Le Conseil de sécurité de l'Onu a rejeté le projet de résolution sur la Syrie présenté par la Russie. Le Conseil de sécurité de l'Onu a rejeté le projet de résolution sur la Syrie présenté par la Russie. Le Conseil de sécurité de l'Onu a rejeté, samedi, le projet de résolution sur la Syrie présenté par la Russie qui assure la présidence du Conseil de sécurité en octobre. « Le projet n'a pas été adopté, parce qu'il n'a pas recueilli le nombre requis des voix », a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine. Quatre des 15 pays membres du Conseil de sécurité — la Russie, le Venezuela, l'Egypte et la Chine — ont appuyé ce texte proposant de soutenir l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura concernant le retrait des terroristes d'Alep. Neuf pays ont rejeté le texte, dont la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui avaient voté peu avant en faveur d'un texte concurrent présenté par la France. L'Angola et l'Uruguay se sont abstenus.Ce vote a suivi celui sur un projet de résolution proposé par Paris et bloqué par Moscou. Le projet de résolution russe soutient l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura concernant le retrait des terroristes d'Alep et réclame l'instauration immédiate d'une cessation des hostilités, notamment dans cette ville. Il appelle également à appliquer les accords russoaméricains sur la Syrie intervenus le 9 septembre. Le texte russe souligne également la nécessité de faire au plus vite le distinguo entre les forces de l'opposition modérée et les terroristes du groupe Front al-Nosra. L'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé, jeudi, les 900 combattants de l'organisation djihadiste Front Fateh el-Cham (ex Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda) à quitter l'est d'Alep. « Si vous décidez de partir en toute dignité et avec vos armes (...) je suis personnellement prêt à vous accompagner », a affirmé M. De Mistura. Poutine explique l'attitude des dirigeants occidentaux à son égard Le chef du Kremlin a donné sa vision des raisons de l'attitude peu amicale de l'Occident à son endroit. « Les peurs », a-t-il répondu à la question d'un journaliste allemand qui voulait savoir sur quoi se fondait l'attitude des élites occidentales à son égard. Les fragments de l'interview ont été diffusés par la chaîne de télévision russe NTV. Le journaliste allemand « avait été autorisé à suivre Vladimir Poutine partout pendant plusieurs années », affirme la chaîne. Lors de l'entretien, le dirigeant russe a également déclaré qu'il « doit être tel que le peuple veut [le] voir ». Moscou appelle Londres à abandonner ses habitudes coloniales Lors d'une réunion du CS de l'Onu, l'ambassadeur russe a exhorté la Grande-Bretagne à arrêter de soutenir « toute sorte de racaille » dans le monde entier La Grande-Bretagne devrait arrêter de soutenir « toute sorte de racaille » dans le monde et abandonner ses habitudes coloniales, a déclaré l'ambassadeur permanent de la Russie à l'Onu Vitali Tchourkine. « Le représentant permanent du Royaume-Uni s'écriait pathétiquement : "Arrêtez (les frappes aériennes, ndlr) maintenant !" C'est vrai, arrêtez tout de suite de soutenir toute sorte de racaille dans le monde entier, que ce soient des extrémistes, des terroristes et tous ceux qui s'amusent à déstabiliser la situation dans tel ou tel pays. De manière générale, arrêtez de vous immiscer dans les affaires des autres Etats souverains, abandonnez vos habitudes coloniales, laissez le monde tranquille. Cela permettra d'assainir la situation dans plusieurs régions du monde », a déclaré l'ambassadeur russe lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu. Samedi, le Conseil de sécurité de l'Onu a examiné deux projets de résolution sur la Syrie. Le projet français de cessez-le-feu à Alep a été bloqué par la Russie. Il s'agissait du 14e véto imposé par la Russie depuis 1992, les Etats-Unis ayant recouru, au cours de la même période, au même nombre de vétos. La résolution russe soutenait l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, concernant le retrait des terroristes d'Alep et réclamait l'instauration immédiate d'une cessation des hostilités, notamment dans cette ville. Elle appelait également à appliquer les accords russo-américains sur la Syrie intervenus le 9 