La réponse n'est guère difficile à prévoir. Ce dimanche, les Hongrois indiqueront si oui ou non, ils veulent que "l'UE puisse décréter une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement". La réponse n'est guère difficile à prévoir. Ce dimanche, les Hongrois indiqueront si oui ou non, ils veulent que "l'UE puisse décréter une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement". Le message à Bruxelles devrait être clair: après une campagne massive du gouvernement appelant à ne pas "risquer l'avenir de la Hongrie", tous les sondages donnent le non largement vainqueur. La seule inconnue réside dans la participation: un quorum de 50 % est requis pour que ce scrutin, consultatif, soit valide. "L'immigration ? Un poison que nous ne voulons pas avaler", martèle le premier ministre, Viktor Orban. Plus aucun réfugié sur les routes ni dans les gares de Budapest, comme lors de la crise de l'an dernier, où près de 400.000 étrangers avaient traversé le pays. Mais tout le monde s'en souvient encore, et certains tremblent à l'idée de "devoir accueillir des violeurs ou des terroristes comme en France". Il est vrai que les slogans choisis par le gouvernement, relayés par une presse largement acquise au pouvoir, ne font pas dans la dentelle : "Le saviezvous? interrogent les affiches. L'attentat de Paris a été commis par des migrants". Ou encore : "Depuis l'arrivée des migrants en Europe, les abus contre les femmes ont augmenté". Le message à Bruxelles devrait être clair: après une campagne massive du gouvernement appelant à ne pas "risquer l'avenir de la Hongrie", tous les sondages donnent le non largement vainqueur. La seule inconnue réside dans la participation: un quorum de 50 % est requis pour que ce scrutin, consultatif, soit valide. "L'immigration ? Un poison que nous ne voulons pas avaler", martèle le premier ministre, Viktor Orban. Plus aucun réfugié sur les routes ni dans les gares de Budapest, comme lors de la crise de l'an dernier, où près de 400.000 étrangers avaient traversé le pays. Mais tout le monde s'en souvient encore, et certains tremblent à l'idée de "devoir accueillir des violeurs ou des terroristes comme en France". Il est vrai que les slogans choisis par le gouvernement, relayés par une presse largement acquise au pouvoir, ne font pas dans la dentelle : "Le saviezvous? interrogent les affiches. L'attentat de Paris a été commis par des migrants". Ou encore : "Depuis l'arrivée des migrants en Europe, les abus contre les femmes ont augmenté".