Dans un communiqué conjoint rendu public hier, le FCE et l'UGTA ont dénoncé « des manipulations diffamatoires délibérément dirigées » contre l'institution présidentielle, en réaction à la diffusion, par Manuel Valls, sur son compte Twitter, de la photo d'un président Bouteflika très affaibli. Dans un communiqué conjoint rendu public hier, le FCE et l'UGTA ont dénoncé « des manipulations diffamatoires délibérément dirigées » contre l'institution présidentielle, en réaction à la diffusion, par Manuel Valls, sur son compte Twitter, de la photo d'un président Bouteflika très affaibli. « À la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne fallacieuse et malveillante a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du Comité », lit-on dans ce communiqué. La principale organisation patronale du pays et la Centrale syndicale se disent « indignées par ces agressions irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines ». Le FCE et l'UGTA affirment « qu'ils ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale ». « Les travailleuses et les travailleurs, et les chefs d'entreprises publiques et privées ne sauraient accepter une quelconque leçon, et encore moins une ingérence au relent colonialiste », ajoute le communiqué. Pour le FCE et l'UGTA, il s'agit « d'une cabale de noircissement des institutions du pays ». De son côté, Louisa Hanoune a qualifié, également hier la publication de l'image d'un président Bouteflika par Manuel Valls « d'agression délibérée » et d'une « provocation insupportable ». « Quand le Premier ministre français est arrivé, il a commencé par draguer en évoquant des relations basées sur l'amitié. Quand il n'a pas obtenu ce qu'il voulait, Valls a décidé d'organiser une provocation insupportable. Ce n'était pas un accident », a-t-elle déclaré à l'ouverture de la première session du Comité central issue du congrèsextraordinaire à Zéralda. Pour Mme Hanoune, il s'agit d'un « précédent grave ». La secrétaire générale du PT a insisté sur l'importance de défendre la souveraineté nationale contre toute agression. « Le fait que le président de la République refuse d'abdiquer devant les demandes françaises est une résistance », a-t-elle lancé avant d'ajouter : « Le Président est malade. Tout le monde sait que le Président est malade. Mais c'est une chose qui nous concerne, nous les Algériens, ça ne concerne ni les Français, ni les Américains ! (...) Sa santé est une question exclusivement algérienne et la solution doit être exclusivement algérienne ! » Louisa Hanoune a mis en garde contre le danger que peut constituer la justification de « ces provocations ». « Qu'on ne se mette pas à justifier ces provocations par les dysfonctionnements et les défaillances qui existent réellement », a-t-elle dit. « L'Algérie n'est ni la Côte-d'Ivoire, ni le Sénégal. L'Algérie a arraché son indépendance », a-t-elle rappelé. La publication de l'image du Président par Manuel Valls relève de la « maltraitance d'un malade », selon Mme Hanoune, qui est sanctionnée par la loi française et la loi algérienne. « Ce qu'a fait Valls est un crime. Ce sont des comportements indignes d'un Etat », a-t-elle indiqué. « À la veille de la tenue de la réunion à Alger de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), une campagne fallacieuse et malveillante a été déclenchée. Elle a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'institution présidentielle au lendemain de la fin des travaux du Comité », lit-on dans ce communiqué. La principale organisation patronale du pays et la Centrale syndicale se disent « indignées par ces agressions irrespectueuses envers notre pays et ses institutions républicaines ». Le FCE et l'UGTA affirment « qu'ils ne peuvent rester indifférents et silencieux devant de telles attaques et violences contre la souveraineté nationale ». « Les travailleuses et les travailleurs, et les chefs d'entreprises publiques et privées ne sauraient accepter une quelconque leçon, et encore moins une ingérence au relent colonialiste », ajoute le communiqué. Pour le FCE et l'UGTA, il s'agit « d'une cabale de noircissement des institutions du pays ». De son côté, Louisa Hanoune a qualifié, également hier la publication de l'image d'un président Bouteflika par Manuel Valls « d'agression délibérée » et d'une « provocation insupportable ». « Quand le Premier ministre français est arrivé, il a commencé par draguer en évoquant des relations basées sur l'amitié. Quand il n'a pas obtenu ce qu'il voulait, Valls a décidé d'organiser une provocation insupportable. Ce n'était pas un accident », a-t-elle déclaré à l'ouverture de la première session du Comité central issue du congrèsextraordinaire à Zéralda. Pour Mme Hanoune, il s'agit d'un « précédent grave ». La secrétaire générale du PT a insisté sur l'importance de défendre la souveraineté nationale contre toute agression. « Le fait que le président de la République refuse d'abdiquer devant les demandes françaises est une résistance », a-t-elle lancé avant d'ajouter : « Le Président est malade. Tout le monde sait que le Président est malade. Mais c'est une chose qui nous concerne, nous les Algériens, ça ne concerne ni les Français, ni les Américains ! (...) Sa santé est une question exclusivement algérienne et la solution doit être exclusivement algérienne ! » Louisa Hanoune a mis en garde contre le danger que peut constituer la justification de « ces provocations ». « Qu'on ne se mette pas à justifier ces provocations par les dysfonctionnements et les défaillances qui existent réellement », a-t-elle dit. « L'Algérie n'est ni la Côte-d'Ivoire, ni le Sénégal. L'Algérie a arraché son indépendance », a-t-elle rappelé. La publication de l'image du Président par Manuel Valls relève de la « maltraitance d'un malade », selon Mme Hanoune, qui est sanctionnée par la loi française et la loi algérienne. « Ce qu'a fait Valls est un crime. Ce sont des comportements indignes d'un Etat », a-t-elle indiqué.