Un nourrisson de sexe féminin, âgé de deux mois, est décédé, mardi à Saïda, après avoir été vacciné contre différentes maladies transmissibles, au titre du nouveau programme de vaccination obligatoire, rapporte la Radio nationale, citant le directeur de wilaya de la santé. Un nourrisson de sexe féminin, âgé de deux mois, est décédé, mardi à Saïda, après avoir été vacciné contre différentes maladies transmissibles, au titre du nouveau programme de vaccination obligatoire, rapporte la Radio nationale, citant le directeur de wilaya de la santé. Ce nourrisson a été vacciné, la veille, avec 25 autres bébés, au niveau de l'établissement public de santé de proximité de « Haï Nasr » de Saïda, sans qu'aucun signe alarmant ne soit apparu immédiatement, a assuré M. Lakhdar Alia. Le type de vaccin utilisé n'a pas été précisé. Ce n'est que douze heures après la vaccination du nourrisson que les premiers signes de complications sont apparus poussant les parents à l'évacuer, dans la nuit du lundi, vers le service infantile de la clinique mère et enfants « Hamdane Bakhta » du chef-lieu de wilaya. L'état du nourrisson s'est aggravé ensuite nécessitant l'intervention de l'équipe médicale sur place. Le bébé a rendu l'âme sur place à midi, selon le même responsable. Les services hospitaliers ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce décès, a précisé le directeur local de la santé. Ce décès intervient après l'annonce lundi dernier par le ministère de la Santé du retrait des lots de vaccins utilisés après le décès de deux nourrissons à Rouiba et leur remplacement par d'autres lots par « principe de précaution et dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire ». La tutelle compte poursuivre l'opération de vaccination Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rassuré hier les citoyens et affirme qu'il poursuivra l'opération de vaccination dans le cadre d'un nouveau calendrier national. Le directeur de la prévention et de la promotion de la Santé au ministère le Pr. Smail Mesbah a indiqué, en marge de la réunion de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la région de l'Afrique sur la lutte antitabac, que le ministère "est décidé à poursuivre la vaccination dans le cadre du nouveau calendrier national tout en retirant provisoirement le vaccin "Pentavalent", suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba et ce en attendant les résultats de l'enquête. Le Pr. Mesbah a précisé que la décision du ministère de retirer le vaccin était "difficile" mais elle a été prise par mesure de sécurité, affirmant qu'il a été constaté une réticence des mamans et des professionnels de la santé malgré l'absence de preuves. La santé du citoyen étant l'affaire de tous, la commission des experts du calendrier national de vaccination a été consultée, at- il indiqué, précisant que celle-ci s'est réunie la première semaine qui a suivi le décès des deux nourrissons. Suite à cette réunion, il a été décidé de poursuivre l'opération de vaccination en attendant les résultats de l'enquête, afin de protéger la société contre les maladies apparues dans les années 90. Par ailleurs, il a souligné que le vaccin Pentavalent est reconnu par l'OMS et utilisé par de nombreux pays. Cependant, face aux "craintes des citoyens", le ministère a décidé de recourir à un autre fournisseur également reconnu par l'OMS. Il a précisé en outre que le ministère appliquait et suivait les orientations de la commission des experts du calendrier national de vaccination qui tranchera après les résultats de l'enquête. Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé avait déclaré auparavant que depuis la mise en place du calendrier national de vaccination durant les années 70, il n'a été enregistré aucune décès suite à l'opération de vaccination, soulignant que les autorités publiques veillaient à la protection de la santé publique. Plus de 370.000 enfants ont été vaccinés depuis le lancement de l'opération de vaccination dans le cadre du nouveau calendrier de vaccination. Ce nourrisson a été vacciné, la veille, avec 25 autres bébés, au niveau de l'établissement public de santé de proximité de « Haï Nasr » de Saïda, sans qu'aucun signe alarmant ne soit apparu immédiatement, a assuré M. Lakhdar Alia. Le type de vaccin utilisé n'a pas été précisé. Ce n'est que douze heures après la vaccination du nourrisson que les premiers signes de complications sont apparus poussant les parents à l'évacuer, dans la nuit du lundi, vers le service infantile de la clinique mère et enfants « Hamdane Bakhta » du chef-lieu de wilaya. L'état du nourrisson s'est aggravé ensuite nécessitant l'intervention de l'équipe médicale sur place. Le bébé a rendu l'âme sur place à midi, selon le même responsable. Les services hospitaliers ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce décès, a précisé le directeur local de la santé. Ce décès intervient après l'annonce lundi dernier par le ministère de la Santé du retrait des lots de vaccins utilisés après le décès de deux nourrissons à Rouiba et leur remplacement par d'autres lots par « principe de précaution et dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire ». La tutelle compte poursuivre l'opération de vaccination Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a rassuré hier les citoyens et affirme qu'il poursuivra l'opération de vaccination dans le cadre d'un nouveau calendrier national. Le directeur de la prévention et de la promotion de la Santé au ministère le Pr. Smail Mesbah a indiqué, en marge de la réunion de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la région de l'Afrique sur la lutte antitabac, que le ministère "est décidé à poursuivre la vaccination dans le cadre du nouveau calendrier national tout en retirant provisoirement le vaccin "Pentavalent", suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba et ce en attendant les résultats de l'enquête. Le Pr. Mesbah a précisé que la décision du ministère de retirer le vaccin était "difficile" mais elle a été prise par mesure de sécurité, affirmant qu'il a été constaté une réticence des mamans et des professionnels de la santé malgré l'absence de preuves. La santé du citoyen étant l'affaire de tous, la commission des experts du calendrier national de vaccination a été consultée, at- il indiqué, précisant que celle-ci s'est réunie la première semaine qui a suivi le décès des deux nourrissons. Suite à cette réunion, il a été décidé de poursuivre l'opération de vaccination en attendant les résultats de l'enquête, afin de protéger la société contre les maladies apparues dans les années 90. Par ailleurs, il a souligné que le vaccin Pentavalent est reconnu par l'OMS et utilisé par de nombreux pays. Cependant, face aux "craintes des citoyens", le ministère a décidé de recourir à un autre fournisseur également reconnu par l'OMS. Il a précisé en outre que le ministère appliquait et suivait les orientations de la commission des experts du calendrier national de vaccination qui tranchera après les résultats de l'enquête. Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé avait déclaré auparavant que depuis la mise en place du calendrier national de vaccination durant les années 70, il n'a été enregistré aucune décès suite à l'opération de vaccination, soulignant que les autorités publiques veillaient à la protection de la santé publique. Plus de 370.000 enfants ont été vaccinés depuis le lancement de l'opération de vaccination dans le cadre du nouveau calendrier de vaccination.