Des partis et associations, rassemblés dans l'Initiative politique nationale pour le progrès dans la cohésion et la stabilité, et l'opposition regroupée au sein de l'instance de concertation et du suivi (Icso) organiseront aujourd'hui, chacun de son côté, un rassemblement politique. Des partis et associations, rassemblés dans l'Initiative politique nationale pour le progrès dans la cohésion et la stabilité, et l'opposition regroupée au sein de l'instance de concertation et du suivi (Icso) organiseront aujourd'hui, chacun de son côté, un rassemblement politique. La guerre a commencé depuis déjà plusieurs jours entre les deux avec celle des chiffres. Selon le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, "37 partis politiques et quelque 300 associations prendront part à ce grand meeting autour d'une grande force politique, appelée à soutenir le programme du président de la République mais aussi à sensibiliser sur la menace terroriste et faire des propositions face à la crise économique". L'initiative est portée notamment par le FLN, le parti Taj de Amar Ghoul et l'Alliance nationale républicaine (ANR) outre des associations et de syndicats dont l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le Rassemblement national démocratique (RND), parti membre du gouvernement a déclaré ne pas prendre part à ce meeting. La divergence entre le FLN, principal initiateur de ce meeting et le RND est apparue suite au refus de Saadani à la proposition du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier ayant appelé à relancer l'alliance présidentielle sous une autre forme, intégrant les partis Taj et le MPA de Amara Benyounes. Le RND, pour sa part, a refusé d'adhérer à l'initiative du FLN de créer une "force politique pour le progrès dans la cohésion et la stabilité". Fort de sa majorité, le FLN estimant que le rôle de "locomotive" lui revenait de droit et n'avait pas à se "mettre sous la coupe du RND", soulignait Amar Saadani. Il considère aussi que l'alliance fait appel à une "coalition limitée alors que le FLN milite pour un large soutien au président de la République". Le RND répondait dans les mêmes formes à l'initiative du FLN et dit ne pas voir de nécessité à se fondre dans le moule de la formation de Saadani. Le MPA de Amara Benyounès, ne semble pas disposé à participer au rassemblement de mercredi. Les déclarations de son secrétaire général à voter en faveur de candidats FFS, lors des dernières élections du Conseil de la nation, dans les circonscriptions où le parti n'était pas représenté, ont été mal accueillies par le FLN, souligne-t-on. A la veille du meeting, les positions des uns et des autres en sont restées à ce stade et rien n'indique qu'elles évolueraient dans le sens d'une participation. Le FLN ne semble pas inquiet de l'absence de ces deux partis et promet une "mobilisation de 10.000 personnes". De son côté, l'opposition dit ne pas s'inscrire dans une logique du nombre, mais joue sur la « qualité» des participants et poursuit son objectif d'aller vers"une transition démocratique". Des partis et de personnalités dont d'anciens responsables, ayant pris part à la première conférence, ont cependant fait état de leur refus de participer à cette deuxième rencontre. Le Front des forces socialistes (FFS), "courtisé" par les membres de l'ISCO pour son poids moral et politique, ne s'est pas encore prononcé. Selon ses responsables, le parti reste sur son initiative de "reconstruction du consensus national". Le FFS diverge, sur le fond, avec les signataires de la plate-forme de Mazafran à propos de "nature de la crise" et "des mécanismes de changement". Pour l'heure aucun indice ne milite en faveur d'une participation du FFS à cette conférence. Le Parti des travailleurs (PT) a indiqué, pour sa part, ne pas participer à cette conférence de l'opposition, qualifiée par Amar Saadani d'"opposition de salons totalement déconnectée de la réalité du pays et de son peuple" et par Ahmed Ouyahia qui voit dans le contenu de sa plate-forme "un printemps arabe sans la place Tahrir". La conférence de l'Icso sera "une réunion de travail" qui va proposer des "moyens de sortie de crise" et "non pas une démonstration de force", a indiqué de son côté Abdelaziz Rahabi, président de la commission de préparation de cette rencontre, baptisée Mazafran 2. "La conférence nationale de l'opposition sera une réunion de travail, pas un show politique, ni une démonstration de force", a-t-il déclaré, expliquant que "Mazafran 2 est un prolongement direct de la rencontre de Mazafran 1 qui a eu lieu le 10 juin 2014 et qui a été élargie, depuis, à d'autres partis et personnalités politiques". "Nous avons travaillé sur les convergences entre des membres de familles politiques d'obédiences différentes, voire divergentes parfois, mais qui convergent sur le diagnostic de la situation actuelle de l'Algérie, et qui proposent des moyens de sortie de crise", a-t-il relevé. Il a ajouté que l'Icso, composée de partis et de personnalités politiques, "prépare un projet de déclaration politique qui sera enrichi par la conférence", ainsi qu'un "document sur les règles, principes et déontologie qui organisent le fonctionnement de l'Icso". S'agissant des invités à ce rendez-vous, M. Rahabi a indiqué que "la liste des invitations est établie sur la base de propositions des partis politiques membres de l'Icso", ajoutant que le dernier mot revenait à la Haute commission politique de préparation de la conférence. Il a évoqué, par ailleurs, des contraintes liées à la salle devant abriter la rencontre ainsi qu'à l'autorisation "tardive" obtenue pour sa tenue. "Nous avons eu une salle ne pouvant pas contenir plus de 400 personnes alors que nous avons misé sur une salle en mesure de contenir 1.000. Nous avons