La fiction De nos frères blessés, une première oeuvre de l'écrivain français Joseph Andras sur la vie du militant anticolonialiste algérien guillotiné en 1957, Fernand Iveton , a remporté avant-hier à Paris le Prix Goncourt du premier roman, selon le site Internet "Livreshebdo.fr". La fiction De nos frères blessés, une première oeuvre de l'écrivain français Joseph Andras sur la vie du militant anticolonialiste algérien guillotiné en 1957, Fernand Iveton , a remporté avant-hier à Paris le Prix Goncourt du premier roman, selon le site Internet "Livreshebdo.fr". Le livre, paru début mai en France aux éditions Actes Sud et en Algérie aux éditions Barzakh, ne figurait pas dans la liste des quatre finalistes du Prix, annoncée en avril dernier par l'Académie Goncourt, précise le site spécialisé. Dans ce roman de 156 pages, qualifié de "percutant" par son éditeur algérien, Joseph Andras, 32 ans, relate l'"arrestation, l'interrogatoire et le procès" d'Iveton après la découverte de l'engin explosif que cet ouvrier communiste rallié au Front de libération nationale historique avait placé le 14 novembre 1956 dans son usine. En plus de raconter les épisodes qui conduiront à l'exécution du militant de 31 ans le 11 février 1957 à la prison Barberousse (Serkadji aujourd'hui), l'écrivain revient également sur son enfance algéroise dans le quartier du Clos-Salembier, aujourd'hui El Madania, et sur sa relation avec son épouse Hélène. Iveton a été le seul algérien d'origine européenne à avoir été guillotiné. Après l'Indépendance, il a été reconnu membre de l'OCFLN (Organisation civile du FLN) à titre posthume. Attribué dans les années 1990 sous l'appellation "bourses Goncourt", le "Prix Goncourt du premier roman", est, depuis 2014, décerné par l'Académie Goncourt en même temps que les Goncourt de la nouvelle et de la poésie. En 2015, le Prix avait été remporté par l'écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud pour son roman Meursault, contreenquête également co-édité par Barzakh et Actes Sud. Le livre, paru début mai en France aux éditions Actes Sud et en Algérie aux éditions Barzakh, ne figurait pas dans la liste des quatre finalistes du Prix, annoncée en avril dernier par l'Académie Goncourt, précise le site spécialisé. Dans ce roman de 156 pages, qualifié de "percutant" par son éditeur algérien, Joseph Andras, 32 ans, relate l'"arrestation, l'interrogatoire et le procès" d'Iveton après la découverte de l'engin explosif que cet ouvrier communiste rallié au Front de libération nationale historique avait placé le 14 novembre 1956 dans son usine. En plus de raconter les épisodes qui conduiront à l'exécution du militant de 31 ans le 11 février 1957 à la prison Barberousse (Serkadji aujourd'hui), l'écrivain revient également sur son enfance algéroise dans le quartier du Clos-Salembier, aujourd'hui El Madania, et sur sa relation avec son épouse Hélène. Iveton a été le seul algérien d'origine européenne à avoir été guillotiné. Après l'Indépendance, il a été reconnu membre de l'OCFLN (Organisation civile du FLN) à titre posthume. Attribué dans les années 1990 sous l'appellation "bourses Goncourt", le "Prix Goncourt du premier roman", est, depuis 2014, décerné par l'Académie Goncourt en même temps que les Goncourt de la nouvelle et de la poésie. En 2015, le Prix avait été remporté par l'écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud pour son roman Meursault, contreenquête également co-édité par Barzakh et Actes Sud.