Un tribunal de Bahreïn a alourdi en appel lundi la peine imposée à Cheikh Ali Salman, chef du Wefaq, le principal mouvement de l'opposition chiite, qui passe de quatre à neuf ans de détention, a fait savoir son parti. Un tribunal de Bahreïn a alourdi en appel lundi la peine imposée à Cheikh Ali Salman, chef du Wefaq, le principal mouvement de l'opposition chiite, qui passe de quatre à neuf ans de détention, a fait savoir son parti. Salman avait été condamné en juin en première instance à quatre ans de prison pour incitation à des troubles. Les avocats de la défense avaient fait appel en septembre, estimant que les éléments puisés dans des discours de leur client avaient été tirés de leur contexte. Le parquet a répliqué en faisant appel séparément et en demandant à la justice de revenir sur l'acquittement de Salman en première instance pour des accusations plus graves concernant une tentative de renverser le système politique en place, a déclaré l'ONG Amnesty International. C'est de ce fait que la cour d'appel a alourdi la peine. Salman avait été condamné en juin en première instance à quatre ans de prison pour incitation à des troubles. Les avocats de la défense avaient fait appel en septembre, estimant que les éléments puisés dans des discours de leur client avaient été tirés de leur contexte. Le parquet a répliqué en faisant appel séparément et en demandant à la justice de revenir sur l'acquittement de Salman en première instance pour des accusations plus graves concernant une tentative de renverser le système politique en place, a déclaré l'ONG Amnesty International. C'est de ce fait que la cour d'appel a alourdi la peine.