Les syndicats autonomes de cinq secteurs en Algérie observeront une grève les 17 et 18 octobre prochains pour protester contre l'annulation de la retraite anticipée, a annoncé hier le bloc des syndicats autonomes. Les syndicats autonomes de cinq secteurs en Algérie observeront une grève les 17 et 18 octobre prochains pour protester contre l'annulation de la retraite anticipée, a annoncé hier le bloc des syndicats autonomes. Parmi les secteurs concernés, l'éducation, la santé, la formation professionnelle, l'administration ainsi que Sonelgaz. En cas de non-satisfaction des revendications, la grève sera renouvelée les 24 et 25 octobre, a ajouté la formation qui englobe 17 syndicats réunis hier au siège du Syndicat algérien des paramédicaux, pour discuter des mesures à prendre contre le projet de loi modifiant et complétant la loi du 2 juillet 1983 relative à la retraite. "Cette grève sera suivie par une autre les 24 et 25 octobre. Les syndicats qui n'ont pas tenu leur conseil national vont le faire pour entériner ce vote", affirme Meziane Meriane, responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé le 1er septembre que le gouvernement ne reviendra pas sur la décision de réformer le système des retraites, dont la suppression de la retraite anticipée contestée par les syndicats. Le projet de loi fixant l'âge de départ à la retraite à 60 ans et supprimant la retraite anticipée entrera en vigueur en 2017. Pour M. Sellal, "ceux qui souhaitent partir avant la fin de l'année, sont libres de le faire". Retraite à 60 ans : ce que dit le projet de loi Le projet de loi modifiant et complémentant la loi du 2 juillet 1983 relative à la retraite sera prochainement débattu et validé par le Parlement pour entrer en vigueur à partir de janvier 2017. Le texte, dont on tient une copie, fixe l'âge de la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 pour les femmes. Il exige à toute personne prétendant "au bénéfice de la pension de retraite" d'avoir travaillé "pendant quinze ans au moins et versé les cotisations de sécurité sociale". "Pour pouvoir bénéficier de la pension de retraite, le travailleur doit avoir accompli un travail effectif dont la durée doit être au moins égale à sept ans et demi", ajoute le même texte qui donne la possibilité au travailleur de poursuivre son activité "au-delà de l'âge" de la retraite "dans la limite de cinq années, au cours desquelles l'employeur ne peut prononcer sa mise à la retraite". Pas de retraite anticipée pour les femmes Comme annoncé à l'issue du Conseil des ministres le travailleur exerçant un métier "présentant une haute pénibilité peut bénéficier de la pension de retraite avant l'âge de 60 ans après une durée minimale passée à ce poste". Les femmes ne bénéficieront pas automatiquement d'une retraite anticipée et sont donc concernées par cette révision de la loi contrairement à ce qu'avait déclaré auparavant le Premier ministre. En ce qui concerne les professions hautement qualifiées et les métiers déficitaires, la mise à la retraite peut être reportée "à la demande du travailleur concerné". La liste de ce type de professions et les conditions fixées pour avoir droit à la "prorogation de l'âge de retraite et les règles spécifiques de liquidation de la pension y afférentes sont fixées par voie réglementaire". Pour les travailleurs ayant choisi de poursuivre leur activité, le projet de loi sur la retraite prévoit l'augmentation du "financement des dépenses de retraite par des sources additionnelles conformément à la législation en vigueur". Pourquoi supprimer la retraite anticipée ? Dans l'exposé des motifs, les auteurs du projet de loi expliquent qu'il s'agit de suppression de dispositifs exceptionnels conçus durant le programme d'ajustement structurel à l'effet de prendre en charge les compressions d'effectifs qui ont suivi la fermeture de bon nombre d'entreprises nationales. "En dépit du dépassement de cette période, le système national de retraite continue à enregistrer un nombre important de départs volontaires à la retraite avant l'âge de 60 ans sur la base de ces dispositifs de 1997, ce qui a entrainé un sérieux préjudice pour les équilibres finances de la Caisse nationale de retraite", expliquent-ils. Les auteurs du projet de loi s'appuient