Au moins huit personnes ont été tuées dans l'explosion de deux bombes hier matin près de l'aéroport de Mogadiscio, la capitale somalienne. Au moins huit personnes ont été tuées dans l'explosion de deux bombes hier matin près de l'aéroport de Mogadiscio, la capitale somalienne. Des tirs ont suivi les deux explosions, dont l'une pourrait avoir été causée par une voiture piégée, mais ont ensuite cessé, selon ce journaliste. L'attentat n'a pas été immédiatement revendiqué, mais les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont l'habitude de mener de telles opérations dans Mogadiscio. Une attaque qui porte la marque des shebab L'aéroport international Aden Adde, du nom du premier président somalien, est devenu une forteresse depuis que s'est installée juste à côté la principale base de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), forte de 22.000 hommes et qui aide le fragile gouvernement somalien dans sa lutte contre les shebab. Confrontés à la puissance de feu supérieure de l'Amisom, déployée en 2007, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent jusque dans la capitale. Des tirs ont suivi les deux explosions, dont l'une pourrait avoir été causée par une voiture piégée, mais ont ensuite cessé, selon ce journaliste. L'attentat n'a pas été immédiatement revendiqué, mais les islamistes radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont l'habitude de mener de telles opérations dans Mogadiscio. Une attaque qui porte la marque des shebab L'aéroport international Aden Adde, du nom du premier président somalien, est devenu une forteresse depuis que s'est installée juste à côté la principale base de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), forte de 22.000 hommes et qui aide le fragile gouvernement somalien dans sa lutte contre les shebab. Confrontés à la puissance de feu supérieure de l'Amisom, déployée en 2007, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent jusque dans la capitale.