Un sit-in en hommage à Amira Merabet, brûlée vive la semaine dernière à Constantine, a été observé hier par une centaine de citoyens devant la Grande-Poste, à Alger-Centre. Amira Merabet, 34 ans, a été brûlée la semaine dernière par un homme dans la ville d'El -Khroub. Un sit-in en hommage à Amira Merabet, brûlée vive la semaine dernière à Constantine, a été observé hier par une centaine de citoyens devant la Grande-Poste, à Alger-Centre. Amira Merabet, 34 ans, a été brûlée la semaine dernière par un homme dans la ville d'El -Khroub. La victime se rendait à son travail quand cet homme l'a surprise sur la voie publique, l'éclaboussant d'essence avant de mettre le feu à son corps. Amira qui a été évacuée vers le CHU de Constantine, a fini par succomber à ses brûlures. Elle a été inhumée mardi 6 septembre. Selon plusieurs journaux locaux, l'auteur de cet acte désirait épouser la soeur ou une amie de la victime, qui a toutefois exprimé son désaccord. Le crime a eu lieu au quartier 20-Août, communément appelé par ses habitants "Le Communal". Ce samedi, une centaine de citoyens, dont des militants pour les droits de l'Homme et pour les droits de la Femme en Algérie, ont observé un sit-in en hommage à Amira Merabet. Des participantes à cette manifestation arboraient des pancartes sur lesquelles était écrit "Hier il l'embêtait, aujourd'hui il s'excuse, demain il l'a tue", en référence à la clause "problématique" du projet de loi sur les violences faites aux femmes. Ils scandaient aussi "J'ai la rage, il l'a réduite à un hommage", comme pour indiquer leur impuissance face à ces violences. D'autres exprimaient leur "ras-le-bol" des violences faites aux femmes, scandant "Y'en a marre", entre autres. Dans la foule, se manifestaient de temps à autre des militantes pour dénoncer cet acte en particulier, sans manquer les violences faites aux femmes en Algérie. Devant les meneurs de ce sit-in étaient aussi étalées des copies des pancartes, des portraits de la victime avec des fleurs et des bougies allumées, que les personnes présentes ont déposées. Certains participants, jeunes et moins jeunes, rendaient quant à eux hommage en écrivant leurs pensées à la victime sur une feuille blanche. Lancée par une page Facebook, l'événement devait également se dérouler à Oran et Constantine. La victime se rendait à son travail quand cet homme l'a surprise sur la voie publique, l'éclaboussant d'essence avant de mettre le feu à son corps. Amira qui a été évacuée vers le CHU de Constantine, a fini par succomber à ses brûlures. Elle a été inhumée mardi 6 septembre. Selon plusieurs journaux locaux, l'auteur de cet acte désirait épouser la soeur ou une amie de la victime, qui a toutefois exprimé son désaccord. Le crime a eu lieu au quartier 20-Août, communément appelé par ses habitants "Le Communal". Ce samedi, une centaine de citoyens, dont des militants pour les droits de l'Homme et pour les droits de la Femme en Algérie, ont observé un sit-in en hommage à Amira Merabet. Des participantes à cette manifestation arboraient des pancartes sur lesquelles était écrit "Hier il l'embêtait, aujourd'hui il s'excuse, demain il l'a tue", en référence à la clause "problématique" du projet de loi sur les violences faites aux femmes. Ils scandaient aussi "J'ai la rage, il l'a réduite à un hommage", comme pour indiquer leur impuissance face à ces violences. D'autres exprimaient leur "ras-le-bol" des violences faites aux femmes, scandant "Y'en a marre", entre autres. Dans la foule, se manifestaient de temps à autre des militantes pour dénoncer cet acte en particulier, sans manquer les violences faites aux femmes en Algérie. Devant les meneurs de ce sit-in étaient aussi étalées des copies des pancartes, des portraits de la victime avec des fleurs et des bougies allumées, que les personnes présentes ont déposées. Certains participants, jeunes et moins jeunes, rendaient quant à eux hommage en écrivant leurs pensées à la victime sur une feuille blanche. Lancée par une page Facebook, l'événement devait également se dérouler à Oran et Constantine.