Les éleveurs du bétail ovin et bovin se sont réunis récemment pour mettre de l'ordre dans les problèmes que rencontre la filière. La cherté de l'aliment en foins et fourrages et le manque de pâturage pèsent encore surune filière qui peine à se moderniser. Les éleveurs du bétail ovin et bovin se sont réunis récemment pour mettre de l'ordre dans les problèmes que rencontre la filière. La cherté de l'aliment en foins et fourrages et le manque de pâturage pèsent encore surune filière qui peine à se moderniser. Les 200.000 éleveurs que compte l'Algérie sont excédés par les contraintes qui continuent de mettre en difficulté la branche de l'élevage. Avec le ministre de l'Agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi, une rencontre a été organisée dans laquelle plusieurs représentants de la filière ont tenu à signifier leur inquiétude quant aux problèmes qu'ils rencontrent. En premier lieu, l'envolée des prix contraint les éleveurs à céder leur bétail à des prix plus chers. Il est à retenir que la botte de foin est cédée entre 1500 et 1700 DA et la botte de paille est à 1200 DA. Le prix du quintal de l'orge est cédée également à 4000 DA poussant certains éleveurs soit abandonner le créneau ou à vendre leur cheptel pour de modiques sommes. L'autre problème signalé est celui des spéculateurs qui se nichent dans un marché mettant défiant les lois et l'organisation du marché. Evoquant la situation de la filière, le présidentde la fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djillali a déploré les difficultés auxquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l'eau dans certaines régions steppiques et sahariennes. La sécheresse qui s'est abattue pour les derniers mois a en effet rétréci les pâturages nécessaires pour le broutage des cheptels ovins. Les maladies qui guettent également ces cheptels menacent de décimer des pans entiers suite au manque de vaccins et le peu de contrôle des vétérinaires à ce sujet. La situation embarrassante a mis les autorités devant le fait accompli en réalisant que seul un redressement de la filière est la seule voie qui s'offre. Pour un premier temps, le ministre a promis que les rencontres régionales vont se poursuivre dans les prochaines semaines pour établir un plan de sauvetage de la filière. Les différents représentants de la filière ont défini avec le ministère de l'Agriculture une approche de terrain pour recenser et évaluer les contraintes en les éliminant tour à tour. L'une des recommandations qui a été faite par les éleveurs consiste à créer les conditions réelles de l'investissement dans la filière. Au lieu d'un mode artisanal suivi actuellement, la modernisation avec des équipements de surveillance du bétail, des écuries construites selon les normes, l'application d'une mercuriale des prix pour faire disparaître la spéculation et les transactions aléatoires dans les marchés du bétail. Ce sont là des pistes que les autorités vont devoir fouiller du moment que la filière possède des ressources qu'il faut multiplier. A retenir que la branche ovine avec ces 21 millions de têtes a nettement évolué par rapport à la branche bovine qui ne détient que près de 3 millions de têtes, obligeant l'Etat à recourir à l'importation dans les marchés de viande internationaux. Les 200.000 éleveurs que compte l'Algérie sont excédés par les contraintes qui continuent de mettre en difficulté la branche de l'élevage. Avec le ministre de l'Agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi, une rencontre a été organisée dans laquelle plusieurs représentants de la filière ont tenu à signifier leur inquiétude quant aux problèmes qu'ils rencontrent. En premier lieu, l'envolée des prix contraint les éleveurs à céder leur bétail à des prix plus chers. Il est à retenir que la botte de foin est cédée entre 1500 et 1700 DA et la botte de paille est à 1200 DA. Le prix du quintal de l'orge est cédée également à 4000 DA poussant certains éleveurs soit abandonner le créneau ou à vendre leur cheptel pour de modiques sommes. L'autre problème signalé est celui des spéculateurs qui se nichent dans un marché mettant défiant les lois et l'organisation du marché. Evoquant la situation de la filière, le présidentde la fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djillali a déploré les difficultés auxquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l'eau dans certaines régions steppiques et sahariennes. La sécheresse qui s'est abattue pour les derniers mois a en effet rétréci les pâturages nécessaires pour le broutage des cheptels ovins. Les maladies qui guettent également ces cheptels menacent de décimer des pans entiers suite au manque de vaccins et le peu de contrôle des vétérinaires à ce sujet. La situation embarrassante a mis les autorités devant le fait accompli en réalisant que seul un redressement de la filière est la seule voie qui s'offre. Pour un premier temps, le ministre a promis que les rencontres régionales vont se poursuivre dans les prochaines semaines pour établir un plan de sauvetage de la filière. Les différents représentants de la filière ont défini avec le ministère de l'Agriculture une approche de terrain pour recenser et évaluer les contraintes en les éliminant tour à tour. L'une des recommandations qui a été faite par les éleveurs consiste à créer les conditions réelles de l'investissement dans la filière. Au lieu d'un mode artisanal suivi actuellement, la modernisation avec des équipements de surveillance du bétail, des écuries construites selon les normes, l'application d'une mercuriale des prix pour faire disparaître la spéculation et les transactions aléatoires dans les marchés du bétail. Ce sont là des pistes que les autorités vont devoir fouiller du moment que la filière possède des ressources qu'il faut multiplier. A retenir que la branche ovine avec ces 21 millions de têtes a nettement évolué par rapport à la branche bovine qui ne détient que près de 3 millions de têtes, obligeant l'Etat à recourir à l'importation dans les marchés de viande internationaux.