Le gouvernement se retrouve donc au centre d'une crise concernant la définition des métiers et les secteurs non concernés par la révision du système de retraite, pour lequel chacune des fédérations réclame d'être intégrée sur la liste des métiers pénibles. Le gouvernement se retrouve donc au centre d'une crise concernant la définition des métiers et les secteurs non concernés par la révision du système de retraite, pour lequel chacune des fédérations réclame d'être intégrée sur la liste des métiers pénibles. Cette fois-ci, c'est les travailleurs de la division Production de Sonatrach à Hassi R'mel, qui montent au créneau et décident de boycotter le restaurant à midi, à partir de demain (lundi 1er août). Selon nos sources, les travailleurs de Sonatrach de Hassi R'mel "se sont réunis dans la soirée de jeudi dernier, à la base de vie Stone, et ont décidé à l'unanimité d'entamer un boycott du restaurant à midi, à partir de demain (lundi 1er août 2016). Cette décision vient, selon la même source, "après que les travailleurs de Sonatrach dans les régions du Sud ont entrepris plusieurs actions pacifiques", réfutant la décision de la dernière tripartite relative à la suppression du droit à la retraite anticipée. "Le droit à la retraite anticipée étant un acquis, et ayant cotisé pendant plusieurs années à la Cnas, la mobilisation de tous est plus que nécessaire", soutiennent les travailleurs protestataires. Pour rappel, les protestataires ont déjà adressé une lettre au Premier ministre au sujet de l'annulation du droit à la retraite anticipée et proportionnelle. Ces travailleurs, qui ont organisé plusieurs mouvements de protestation sur place, depuis le mois de juin, contestent le choix fait par la Centrale syndicale de cautionner cette décision lors de la dernière tripartite qu'ils accusent de "complicité" avec le patronat et lui reprochent de ne pas avoir "représenté dignement et légitimement les travailleurs". Faire confiance à des femmes et des hommes au sein des instances de décision, particulièrement dans les institutions de la République et au sein de l'enceinte de la défense des droits des travailleurs, c'est certes une volonté politique noble et salutaire. Mais pas à n'importe quel prix. Aussi, faudrait-il miser sur ceux qui peuvent honorer la confiance placée en eux. Le contraire reviendrait à jeter des peaux de banane sous ses propres pieds, et aussi causer un énorme tort au peuple. Ces précautions d'usage auraient permis à la dernière tripartite, d'éviter des erreurs qui les rattrapent aujourd'hui : la malencontreuse idée ou de "décision", relative à la suppression du droit à la retraite anticipée, semble toucher les travailleurs à travers les différents secteurs. A l'heure actuelle, elle croule sous le poids excessif des revendications syndicales et sociales des travailleurs. Du coup, le gouvernement se trouve poussé jusque dans ses derniers retranchements par une trop forte pression du front social, à laquelle il faudrait adjoindre le malaise du peuple prêt à exprimer son ras-le-bol. Pour rappel, pas moins de 13 syndicats autonomes de différents secteurs de la Fonction publique l'Education nationale, la formation professionnelle, l'enseignement supérieur, la santé publique et l'administration ont dénoncé leur exclusion de la tripartite qui a eu lieu le 5 juin dernier. Ces syndicats autonomes dénoncent "la prise de décision unilatérale du gouvernement qui porte atteinte à nos droits et acquis qui est la retraite anticipée et la retraite sans condition d'âge". D'un autre côté, et toujours dans le même contexte, le torchon brûle entre l'UGTA et ses fédérations. D'ailleurs, la dernière réunion s'est achevée sans trouver de consensus. Et le dossier est renvoyé à une date ultérieure. Pour l'ensemble des travailleurs, si cette décision ne constituait qu'une mesure d'austérité parmi bien d'autres, elle se justifiait par la nécessité de sauvegarder les équilibres macro-économiques et la viabilité de leurs pensions. Cette fois-ci, c'est les travailleurs de la division Production de Sonatrach à Hassi R'mel, qui montent au créneau et décident de boycotter le restaurant à midi, à partir de demain (lundi 1er août). Selon nos sources, les travailleurs de Sonatrach de Hassi R'mel "se sont réunis dans la soirée de jeudi dernier, à la base de vie Stone, et ont décidé à l'unanimité d'entamer un boycott du restaurant à midi, à partir de demain (lundi 1er août 2016). Cette décision vient, selon la même source, "après que les travailleurs de Sonatrach dans les régions du Sud ont entrepris plusieurs actions pacifiques", réfutant la décision de la dernière tripartite relative à la suppression du droit à la retraite anticipée. "Le droit à la retraite anticipée étant un acquis, et ayant cotisé pendant plusieurs années à la Cnas, la mobilisation de tous est plus que nécessaire", soutiennent les travailleurs protestataires. Pour rappel, les protestataires ont déjà adressé une lettre au Premier ministre au sujet de l'annulation du droit à la retraite anticipée et proportionnelle. Ces travailleurs, qui ont organisé plusieurs mouvements de protestation sur place, depuis le mois de juin, contestent le choix fait par la Centrale syndicale de cautionner cette décision lors de la dernière tripartite qu'ils accusent de "complicité" avec le patronat et lui reprochent de ne pas avoir "représenté dignement et légitimement les travailleurs". Faire confiance à des femmes et des hommes au sein des instances de décision, particulièrement dans les institutions de la République et au sein de l'enceinte de la défense des droits des travailleurs, c'est certes une volonté politique noble et salutaire. Mais pas à n'importe quel prix. Aussi, faudrait-il miser sur ceux qui peuvent honorer la confiance placée en eux. Le contraire reviendrait à jeter des peaux de banane sous ses propres pieds, et aussi causer un énorme tort au peuple. Ces précautions d'usage auraient permis à la dernière tripartite, d'éviter des erreurs qui les rattrapent aujourd'hui : la malencontreuse idée ou de "décision", relative à la suppression du droit à la retraite anticipée, semble toucher les travailleurs à travers les différents secteurs. A l'heure actuelle, elle croule sous le poids excessif des revendications syndicales et sociales des travailleurs. Du coup, le gouvernement se trouve poussé jusque dans ses derniers retranchements par une trop forte pression du front social, à laquelle il faudrait adjoindre le malaise du peuple prêt à exprimer son ras-le-bol. Pour rappel, pas moins de 13 syndicats autonomes de différents secteurs de la Fonction publique l'Education nationale, la formation professionnelle, l'enseignement supérieur, la santé publique et l'administration ont dénoncé leur exclusion de la tripartite qui a eu lieu le 5 juin dernier. Ces syndicats autonomes dénoncent "la prise de décision unilatérale du gouvernement qui porte atteinte à nos droits et acquis qui est la retraite anticipée et la retraite sans condition d'âge". D'un autre côté, et toujours dans le même contexte, le torchon brûle entre l'UGTA et ses fédérations. D'ailleurs, la dernière réunion s'est achevée sans trouver de consensus. Et le dossier est renvoyé à une date ultérieure. Pour l'ensemble des travailleurs, si cette décision ne constituait qu'une mesure d'austérité parmi bien d'autres, elle se justifiait par la nécessité de sauvegarder les équilibres macro-économiques et la viabilité de leurs pensions.