dû, par conséquent, limiter le nombre d'invités, mais également le nombre de délégués des partis membres de l'Icso", a déclaré M. Rahabi. Il a souligné également que cette instance "n'avait que 15 jours pour préparer la conférence dont l'autorisation a été obtenue le 16 mars". La guerre a commencé depuis déjà plusieurs jours entre les deux avec celle des chiffres. Selon le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, "37 partis politiques et quelque 300 associations prendront part à ce grand meeting autour d'une grande force politique, appelée à soutenir le programme du président de la République mais aussi à sensibiliser sur la menace terroriste et faire des propositions face à la crise économique". L'initiative est portée notamment par le FLN, le parti Taj de Amar Ghoul et l'Alliance nationale républicaine (ANR) outre des associations et de syndicats dont l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le Rassemblement national démocratique (RND), parti membre du gouvernement a déclaré ne pas prendre part à ce meeting. La divergence entre le FLN, principal initiateur de ce meeting et le RND est apparue suite au refus de Saadani à la proposition du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia. Ce dernier ayant appelé à relancer l'alliance présidentielle sous une autre forme, intégrant les partis Taj et le MPA de Amara Benyounes. Le RND, pour sa part, a refusé d'adhérer à l'initiative du FLN de créer une "force politique pour le progrès dans la cohésion et la stabilité". Fort de sa majorité, le FLN estimant que le rôle de "locomotive" lui revenait de droit et n'avait pas à se "mettre sous la coupe du RND", soulignait Amar Saadani. Il considère aussi que l'alliance fait appel à une "coalition limitée alors que le FLN milite pour un large soutien au président de la République". Le RND répondait dans les mêmes formes à l'initiative du FLN et dit ne pas voir de nécessité à se fondre dans le moule de la formation de Saadani. Le MPA de Amara Benyounès, ne semble pas disposé à participer au rassemblement de mercredi. Les déclarations de son secrétaire général à voter en faveur de candidats FFS, lors des dernières élections du Conseil de la nation, dans les circonscriptions où le parti n'était pas représenté, ont été mal accueillies par le FLN, souligne-t-on. A la veille du meeting, les positions des uns et des autres en sont restées à ce stade et rien n'indique qu'elles évolueraient dans le sens d'une participation. Le FLN ne semble pas inquiet de l'absence de ces deux partis et promet une "mobilisation de 10.000 personnes". De son côté, l'opposition dit ne pas s'inscrire dans une logique du nombre, mais joue sur la « qualité» des participants et poursuit son objectif d'aller vers"une transition démocratique". Des partis et de personnalités dont d'anciens responsables, ayant pris part à la première conférence, ont cependant fait état de leur refus de participer à cette deuxième rencontre. Le Front des forces socialistes (FFS), "courtisé" par les membres de l'ISCO pour son poids moral et politique, ne s'est pas encore prononcé. Selon ses responsables, le parti reste sur son initiative de "reconstruction du consensus national". Le FFS diverge, sur le fond, avec les signataires de la plate-forme de Mazafran à propos de "nature de la crise" et "des mécanismes de changement". Pour l'heure aucun indice ne milite en faveur d'une participation du FFS à cette conférence. Le Parti des travailleurs (PT) a indiqué, pour sa part, ne pas participer à cette conférence de l'opposition, qualifiée par Amar Saadani d'"opposition de salons totalement déconnectée de la réalité du pays et de son peuple" et par Ahmed Ouyahia qui voit dans le contenu de sa plate-forme "un printemps arabe sans la place Tahrir". La conférence de l'Icso sera "une réunion de travail" qui va proposer des "moyens de sortie de crise" et "non pas une démonstration de force", a indiqué de son côté Abdelaziz Rahabi, président de la commission de préparation de cette rencontre, baptisée Mazafran 2. "La conférence nationale de l'opposition sera une réunion de travail, pas un show politique, ni une démonstration de force", a-t-il déclaré, expliquant que "Mazafran 2 est un prolongement direct de la rencontre de Mazafran 1 qui a eu lieu le 10 juin 2014 et qui a été élargie, depuis, à d'autres partis et personnalités politiques". "Nous avons travaillé sur les convergences entre des membres de familles politiques d'obédiences différentes, voire divergentes parfois, mais qui convergent sur le diagnostic de la situation actuelle de l'Algérie, et qui proposent des moyens de sortie de crise", a-t-il relevé. Il a ajouté que l'Icso, composée de partis et de personnalités politiques, "prépare un projet de déclaration politique qui sera enrichi par la conférence", ainsi qu'un "document sur les règles, principes et déontologie qui organisent le fonctionnement de l'Icso". S'agissant des invités à ce rendez-vous, M. Rahabi a indiqué que "la liste des invitations est établie sur la base de propositions des partis politiques membres de l'Icso", ajoutant que le dernier mot revenait à la Haute commission politique de préparation de la conférence. Il a évoqué, par ailleurs, des contraintes liées à la salle devant abriter la rencontre ainsi qu'à l'autorisation "tardive" obtenue pour sa tenue. "Nous avons eu une salle ne pouvant pas contenir plus de 400 personnes alors que nous avons misé sur une salle en mesure de contenir 1.000. Nous avons dû, par conséquent, limiter le nombre d'invités, mais également le nombre de délégués des partis membres de l'Icso", a déclaré M. Rahabi. Il a souligné également que cette instance "n'avait que 15 jours pour préparer la conférence dont l'autorisation a été obtenue le 16 mars".