Pour ne pas recourir à l'endettement extérieur, l'Etat a décidé de se tourner plutôt vers l'endettement interne par le lancement de l'emprunt obligataire. C'est désormais parti, l'opération sera officiellement lancée dimanche prochain, 17 avril, dans toutes les banques, publiques et privées, et leTrésor, à travers le territoire national. Pour ne pas recourir à l'endettement extérieur, l'Etat a décidé de se tourner plutôt vers l'endettement interne par le lancement de l'emprunt obligataire. C'est désormais parti, l'opération sera officiellement lancée dimanche prochain, 17 avril, dans toutes les banques, publiques et privées, et leTrésor, à travers le territoire national. C'est ce qu'a affirmé, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, lors d'une conférence de presse qu'il a luimême animée au siège de son département. Baptisées "Emprunt national pour la croissance économique", toutes les obligations auront une valeur de 50.000 dinars. Leur maturité variera de 3 ans à 5 ans, selon l'arrêté ministériel. Ces titres pourront être nominatifs ou au porteur, c'est-à-dire anonymes, précise le document du ministère des Finances. Les porteurs potentiels pourront souscrire à ces obligations auprès de 6 organismes : la Trésorerie centrale, la Trésorerie principale, Les Trésoreries de wilaya, les recettes d'Algérie Poste ainsi que les agences bancaires, et enfin les succursales de la Banque d'Algérie. Tous ces organismes bénéficient d'une commission de placement de 1 % du montant qu'ils auront pu placer, "au dernier jour de la période de souscription", stipule l'article 11 du document. Concernant les taux d'intérêts, l'arrêté en fixe deux, selon la maturité. Pour les obligations de 3 ans, le taux est fixé à 5 %. Pour celles de 5 années, à maturité plus longue, le taux d'intérêt est porté à 5,75 %, détaille le ministère des Finances. L'article 5 dudit arrêté stipule que "les obligations (...) sont librement négociables". Elles peuvent être revendues à des personnes physiques ou morales, "par voie de transaction directe", ou par endossement, c'est-à-dire via la Bourse d'Alger. Par ailleurs, "la période de souscription du présent emprunt est de 6 mois", précise le document. Ainsi, les obligations seront disponibles librement pendant 6 mois, précise la même source. Dans le même temps, le souscripteur pourra demander un "remboursement par anticipation", sous certaines conditions, selon le texte. En effet, le porteur devra obtenir l'avis du directeur général du Trésor et, surtout, ne pourra demander ce remboursement "qu'après l'écoulement d'un délai minimal égal à la moitié de la durée globale du titre", soit 1,5 ou 2,5 ans, selon la maturité des obligations. Il est à rappeler que le Premier ministre avait clairement assuré au mois de mars que l'Algérie privilégie l'endettement interne à l'endettement extérieur pour faire face à la chute des prix du pétrole. "On ne va pas recourir à l'endettement extérieur dans l'immédiat". L'Algérie traverse une situation économique "délicate et difficile", selon Sellal. "Le prix du baril varie entre 30 et 35 dollars, il est inférieur à la référence du FRR (37 dollars). Pour le moment, on maîtrise les grands équilibres, mais il faut apporter des réformes. En avril, il y aura un nouveau programme économique", a-t-il dit. C'est ce qu'a affirmé, hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, lors d'une conférence de presse qu'il a luimême animée au siège de son département. Baptisées "Emprunt national pour la croissance économique", toutes les obligations auront une valeur de 50.000 dinars. Leur maturité variera de 3 ans à 5 ans, selon l'arrêté ministériel. Ces titres pourront être nominatifs ou au porteur, c'est-à-dire anonymes, précise le document du ministère des Finances. Les porteurs potentiels pourront souscrire à ces obligations auprès de 6 organismes : la Trésorerie centrale, la Trésorerie principale, Les Trésoreries de wilaya, les recettes d'Algérie Poste ainsi que les agences bancaires, et enfin les succursales de la Banque d'Algérie. Tous ces organismes bénéficient d'une commission de placement de 1 % du montant qu'ils auront pu placer, "au dernier jour de la période de souscription", stipule l'article 11 du document. Concernant les taux d'intérêts, l'arrêté en fixe deux, selon la maturité. Pour les obligations de 3 ans, le taux est fixé à 5 %. Pour celles de 5 années, à maturité plus longue, le taux d'intérêt est porté à 5,75 %, détaille le ministère des Finances. L'article 5 dudit arrêté stipule que "les obligations (...) sont librement négociables". Elles peuvent être revendues à des personnes physiques ou morales, "par voie de transaction directe", ou par endossement, c'est-à-dire via la Bourse d'Alger. Par ailleurs, "la période de souscription du présent emprunt est de 6 mois", précise le document. Ainsi, les obligations seront disponibles librement pendant 6 mois, précise la même source. Dans le même temps, le souscripteur pourra demander un "remboursement par anticipation", sous certaines conditions, selon le texte. En effet, le porteur devra obtenir l'avis du directeur général du Trésor et, surtout, ne pourra demander ce remboursement "qu'après l'écoulement d'un délai minimal égal à la moitié de la durée globale du titre", soit 1,5 ou 2,5 ans, selon la maturité des obligations. Il est à rappeler que le Premier ministre avait clairement assuré au mois de mars que l'Algérie privilégie l'endettement interne à l'endettement extérieur pour faire face à la chute des prix du pétrole. "On ne va pas recourir à l'endettement extérieur dans l'immédiat". L'Algérie traverse une situation économique "délicate et difficile", selon Sellal. "Le prix du baril varie entre 30 et 35 dollars, il est inférieur à la référence du FRR (37 dollars). Pour le moment, on maîtrise les grands équilibres, mais il faut apporter des réformes. En avril, il y aura un nouveau programme économique", a-t-il dit.