Le ministère de l'Agriculture a annoncé l'ouverture d'une enquête pour connaître les causes de la putréfaction de la viande de moutons sacrifiés à l'occasion de l'Aïd el-Adha, rapporte l'agence officielle. Le ministère de l'Agriculture a annoncé l'ouverture d'une enquête pour connaître les causes de la putréfaction de la viande de moutons sacrifiés à l'occasion de l'Aïd el-Adha, rapporte l'agence officielle. Cette enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale, selon la même source. Elle fait suite aux plaintes de citoyens dans plusieurs wilayas du pays, qui ont fait état aux services vétérinaires du ministère de l'Agriculture d'un phénomène de putréfaction de la viande de moutons sacrifiés, constaté dès le deuxième jour de cette fête. "Après avoir appelé les inspections vétérinaires de toutes les wilayas du pays pour avoir le feedback de la situation, nous avons ouvert une enquête en collaboration avec la Police et la Gendarmerie nationales", précise le directeur des services vétérinaires du ministère, Karim Boughalem. Les services vétérinaires ont alors effectué des prélèvements au niveau du laboratoire central vétérinaire, alors que d'autres échantillons ont été envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale qui sont beaucoup plus performants, affirme le même responsable. Selon lui, ce phénomène de dégradation précoce de la viande n'a pas été relevé dans certaines wilayas telles El Bayadh, Djelfa, Tébessa, Jijel et Sétif, mais il a été signalé notamment à Alger, Boumerdès, Chlef, Constantine et Blida : "Il ne s'agit pas d'un phénomène national", observe M. Boughalem. Par ailleurs, il a fait savoir que près de 2 000 vétérinaires avaient été mobilisés, durant l'Aïd el-Adha, au niveau des abattoirs et dans des quartiers de certaines communes : "Rien n'a été signalé. Ce qui nous fait dire qu'on peut écarter l'existence d'une maladie animale". Néanmoins, le même responsable fait part des conditions climatiques ayant caractérisé les deux jours de l'Aïd, à savoir de la chaleur et un taux d'humidité assez élevé, ainsi que des conditions d'hygiène inappropriées dans certains endroits. "Ces conditions pourraient être à l'origine de la putréfaction de la viande", estime-t-il mais sans exclure la probabilité d'existence d'autres facteurs. À ce propos, il a avancé que le ministère attendait les résultats des analyses des laboratoires de la Gendarmerie nationale, qui seront rendus publics. Il a ajouté que les cas de putréfaction enregistrés à ce jour reflétaient un phénomène circonscrit en zones et en nombre en précisant que le nombre d'animaux sacrifiés à l'Aïd el- Adha de cette année a atteint les 4,5 millions de têtes. Cette enquête a été confiée à la Gendarmerie nationale, selon la même source. Elle fait suite aux plaintes de citoyens dans plusieurs wilayas du pays, qui ont fait état aux services vétérinaires du ministère de l'Agriculture d'un phénomène de putréfaction de la viande de moutons sacrifiés, constaté dès le deuxième jour de cette fête. "Après avoir appelé les inspections vétérinaires de toutes les wilayas du pays pour avoir le feedback de la situation, nous avons ouvert une enquête en collaboration avec la Police et la Gendarmerie nationales", précise le directeur des services vétérinaires du ministère, Karim Boughalem. Les services vétérinaires ont alors effectué des prélèvements au niveau du laboratoire central vétérinaire, alors que d'autres échantillons ont été envoyés aux laboratoires de la Gendarmerie nationale qui sont beaucoup plus performants, affirme le même responsable. Selon lui, ce phénomène de dégradation précoce de la viande n'a pas été relevé dans certaines wilayas telles El Bayadh, Djelfa, Tébessa, Jijel et Sétif, mais il a été signalé notamment à Alger, Boumerdès, Chlef, Constantine et Blida : "Il ne s'agit pas d'un phénomène national", observe M. Boughalem. Par ailleurs, il a fait savoir que près de 2 000 vétérinaires avaient été mobilisés, durant l'Aïd el-Adha, au niveau des abattoirs et dans des quartiers de certaines communes : "Rien n'a été signalé. Ce qui nous fait dire qu'on peut écarter l'existence d'une maladie animale". Néanmoins, le même responsable fait part des conditions climatiques ayant caractérisé les deux jours de l'Aïd, à savoir de la chaleur et un taux d'humidité assez élevé, ainsi que des conditions d'hygiène inappropriées dans certains endroits. "Ces conditions pourraient être à l'origine de la putréfaction de la viande", estime-t-il mais sans exclure la probabilité d'existence d'autres facteurs. À ce propos, il a avancé que le ministère attendait les résultats des analyses des laboratoires de la Gendarmerie nationale, qui seront rendus publics. Il a ajouté que les cas de putréfaction enregistrés à ce jour reflétaient un phénomène circonscrit en zones et en nombre en précisant que le nombre d'animaux sacrifiés à l'Aïd el- Adha de cette année a atteint les 4,5 millions de têtes.