Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a reporté une nouvelle fois hier l'affaire concernant le rachat du groupe El Khabar par une des sociétés du groupe Cevital, propriété du richissime homme d'affaires algérien Issad Rebrab. Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs a reporté une nouvelle fois hier l'affaire concernant le rachat du groupe El Khabar par une des sociétés du groupe Cevital, propriété du richissime homme d'affaires algérien Issad Rebrab. L'edit tribunal avait reporté lundi 2 mai l'affaire de 48 heures avant de la reporter à nouveau pour une semaine. Les travailleurs du journal, soutenus par de nombreux confrères, avaient organisé hier un sit in devant le tribunal pour marquer leur colère face à l'action engagée par le ministère de la Communication. Une action qualifiée d'"injuste" et d'"arbitraire". Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour faire annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe industriel Cévital. Le département de Hamid Grine a fait valoir l'article 25 du code de l'information pour exiger l'annulation de cette transaction. "Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu'une seule publication périodique d'information générale de même périodicité éditée en Algérie", stipule l'article susdit. Les autorités veulent, ainsi, utiliser l'argument en question pour l'empêcher le rachat d'El Khabar par Issad Rebrab, Pdg du groupe Cévital, déjà, propriétaire du quotidien Liberté. Un argument battu en brèche par le groupe Cevital et l'entreprise El Khabar. Ces derniers ont expliqué que le quotidien Liberté, que le même ministère attribue à M. Rebrab, appartient "en réalité à une société à responsabilité limitée" (SAEC) dans laquelle l'homme d'affaires est associé mais qui n'a aucune relation avec le groupe Cevital. Le même journal a fait remarquer que, "la société Nesprod, qui détient des actions avec 6 autres actionnaires à SPA El Khabar, n'édite aucun autre média". M. Rebrab participe ainsi dans le capital de la SAEC en tant que personne physique, en tant qu'associé. El Khabar a aussi dénoncé "la tentative du ministère de tromper l'opinion publique" sur la manière dont cette transaction a été effectuée entre les deux parties. Le syndicat d'entreprise a abondé dans le même sens en affirmant qu'il ne s'opposait nullement au rachat de l'entreprise par la filière du groupe Cevital. De son côté le patron de Cevital n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour décrire le pouvoir actuel qu'il accuse de «régionalisme». Pour le richissime homme d'affaires, les tenants du régime «ont peur», car ils craignent que «si Issad Rebrab continue encore à progresser, il risque demain de prendre le pouvoir». L'homme qui se dit prêt à se battre, dans une interview à la chaîne de télévision Berbère TV, est convaincu que les blocages dont son groupe industriel est victime sont d'ordre politique. Il dénonce un «fait du prince» s'agissant de l'affaire du groupe médiatique dans lequel il a acquis des actions récemment et qui a été introduite devant le tribunal administratif par le gouvernement, pour «non-conformité au code de l'information ». Sur ce dossier, Issad Rebrab répond que «les entraves du pouvoir à mes investissements ne datent pas d'aujourd'hui, je suis très habitué à leurs embûches et à leur acharnement». «Le pouvoir a essayé de bloquer plusieurs de mes projets industriels qui auraient pu participer à la création d'emplois et à la création de richesses en Algérie», a renchéri le magnat de l'agroalimentaire. Selon lui, son groupe «aurait pu, par exemple, dans le cadre du projet de Cap Djinet, faire passer notre pays du stade d'importateur à celui d'exportateur dans plusieurs activités", dégager plus de 35 milliards de dollars hors hydrocarbures » et «créer plus d'un million d'emplois». Issad Rebrab évoque également «d'autres projets dans la pétrochimie qui ont été bloqués au niveau de Béjaïa», mais affirme que, malgré tous ces blocages, «nous essayons quand même de participer à la construction de notre pays et à la création d'emplois». Selon Rebrab, l'autre raison qui concourt à cette situation conflictuelle entre lui et les décideurs politiques, «c'est le fait que je ne fasse pas partie de leur clan». «J'aime mon indépendance, je suis un électron libre, je dis ce qui me plaît, je dis ce que je pense, et ça, ça ne leur plaît pas», a souligné l'homme d'affaires qui multiplie les investissements à l'étranger. Il regrette, d'ailleurs, que l'Algérie soit «meilleure que tout autre pays» et que le pouvoir en place «ne laisse pas les Algériens travailler». «L'Algérie, a-t-il affirmé, serait déjà sortie du sous-développement depuis fort longtemps», dénonçant le pouvoir qui «freine ces Algériens et les tire vers le bas au lieu de les tirer vers le haut». Pour Issad Rebrab, «il est évident qu'il faut que ce pouvoir parte pour qu'il y ait un renouveau dans notre pays», car, ditil, «l'Algérie s'en sortira sans ces genslà. Mais ces gens-là vont conduire le pays vers sa perte». «Je vais continuer à me battre», a enfin soutenu le patron de Cevital dont