On prend les mêmes sujets et on recommence. C'est l'impression qui se dégageait samedi dernier après la tenue de la conférence du plus vieux parti de l'opposition, dédiée à la politique économique nationale. On prend les mêmes sujets et on recommence. C'est l'impression qui se dégageait samedi dernier après la tenue de la conférence du plus vieux parti de l'opposition, dédiée à la politique économique nationale. Le Front des forces socialistes (FFS) s'est, une fois de plus, attardé sur ses thèmes favoris : la situation économique "catastrophique", la "dégradation" du climat social. Le plus vieux parti de l'opposition n'abandonne donc pas sa démarche visant à trouver un consensus national autour de la solution à apporter à la crise multidimensionnelle que vit l'Algérie. Pour ce parti, "les hommes et les femmes de notre pays veulent continuer l'esprit de novembre et de la Soummam". Le FFS se dit convaincu qu'"aujourd'hui plus que jamais, les Algériens veulent construire démocratiquement la nation algérienne et lui donner une unité et une cohésion telles que celles qui lui ont permis d'assurer son existence et son développement à travers l'histoire". Pour ce faire, il faudra réhabiliter le politique. Le plus vieux parti de l'opposition, qui ne lésine pas sur les mots pour décrire une situation à la fois dangereuse et inquiétante à tous points de vue, rejette toute politique imposée par la force, loin de tout débat, ni dialogue. Intervenant à l'ouverture de la conférence économique et sociale du parti, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du parti, s'interroge sur le nouveau modèle économique annoncé par le gouvernement. "On a entendu beaucoup parler du nouveau modèle économique. Où est-il ? Quels sont ses contours ?" s'est-il demandé. Il affirme que, jusqu'à maintenant, "rien n'a été dévoilé, que des décisions antinationales et antisociales. Bouchafa poursuit en assurant qu'on n'a entendu qu'un éventuel recours à l'endettement extérieur pour faire face au déficit commercial". Abdelmalek Bouchafa affirme haut et fort que le FFS est "totalement opposé aux orientations du gouvernement et à ses choix". Pour lui, le nouveau modèle économique est "utopique". "Au FFS, nous avons toujours demandé à ce qu'on dise la vérité aux Algériens sur la situation politique et économique du pays", souligne le premier secrétaire qui précise que la crise qui secoue le pays est "éminemment politique" et la solution ne peut donc être que d'"ordre politique". Le parti Talaie El-Houriyet a abondé dans le même sens, en se basant, lui, sur un constat préoccupant des derniers développements que connaît la scène nationale. Il dénonce l'attitude autiste du régime en place qui refuse d'admettre qu'il est le problème. Le parti d'Ali Benflis a abordé la situation économique qui ne prête plus à l'optimisme. Il relève "la réalité d'une impasse politique totale que nourrit une crise de régime avérée". Une telle réalité "met le pays dans les conditions les moins propices à la prise en charge et au traitement de la crise socioéconomique d'une extrême gravité à laquelle il est confronté". Pour l'instance dirigeante de ce parti, "il serait illusoire et vain d'attendre le règlement de cette crise sans précédent d'une gouvernance illégitime, non représentative et en perte notoire de crédibilité et de confiance". Ainsi, le BP de Talaie El-Houriyet estime que faute d'un plan anticrise adopté à temps dès 2014, le pouvoir renforce la pression fiscale sur les catégories sociales les plus défavorisées. La question que se posait et se pose toujours pour l'opposition, c'est de déterminer un éventail d'actions pouvant convaincre le pouvoir en place. Mais le système politique algérien est difficile à contourner. L'appareil politique du parti majoritaire en particulier, soutenu par ses partenaires n'est pas une petite machine qui se laisse prendre à défaut. Le Front des forces socialistes (FFS) s'est, une fois de plus, attardé sur ses thèmes favoris : la situation économique "catastrophique", la "dégradation" du climat social. Le plus vieux parti de l'opposition n'abandonne donc pas sa démarche visant à trouver un consensus national autour de la solution à apporter à la crise multidimensionnelle que vit l'Algérie. Pour ce parti, "les hommes et les femmes de notre pays veulent continuer l'esprit de novembre et de la Soummam". Le FFS se dit convaincu qu'"aujourd'hui plus que jamais, les Algériens veulent construire démocratiquement la nation algérienne et lui donner une unité et une cohésion telles que celles qui lui ont permis d'assurer son existence et son développement à travers l'histoire". Pour ce faire, il faudra réhabiliter le politique. Le plus vieux parti de l'opposition, qui ne lésine pas sur les mots pour décrire une situation à la fois dangereuse et inquiétante à tous points de vue, rejette toute politique imposée par la force, loin de tout débat, ni dialogue. Intervenant à l'ouverture de la conférence économique et sociale du parti, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du parti, s'interroge sur le nouveau modèle économique annoncé par le gouvernement. "On a entendu beaucoup parler du nouveau modèle économique. Où est-il ? Quels sont ses contours ?" s'est-il demandé. Il affirme que, jusqu'à maintenant, "rien n'a été dévoilé, que des décisions antinationales et antisociales. Bouchafa poursuit en assurant qu'on n'a entendu qu'un éventuel recours à l'endettement extérieur pour faire face au déficit commercial". Abdelmalek Bouchafa affirme haut et fort que le FFS est "totalement opposé aux orientations du gouvernement et à ses choix". Pour lui, le nouveau modèle économique est "utopique". "Au FFS, nous avons toujours demandé à ce qu'on dise la vérité aux Algériens sur la situation politique et économique du pays", souligne le premier secrétaire qui précise que la crise qui secoue le pays est "éminemment politique" et la solution ne peut donc être que d'"ordre politique". Le parti Talaie El-Houriyet a abondé dans le même sens, en se basant, lui, sur un constat préoccupant des derniers développements que connaît la scène nationale. Il dénonce l'attitude autiste du régime en place qui refuse d'admettre qu'il est le problème. Le parti d'Ali Benflis a abordé la situation économique qui ne prête plus à l'optimisme. Il relève "la réalité d'une impasse politique totale que nourrit une crise de régime avérée". Une telle réalité "met le pays dans les conditions les moins propices à la prise en charge et au traitement de la crise socioéconomique d'une extrême gravité à laquelle il est confronté". Pour l'instance dirigeante de ce parti, "il serait illusoire et vain d'attendre le règlement de cette crise sans précédent d'une gouvernance illégitime, non représentative et en perte notoire de crédibilité et de confiance". Ainsi, le BP de Talaie El-Houriyet estime que faute d'un plan anticrise adopté à temps dès 2014, le pouvoir renforce la pression fiscale sur les catégories sociales les plus défavorisées. La question que se posait et se pose toujours pour l'opposition, c'est de déterminer un éventail d'actions pouvant convaincre le pouvoir en place. Mais le système politique algérien est difficile à contourner. L'appareil politique du parti majoritaire en particulier, soutenu par ses partenaires n'est pas une petite machine qui se laisse prendre à défaut.