L'UGTA est partie prenante dans cette décision puisque, lors de la tripartite, son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, n'a pas soufflé mot. L'UGTA est partie prenante dans cette décision puisque, lors de la tripartite, son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, n'a pas soufflé mot. La décision d'annuler le départ à la retraire sans condition d'âge, ou ce qui est appelle communément « "retraite anticipée", ne fait vraisemblablement pas l'unanimité, loin s'en faut. Au contraire, cette décision, prise au cours de la dernière rencontre tripartite - gouvernement, patronat, UGTA -, tenue le dimanche dernier, suscite même des oppositions du monde du travail. En effet, nombreux sont les travailleurs et les syndicats qui l'ont ouvertement désapprouvée. Les opposants à cette décision, défendue bec et ongles par le gouvernement, qui invoque l'impérieuse nécessité de préserver les grands équilibres de la Caisse nationale de retraite (CNR), menacent même d'organiser la riposte afin d'amener l'exécutif, soutenu par le patronat et surtout par l'UGTA qui est censée défendre les intérêts des travailleurs, à revoir sa copie. Dans le secteur de la Fonction publique comme dans le secteur économique c'est le même leitmotiv : "Non à cette décision". Ainsi des travailleurs de la Sonatrach ont clairement affiché la couleur. Avant-hier jeudi, en effet, des dizaines de travailleurs de Hassi R'mel ont organisé un sit in pour dire "non" à l'annulation de la retraite anticipée. Cette action risque de ne pas s'arrêter à ce stade puisque les protestataires menacent d'inscrire ce mouvement de protestations dans la durée. En somme ils comptent se rassembler chaque jour en promettant de mobiliser plus de monde pour accentuer la pression. Ces travailleurs trouvent injuste cette décision, ce d'autant qu'ils soutiennent que les conditions dans lesquelles ils travaillent sont d'une extrême difficulté. Ce qui justifierait davantage leur droit de partir en retraite avant l'âge limite fixé par la loi, soit 60 ans. Cette fronde des travailleurs de Hassi R'mel n'est pas isolée. Car, au lendemain de l'annonce de cette décision, des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba, ont fait entendre leurs voix. Il y a juste quelques jours des dizaines de travailleurs de la SNVI ont clairement dit "non" à cette décision en organisant un rassemblement de protestation et en promettant de revenir à la charge. Ces travailleurs s'inscrivent en porte à faux avec la position de l'UGTA. L'organisation syndicale est partie prenante dans cette décision puisque, lors de la tripartite, son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, n'a pas soufflé mot, signe qu'il soutient cette décision prise avant tout par le gouvernement avant d'y associer ses deux partenaires sociaux, à savoir ce syndicat justement et le patronat. Cette colère ne se limite pas seulement au secteur économique. En effet dans la Fonction publique, où l'UGTA est quasi absente, ce sont les syndicats autonomes qui prennent la tête de l'opposition. Des syndicats autonomes de plusieurs secteurs, notamment de l'Education et de la santé, ont d'ores et déjà pris position. Après consultations, des syndicats s'acheminent vers la création d'une intersyndicale dans le but de mieux organiser la riposte. "Il est hors de question de revenir sur les acquis des travailleurs. Nous n'accepterons pas cette décision" dira , dépité, le chef de file d'une organisation syndicale activant dans le secteur de l'Education. C'est dire que le gouvernement ne risque pas de jouer sur du velours s'agissant de faire passer cette décision. Autant dire que l'on s'achemine tout droit vers un bras de fer entre les deux parties. Notons que lors de la séance de clôture de la tripartite le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé un nouveau projet de loi modifiant l'ordonnance 97- 13 instituant le départ à la retraite sans condition d'âge. Une commission sera mise sur pied pour élaborer ce projet de loi qui fixe l'âge de départ à la retraire à 60 ans. La décision d'annuler le départ à la retraire sans condition d'âge, ou ce qui est appelle communément « "retraite anticipée", ne fait vraisemblablement pas l'unanimité, loin s'en faut. Au contraire, cette décision, prise au cours de la dernière rencontre tripartite - gouvernement, patronat, UGTA -, tenue le dimanche dernier, suscite même des oppositions du monde du travail. En effet, nombreux sont les travailleurs et les syndicats qui l'ont ouvertement désapprouvée. Les opposants à cette décision, défendue bec et ongles par le gouvernement, qui invoque l'impérieuse nécessité de préserver les grands équilibres de la Caisse nationale de retraite (CNR), menacent même d'organiser la riposte afin d'amener l'exécutif, soutenu par le patronat et surtout par l'UGTA qui est censée défendre les intérêts des travailleurs, à revoir sa copie. Dans le secteur de la Fonction publique comme dans le secteur économique c'est le même leitmotiv : "Non à cette décision". Ainsi des travailleurs de la Sonatrach ont clairement affiché la couleur. Avant-hier jeudi, en effet, des dizaines de travailleurs de Hassi R'mel ont organisé un sit in pour dire "non" à l'annulation de la retraite anticipée. Cette action risque de ne pas s'arrêter à ce stade puisque les protestataires menacent d'inscrire ce mouvement de protestations dans la durée. En somme ils comptent se rassembler chaque jour en promettant de mobiliser plus de monde pour accentuer la pression. Ces travailleurs trouvent injuste cette décision, ce d'autant qu'ils soutiennent que les conditions dans lesquelles ils travaillent sont d'une extrême difficulté. Ce qui justifierait davantage leur droit de partir en retraite avant l'âge limite fixé par la loi, soit 60 ans. Cette fronde des travailleurs de Hassi R'mel n'est pas isolée. Car, au lendemain de l'annonce de cette décision, des travailleurs de la zone industrielle de Rouiba, ont fait entendre leurs voix. Il y a juste quelques jours des dizaines de travailleurs de la SNVI ont clairement dit "non" à cette décision en organisant un rassemblement de protestation et en promettant de revenir à la charge. Ces travailleurs s'inscrivent en porte à faux avec la position de l'UGTA. L'organisation syndicale est partie prenante dans cette décision puisque, lors de la tripartite, son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Said, n'a pas soufflé mot, signe qu'il soutient cette décision prise avant tout par le gouvernement avant d'y associer ses deux partenaires sociaux, à savoir ce syndicat justement et le patronat. Cette colère ne se limite pas seulement au secteur économique. En effet dans la Fonction publique, où l'UGTA est quasi absente, ce sont les syndicats autonomes qui prennent la tête de l'opposition. Des syndicats autonomes de plusieurs secteurs, notamment de l'Education et de la santé, ont d'ores et déjà pris position. Après consultations, des syndicats s'acheminent vers la création d'une intersyndicale dans le but de mieux organiser la riposte. "Il est hors de question de revenir sur les acquis des travailleurs. Nous n'accepterons pas cette décision" dira , dépité, le chef de file d'une organisation syndicale activant dans le secteur de l'Education. C'est dire que le gouvernement ne risque pas de jouer sur du velours s'agissant de faire passer cette décision. Autant dire que l'on s'achemine tout droit vers un bras de fer entre les deux parties. Notons que lors de la séance de clôture de la tripartite le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé un nouveau projet de loi modifiant l'ordonnance 97- 13 instituant le départ à la retraite sans condition d'âge. Une commission sera mise sur pied pour élaborer ce projet de loi qui fixe l'âge de départ à la retraire à 60 ans.