La loi refondant le système des retraites, qui était exigé par les créanciers du pays -UE et FMI- en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet dernier, a provoqué une mobilisation syndicale depuis vendredi et de nombreuses manifestations. Une réforme très impopulaire... et pourtant. La loi refondant le système des retraites, qui était exigé par les créanciers du pays -UE et FMI- en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet dernier, a provoqué une mobilisation syndicale depuis vendredi et de nombreuses manifestations. Une réforme très impopulaire... et pourtant. Le Parlement grec a adopté - majorité contre opposition - la réforme des retraites, controversée mais réclamée par les créanciers UE et FMI, à quelques heures d'une importante réunion à Bruxelles de l'Eurogroupe sur la Grèce. A l'issue de deux jours de débats, les 153 députés de la majorité gouvernementale, composée de la gauche Syriza et du parti souverainiste Anel, ont voté dans la nuit de dimanche à lundi en faveur de cette loi intitulée "un système unifié de sécurité sociale, réforme du système des retraites et règlement de l'impôt sur le revenu". Les 143 autres députés présents dans l'hémicycle, tous membres de l'opposition, dont la droite de la Nouvelle-Démocratie, ont voté contre ce texte, contesté par les syndicats et qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes et de l'imposition surtout pour les moyens et hauts revenus. La loi refondant le système des retraites, qui était exigé par les créanciers du pays - UE et FMI - en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet dernier, a provoqué une mobilisation syndicale depuis vendredi et de nombreuses manifestations. Le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras, qui a su maintenir lors de ce vote critique la cohésion de sa majorité parlementaire, quoique faible, espère que l'adoption de cette réforme avant la réunion, lundi à Bruxelles, des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) contribuera à ouvrir enfin le débat sur l'épineuse question du règlement de la dette. Les réformes exigées n'ont toujours pas reçu de satisfecit Cette réunion extraordinaire survient alors que les réformes exigées en contrepartie de l'aide financière massive octroyée à l'été 2015 n'ont toujours pas reçu de satisfecit des créanciers (UE et FMI) après dix mois de discussions, ce qui bloque tout nouveau versement. La réforme des retraites s'inscrit donc dans la logique des efforts du gouvernement pour s'aligner sur les exigences des créanciers qui demandent des économies de 5,4 milliards d'euros d'ici 2018. Le Parlement grec a adopté - majorité contre opposition - la réforme des retraites, controversée mais réclamée par les créanciers UE et FMI, à quelques heures d'une importante réunion à Bruxelles de l'Eurogroupe sur la Grèce. A l'issue de deux jours de débats, les 153 députés de la majorité gouvernementale, composée de la gauche Syriza et du parti souverainiste Anel, ont voté dans la nuit de dimanche à lundi en faveur de cette loi intitulée "un système unifié de sécurité sociale, réforme du système des retraites et règlement de l'impôt sur le revenu". Les 143 autres députés présents dans l'hémicycle, tous membres de l'opposition, dont la droite de la Nouvelle-Démocratie, ont voté contre ce texte, contesté par les syndicats et qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes et de l'imposition surtout pour les moyens et hauts revenus. La loi refondant le système des retraites, qui était exigé par les créanciers du pays - UE et FMI - en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet dernier, a provoqué une mobilisation syndicale depuis vendredi et de nombreuses manifestations. Le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras, qui a su maintenir lors de ce vote critique la cohésion de sa majorité parlementaire, quoique faible, espère que l'adoption de cette réforme avant la réunion, lundi à Bruxelles, des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) contribuera à ouvrir enfin le débat sur l'épineuse question du règlement de la dette. Les réformes exigées n'ont toujours pas reçu de satisfecit Cette réunion extraordinaire survient alors que les réformes exigées en contrepartie de l'aide financière massive octroyée à l'été 2015 n'ont toujours pas reçu de satisfecit des créanciers (UE et FMI) après dix mois de discussions, ce qui bloque tout nouveau versement. La réforme des retraites s'inscrit donc dans la logique des efforts du gouvernement pour s'aligner sur les exigences des créanciers qui demandent des économies de 5,4 milliards d'euros d'ici 2018.