djamal Eddine Nibouche, chef du service de cardiologie à l'hôpital Nafissa Hamoud d'Alger (exhopital Parnet, Hussein Dey), les pathologies imputables à la consommation de cigarettes sont considérées comme un problème de santé majeur dans le pays. « Le tabac, dit-il, est devenu une drogue très facile d'accès ». Perçu comme fléau et problématique de santé publique, la consommation de tabac en Algérie, à l'origine de 35% des cancers diagnostiqués, est responsable de la mort prématurée de 15.000 personnes, chaque année. Reçu, hier , à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce praticien tient à attirer l'attention sur le danger pernicieux que représente la consommation de ce produit, particulièrement pour la population juvénile, en raison de la facilité avec laquelle il peut être acquis auprès des buralistes. Citant des statistiques, le professeur Nibouche relève que 20% des jeunes fumeurs ont été répertoriés en milieu scolaire, appelant les pouvoirs publics à réprimer pénalement la vente de tabac aux mineurs. Il relève, aussi, que le tabagisme est en train de prendre de l'ampleur parmi les femmes. « En Algérie, indique-t-il, nous sommes passés des maladies de la misère, à celles observées dans les pays développés où se sont étendues les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l'hypertension, dont la cigarette représente l'une des principales causes ». De la lutte contre le tabagisme, ce praticien estime qu'elle doit prendre en compte des aspects pluridisciplinaires dont le plus important, selon lui, réside dans l'éducation de la société. « C'est, estime-t-il, un problème de civisme et de respect d'autrui, vis-à-vis duquel, ajoute-t-il, aucun effort n'a encore été entrepris ». Appelant à la proclamation d'un Plan national anti-tabac, à l'exemple de celui institué pour mener la lutte contre le cancer, le professeur Nibouche propose, en outre, la création de services de sevrage tabagique et la formation de médecins spécialisés en tabacologie chargés de les animer. Perçu comme fléau et problématique de santé publique, la consommation de tabac en Algérie, à l'origine de 35% des cancers diagnostiqués, est responsable de la mort prématurée de 15.000 personnes, chaque année. Pour le professeur Djamal Eddine Nibouche, chef du service de cardiologie à l'hôpital Nafissa Hamoud d'Alger (exhopital Parnet, Hussein Dey), les pathologies imputables à la consommation de cigarettes sont considérées comme un problème de santé majeur dans le pays. « Le tabac, dit-il, est devenu une drogue très facile d'accès ». Perçu comme fléau et problématique de santé publique, la consommation de tabac en Algérie, à l'origine de 35% des cancers diagnostiqués, est responsable de la mort prématurée de 15.000 personnes, chaque année. Reçu, hier , à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce praticien tient à attirer l'attention sur le danger pernicieux que représente la consommation de ce produit, particulièrement pour la population juvénile, en raison de la facilité avec laquelle il peut être acquis auprès des buralistes. Citant des statistiques, le professeur Nibouche relève que 20% des jeunes fumeurs ont été répertoriés en milieu scolaire, appelant les pouvoirs publics à réprimer pénalement la vente de tabac aux mineurs. Il relève, aussi, que le tabagisme est en train de prendre de l'ampleur parmi les femmes. « En Algérie, indique-t-il, nous sommes passés des maladies de la misère, à celles observées dans les pays développés où se sont étendues les maladies cardiovasculaires, le diabète ou l'hypertension, dont la cigarette représente l'une des principales causes ». De la lutte contre le tabagisme, ce praticien estime qu'elle doit prendre en compte des aspects pluridisciplinaires dont le plus important, selon lui, réside dans l'éducation de la société. « C'est, estime-t-il, un problème de civisme et de respect d'autrui, vis-à-vis duquel, ajoute-t-il, aucun effort n'a encore été entrepris ». Appelant à la proclamation d'un Plan national anti-tabac, à l'exemple de celui institué pour mener la lutte contre le cancer, le professeur Nibouche propose, en outre, la création de services de sevrage tabagique et la formation de médecins spécialisés en tabacologie chargés de les animer.