la déclaration à Berbère TV prouve qu'il ne compte pas rester en marge des tractations pour la prochaine élection présidentielle, soit en se présentant lui-même, soit en soutenant un candidat ouvertement. L'edit tribunal avait reporté lundi 2 mai l'affaire de 48 heures avant de la reporter à nouveau pour une semaine. Les travailleurs du journal, soutenus par de nombreux confrères, avaient organisé hier un sit in devant le tribunal pour marquer leur colère face à l'action engagée par le ministère de la Communication. Une action qualifiée d'"injuste" et d'"arbitraire". Pour rappel, le ministère de la Communication avait introduit une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour faire annuler le rachat du groupe de presse El Khabar par le groupe industriel Cévital. Le département de Hamid Grine a fait valoir l'article 25 du code de l'information pour exiger l'annulation de cette transaction. "Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu'une seule publication périodique d'information générale de même périodicité éditée en Algérie", stipule l'article susdit. Les autorités veulent, ainsi, utiliser l'argument en question pour l'empêcher le rachat d'El Khabar par Issad Rebrab, Pdg du groupe Cévital, déjà, propriétaire du quotidien Liberté. Un argument battu en brèche par le groupe Cevital et l'entreprise El Khabar. Ces derniers ont expliqué que le quotidien Liberté, que le même ministère attribue à M. Rebrab, appartient "en réalité à une société à responsabilité limitée" (SAEC) dans laquelle l'homme d'affaires est associé mais qui n'a aucune relation avec le groupe Cevital. Le même journal a fait remarquer que, "la société Nesprod, qui détient des actions avec 6 autres actionnaires à SPA El Khabar, n'édite aucun autre média". M. Rebrab participe ainsi dans le capital de la SAEC en tant que personne physique, en tant qu'associé. El Khabar a aussi dénoncé "la tentative du ministère de tromper l'opinion publique" sur la manière dont cette transaction a été effectuée entre les deux parties. Le syndicat d'entreprise a abondé dans le même sens en affirmant qu'il ne s'opposait nullement au rachat de l'entreprise par la filière du groupe Cevital. De son côté le patron de Cevital n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour décrire le pouvoir actuel qu'il accuse de «régionalisme». Pour le richissime homme d'affaires, les tenants du régime «ont peur», car ils craignent que «si Issad Rebrab continue encore à progresser, il risque demain de prendre le pouvoir». L'homme qui se dit prêt à se battre, dans une interview à la chaîne de télévision Berbère TV, est convaincu que les blocages dont son groupe industriel est victime sont d'ordre politique. Il dénonce un «fait du prince» s'agissant de l'affaire du groupe médiatique dans lequel il a acquis des actions récemment et qui a été introduite devant le tribunal administratif par le gouvernement, pour «non-conformité au code de l'information ». Sur ce dossier, Issad Rebrab répond que «les entraves du pouvoir à mes investissements ne datent pas d'aujourd'hui, je suis très habitué à leurs embûches et à leur acharnement». «Le pouvoir a essayé de bloquer plusieurs de mes projets industriels qui auraient pu participer à la création d'emplois et à la création de richesses en Algérie», a renchéri le magnat de l'agroalimentaire. Selon lui, son groupe «aurait pu, par exemple, dans le cadre du projet de Cap Djinet, faire passer notre pays du stade d'importateur à celui d'exportateur dans plusieurs activités", dégager plus de 35 milliards de dollars hors hydrocarbures » et «créer plus d'un million d'emplois». Issad Rebrab évoque également «d'autres projets dans la pétrochimie qui ont été bloqués au niveau de Béjaïa», mais affirme que, malgré tous ces blocages, «nous essayons quand même de participer à la construction de notre pays et à la création d'emplois». Selon Rebrab, l'autre raison qui concourt à cette situation conflictuelle entre lui et les décideurs politiques, «c'est le fait que je ne fasse pas partie de leur clan». «J'aime mon indépendance, je suis un électron libre, je dis ce qui me plaît, je dis ce que je pense, et ça, ça ne leur plaît pas», a souligné l'homme d'affaires qui multiplie les investissements à l'étranger. Il regrette, d'ailleurs, que l'Algérie soit «meilleure que tout autre pays» et que le pouvoir en place «ne laisse pas les Algériens travailler». «L'Algérie, a-t-il affirmé, serait déjà sortie du sous-développement depuis fort longtemps», dénonçant le pouvoir qui «freine ces Algériens et les tire vers le bas au lieu de les tirer vers le haut». Pour Issad Rebrab, «il est évident qu'il faut que ce pouvoir parte pour qu'il y ait un renouveau dans notre pays», car, ditil, «l'Algérie s'en sortira sans ces genslà. Mais ces gens-là vont conduire le pays vers sa perte». «Je vais continuer à me battre», a enfin soutenu le patron de Cevital dont la déclaration à Berbère TV prouve qu'il ne compte pas rester en marge des tractations pour la prochaine élection présidentielle, soit en se présentant lui-même, soit en soutenant un candidat ouvertement.