également sur les données démographiques nationales qui "montrent une évolution significative de l'espérance de vie à la naissance, qui est passée de 62,5 ans en 1983 à 72,5 ans en 2000 et à 77,1 ans en 2015". Parmi les secteurs concernés, l'éducation, la santé, la formation professionnelle, l'administration ainsi que Sonelgaz. En cas de non-satisfaction des revendications, la grève sera renouvelée les 24 et 25 octobre, a ajouté la formation qui englobe 17 syndicats réunis hier au siège du Syndicat algérien des paramédicaux, pour discuter des mesures à prendre contre le projet de loi modifiant et complétant la loi du 2 juillet 1983 relative à la retraite. "Cette grève sera suivie par une autre les 24 et 25 octobre. Les syndicats qui n'ont pas tenu leur conseil national vont le faire pour entériner ce vote", affirme Meziane Meriane, responsable du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé le 1er septembre que le gouvernement ne reviendra pas sur la décision de réformer le système des retraites, dont la suppression de la retraite anticipée contestée par les syndicats. Le projet de loi fixant l'âge de départ à la retraite à 60 ans et supprimant la retraite anticipée entrera en vigueur en 2017. Pour M. Sellal, "ceux qui souhaitent partir avant la fin de l'année, sont libres de le faire". Retraite à 60 ans : ce que dit le projet de loi Le projet de loi modifiant et complémentant la loi du 2 juillet 1983 relative à la retraite sera prochainement débattu et validé par le Parlement pour entrer en vigueur à partir de janvier 2017. Le texte, dont on tient une copie, fixe l'âge de la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 pour les femmes. Il exige à toute personne prétendant "au bénéfice de la pension de retraite" d'avoir travaillé "pendant quinze ans au moins et versé les cotisations de sécurité sociale". "Pour pouvoir bénéficier de la pension de retraite, le travailleur doit avoir accompli un travail effectif dont la durée doit être au moins égale à sept ans et demi", ajoute le même texte qui donne la possibilité au travailleur de poursuivre son activité "au-delà de l'âge" de la retraite "dans la limite de cinq années, au cours desquelles l'employeur ne peut prononcer sa mise à la retraite". Pas de retraite anticipée pour les femmes Comme annoncé à l'issue du Conseil des ministres le travailleur exerçant un métier "présentant une haute pénibilité peut bénéficier de la pension de retraite avant l'âge de 60 ans après une durée minimale passée à ce poste". Les femmes ne bénéficieront pas automatiquement d'une retraite anticipée et sont donc concernées par cette révision de la loi contrairement à ce qu'avait déclaré auparavant le Premier ministre. En ce qui concerne les professions hautement qualifiées et les métiers déficitaires, la mise à la retraite peut être reportée "à la demande du travailleur concerné". La liste de ce type de professions et les conditions fixées pour avoir droit à la "prorogation de l'âge de retraite et les règles spécifiques de liquidation de la pension y afférentes sont fixées par voie réglementaire". Pour les travailleurs ayant choisi de poursuivre leur activité, le projet de loi sur la retraite prévoit l'augmentation du "financement des dépenses de retraite par des sources additionnelles conformément à la législation en vigueur". Pourquoi supprimer la retraite anticipée ? Dans l'exposé des motifs, les auteurs du projet de loi expliquent qu'il s'agit de suppression de dispositifs exceptionnels conçus durant le programme d'ajustement structurel à l'effet de prendre en charge les compressions d'effectifs qui ont suivi la fermeture de bon nombre d'entreprises nationales. "En dépit du dépassement de cette période, le système national de retraite continue à enregistrer un nombre important de départs volontaires à la retraite avant l'âge de 60 ans sur la base de ces dispositifs de 1997, ce qui a entrainé un sérieux préjudice pour les équilibres finances de la Caisse nationale de retraite", expliquent-ils. Les auteurs du projet de loi s'appuient également sur les données démographiques nationales qui "montrent une évolution significative de l'espérance de vie à la naissance, qui est passée de 62,5 ans en 1983 à 72,5 ans en 2000 et à 77,1 ans en 2015".