septembre. Cette résolution n'a pas été adoptée par le CS, n'ayant obtenu que quatre voix pour. Le Conseil de sécurité de l'Onu a rejeté, samedi, le projet de résolution sur la Syrie présenté par la Russie qui assure la présidence du Conseil de sécurité en octobre. « Le projet n'a pas été adopté, parce qu'il n'a pas recueilli le nombre requis des voix », a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine. Quatre des 15 pays membres du Conseil de sécurité — la Russie, le Venezuela, l'Egypte et la Chine — ont appuyé ce texte proposant de soutenir l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura concernant le retrait des terroristes d'Alep. Neuf pays ont rejeté le texte, dont la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui avaient voté peu avant en faveur d'un texte concurrent présenté par la France. L'Angola et l'Uruguay se sont abstenus.Ce vote a suivi celui sur un projet de résolution proposé par Paris et bloqué par Moscou. Le projet de résolution russe soutient l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura concernant le retrait des terroristes d'Alep et réclame l'instauration immédiate d'une cessation des hostilités, notamment dans cette ville. Il appelle également à appliquer les accords russoaméricains sur la Syrie intervenus le 9 septembre. Le texte russe souligne également la nécessité de faire au plus vite le distinguo entre les forces de l'opposition modérée et les terroristes du groupe Front al-Nosra. L'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé, jeudi, les 900 combattants de l'organisation djihadiste Front Fateh el-Cham (ex Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda) à quitter l'est d'Alep. « Si vous décidez de partir en toute dignité et avec vos armes (...) je suis personnellement prêt à vous accompagner », a affirmé M. De Mistura. Poutine explique l'attitude des dirigeants occidentaux à son égard Le chef du Kremlin a donné sa vision des raisons de l'attitude peu amicale de l'Occident à son endroit. « Les peurs », a-t-il répondu à la question d'un journaliste allemand qui voulait savoir sur quoi se fondait l'attitude des élites occidentales à son égard. Les fragments de l'interview ont été diffusés par la chaîne de télévision russe NTV. Le journaliste allemand « avait été autorisé à suivre Vladimir Poutine partout pendant plusieurs années », affirme la chaîne. Lors de l'entretien, le dirigeant russe a également déclaré qu'il « doit être tel que le peuple veut [le] voir ». Moscou appelle Londres à abandonner ses habitudes coloniales Lors d'une réunion du CS de l'Onu, l'ambassadeur russe a exhorté la Grande-Bretagne à arrêter de soutenir « toute sorte de racaille » dans le monde entier La Grande-Bretagne devrait arrêter de soutenir « toute sorte de racaille » dans le monde et abandonner ses habitudes coloniales, a déclaré l'ambassadeur permanent de la Russie à l'Onu Vitali Tchourkine. « Le représentant permanent du Royaume-Uni s'écriait pathétiquement : "Arrêtez (les frappes aériennes, ndlr) maintenant !" C'est vrai, arrêtez tout de suite de soutenir toute sorte de racaille dans le monde entier, que ce soient des extrémistes, des terroristes et tous ceux qui s'amusent à déstabiliser la situation dans tel ou tel pays. De manière générale, arrêtez de vous immiscer dans les affaires des autres Etats souverains, abandonnez vos habitudes coloniales, laissez le monde tranquille. Cela permettra d'assainir la situation dans plusieurs régions du monde », a déclaré l'ambassadeur russe lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu. Samedi, le Conseil de sécurité de l'Onu a examiné deux projets de résolution sur la Syrie. Le projet français de cessez-le-feu à Alep a été bloqué par la Russie. Il s'agissait du 14e véto imposé par la Russie depuis 1992, les Etats-Unis ayant recouru, au cours de la même période, au même nombre de vétos. La résolution russe soutenait l'initiative de l'envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, concernant le retrait des terroristes d'Alep et réclamait l'instauration immédiate d'une cessation des hostilités, notamment dans cette ville. Elle appelait également à appliquer les accords russo-américains sur la Syrie intervenus le 9 septembre. Cette résolution n'a pas été adoptée par le CS, n'ayant obtenu que quatre voix pour.