L'enfant atteint d'autisme doit être pris en charge dès les premiers mois pour pouvoir assurer un grand pourcentage de guérison, ont souligné hier à Bouira plus de deux cents médecins et spécialistes participant à une rencontre régionale sur la pédopsychiatrie. L'enfant atteint d'autisme doit être pris en charge dès les premiers mois pour pouvoir assurer un grand pourcentage de guérison, ont souligné hier à Bouira plus de deux cents médecins et spécialistes participant à une rencontre régionale sur la pédopsychiatrie. Au cours de cette journée d'étude scientifique, qui a duré deux jours (samedi et dimanche), au niveau de l'Institut national de formation paramédicale de Sour El-Ghozlane (sud de Bouira), les médecins spécialistes ainsi que des psychiatres et psychologues ont mis l'accent sur la nécessité de mettre tous les moyens nécessaires pour assurer une bonne prise en charge des enfants autistes, "dont le nombre ne cesse de croître", ont-ils mis en garde. Ce nombre d'enfants malades venus de plusieurs wilayas du pays (Alger, Bouira, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Blida), risque d'augmenter en l'absence de dépistage précoce et de bonne prise en charge notamment dans les régions du Centre, a averti M. Bounous. "Nous avons tiré la sonnette d'alarme sur cette question", a-t-il dit, déplorant le fait que "plusieurs familles n'acceptent pas que leur enfant soit autiste ou pris en charge dans des centres spécialisés, il faut casser ce tabou", a insisté le directeur de l'EHS d'Oued-Aïssi (Tizi-Ouzou). Plusieurs volets liés à cette maladie ont été évoqués par les différents médecins et spécialistes ayant pris part à cette rencontre, organisée par la direction de la santé de Bouira sous l'égide du ministère de tutelle. Placée sous le thème : "Troubles du spectre autistique : comprendre et agir", cette rencontre a été aussi l'occasion pour les participants pour souligner que les symptômes de cette maladie sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l'enfant. Le diagnostic de l'autisme peut se faire par un entretien approfondi avec les parents afin de préciser au mieux les différentes étapes du développement de l'enfant malade et d'établir un bilan de ses comportements et interactions actuels, ou bien, par l'observation de l'enfant et des mises en situation à visée interactive, et ce pour évaluer les différentes manifestations du syndrome autistique, a souligné Siaci Rachid. "Le diagnostic doit être supervisé par un médecin spécialiste (psychiatre ou neuro-pédiatre) et comprend obligatoirement l'élimination de pathologies qui peuvent se manifester d'une manière proche de celle d'un autisme", a insisté le même intervenant. Au cours de cette journée d'étude scientifique, qui a duré deux jours (samedi et dimanche), au niveau de l'Institut national de formation paramédicale de Sour El-Ghozlane (sud de Bouira), les médecins spécialistes ainsi que des psychiatres et psychologues ont mis l'accent sur la nécessité de mettre tous les moyens nécessaires pour assurer une bonne prise en charge des enfants autistes, "dont le nombre ne cesse de croître", ont-ils mis en garde. Ce nombre d'enfants malades venus de plusieurs wilayas du pays (Alger, Bouira, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Blida), risque d'augmenter en l'absence de dépistage précoce et de bonne prise en charge notamment dans les régions du Centre, a averti M. Bounous. "Nous avons tiré la sonnette d'alarme sur cette question", a-t-il dit, déplorant le fait que "plusieurs familles n'acceptent pas que leur enfant soit autiste ou pris en charge dans des centres spécialisés, il faut casser ce tabou", a insisté le directeur de l'EHS d'Oued-Aïssi (Tizi-Ouzou). Plusieurs volets liés à cette maladie ont été évoqués par les différents médecins et spécialistes ayant pris part à cette rencontre, organisée par la direction de la santé de Bouira sous l'égide du ministère de tutelle. Placée sous le thème : "Troubles du spectre autistique : comprendre et agir", cette rencontre a été aussi l'occasion pour les participants pour souligner que les symptômes de cette maladie sont généralement détectés par les parents dès les deux premières années de la vie de l'enfant. Le diagnostic de l'autisme peut se faire par un entretien approfondi avec les parents afin de préciser au mieux les différentes étapes du développement de l'enfant malade et d'établir un bilan de ses comportements et interactions actuels, ou bien, par l'observation de l'enfant et des mises en situation à visée interactive, et ce pour évaluer les différentes manifestations du syndrome autistique, a souligné Siaci Rachid. "Le diagnostic doit être supervisé par un médecin spécialiste (psychiatre ou neuro-pédiatre) et comprend obligatoirement l'élimination de pathologies qui peuvent se manifester d'une manière proche de celle d'un autisme", a insisté le même intervenant.