Le ministère russe de la Défense a posé ses conditions pour un rétablissement de la « pause humanitaire » à Alep, suspendue provisoirement. Le ministère russe de la Défense a posé ses conditions pour un rétablissement de la « pause humanitaire » à Alep, suspendue provisoirement. La Russie et la Syrie se disent prêtes à rétablir des « pauses humanitaires » à Alep à condition que les organisations internationales donnent des garanties quant à leur intention d'évacuer la population civile de la ville assiégée, a confié aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Le porte-parole a ainsi réaffirmé les propos émis auparavant par Sergueï Roudskoï, chef du commandement opérationnel principal de l'Etat-major général des Forces armées russes. "La Russie mène des discussions avec l'Onu et les pays qui peuvent influer sur le Front al-Nosra (branche d'AlQaïda, ndlr) pour que les unités de ce groupe armé quittent Alep conformément à l'initiative de Staffan de Mistura, envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu. Nous avons décidé de ne pas perdre de temps et de mettre en œuvre des "pauses humanitaires" pour garantir le passage des civils, évacuer les malades et les blessés et assurer le départ des terroristes", avait indiqué le général Roudskoï. Pendant la pause humanitaire, qui a duré du 20 au 22 octobre, huit couloirs humanitaires ont été ouverts pour assurer la sortie de la ville: six pour les civils, deux pour les insurgés. Cette pause devait permettre aux civils de quitter la ville assiégée. Mais les forces antigouvernementales contrôlant les quartiers est d'Alep ont empêché les habitants locaux de le faire. La Russie et la Syrie se disent prêtes à rétablir des « pauses humanitaires » à Alep à condition que les organisations internationales donnent des garanties quant à leur intention d'évacuer la population civile de la ville assiégée, a confié aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Le porte-parole a ainsi réaffirmé les propos émis auparavant par Sergueï Roudskoï, chef du commandement opérationnel principal de l'Etat-major général des Forces armées russes. "La Russie mène des discussions avec l'Onu et les pays qui peuvent influer sur le Front al-Nosra (branche d'AlQaïda, ndlr) pour que les unités de ce groupe armé quittent Alep conformément à l'initiative de Staffan de Mistura, envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu. Nous avons décidé de ne pas perdre de temps et de mettre en œuvre des "pauses humanitaires" pour garantir le passage des civils, évacuer les malades et les blessés et assurer le départ des terroristes", avait indiqué le général Roudskoï. Pendant la pause humanitaire, qui a duré du 20 au 22 octobre, huit couloirs humanitaires ont été ouverts pour assurer la sortie de la ville: six pour les civils, deux pour les insurgés. Cette pause devait permettre aux civils de quitter la ville assiégée. Mais les forces antigouvernementales contrôlant les quartiers est d'Alep ont empêché les habitants locaux de le faire.