Soudanais, Afghans et Erythréens s'étaient installés dans une myriade de tentes et matelas entre l'avenue de Flandres et le quai de Jemmapes, dans les 10e et 19e arrondissements de Paris, dans des conditions sanitaires et humaines très dégradées. Soudanais, Afghans et Erythréens s'étaient installés dans une myriade de tentes et matelas entre l'avenue de Flandres et le quai de Jemmapes, dans les 10e et 19e arrondissements de Paris, dans des conditions sanitaires et humaines très dégradées. Ces derniers jours, un certain nombre de familles et d'enfants avaient rejoint le campement de fortune, surtout du côté afghan. L'évacuation, précédée d'un important déploiement policier, avec bouclage de l'avenue de Flandres entre la rue du Maroc et la place de Stalingrad, a débuté vers 7 heures, quand un groupe de femmes et d'enfants a été rassemblé pour monter dans un bus. Une cinquantaine de bus étaient prévus, selon la préfecture de région, qui menait l'opération avec la préfecture de police, l'Office français d'immigration et d'intégration et les associations Emmaüs solidarités et France Terre d'Asile. Les migrants doivent être conduits dans des centres d'hébergements en Ile-de-France. Au moins 1.500 migrants étaient présents au moment de l'évacuation, selon la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, présente sur place. Ces derniers jours, un certain nombre de familles et d'enfants avaient rejoint le campement de fortune, surtout du côté afghan. L'évacuation, précédée d'un important déploiement policier, avec bouclage de l'avenue de Flandres entre la rue du Maroc et la place de Stalingrad, a débuté vers 7 heures, quand un groupe de femmes et d'enfants a été rassemblé pour monter dans un bus. Une cinquantaine de bus étaient prévus, selon la préfecture de région, qui menait l'opération avec la préfecture de police, l'Office français d'immigration et d'intégration et les associations Emmaüs solidarités et France Terre d'Asile. Les migrants doivent être conduits dans des centres d'hébergements en Ile-de-France. Au moins 1.500 migrants étaient présents au moment de l'évacuation, selon la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, présente sur place.