Le bureau régional de Béjaïa du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) appelle les citoyens à «venir nombreux» à la marche qu'il prévoit d'organiser samedi prochain au cheflieu de wilaya pour dénoncer la politique d'austérité qui «frappe la région», et notamment l'annulation des projets structurants, dont un complexe pétrochimique, un CHU et le dédoublement de la voie ferrée Béjaïa–Béni Mansour. Le bureau régional de Béjaïa du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) appelle les citoyens à «venir nombreux» à la marche qu'il prévoit d'organiser samedi prochain au cheflieu de wilaya pour dénoncer la politique d'austérité qui «frappe la région», et notamment l'annulation des projets structurants, dont un complexe pétrochimique, un CHU et le dédoublement de la voie ferrée Béjaïa–Béni Mansour. Depuis la chute des cours du pétrole, les Algériens sont entrés dans une période de vaches maigres. Pour pallier cette chute, le gouvernement a d'abord décidé d'agir sur les budgets d'équipement en suspendant de nombreux projets. Mais il est désormais contraint d'affecter directement le portefeuille des citoyens. Cette rigueur budgétaire et l'austérité imposées par le gouvernement, selon les citoyens qui partagent l'avis des spécialistes, n'arrange que les affaires des marchés financiers qui nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal... Le chômage monte, la précarité s'étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont injustes. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. La paix civile est menacée. Pas plus loin que la semaine passée, des grèves cycliques ont été organisées par l'intersyndicale dénonçant cette politique d'austérité menée par le gouvernement. Ils veulent construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, fondée sur la solidarité. Plusieurs partis politiques ont d'ailleurs annoncé leurs soutiens à ce mouvement de contestation. Dans leurs déclarations, ils ont souligné que c'est est une opportunité pour le changement, afin d'aboutir à des réformes adéquates et attendues par les Algériens. Le RCD, quant à lui, ne s'est pas seulement contenté par un soutien par le biais d'un communiqué. Il est passé à la vitesse supérieure. Le parti de Mohcine Belabbas, a décidé de réoccuper le terrain. Le bureau régional de Bejaïa du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), nous le fait savoir à travers un communiqué, appelant les citoyens à «venir nombreux» à la marche qu'il prévoit d'organiser samedi prochain au chef-lieu de wilaya. Cette action servira selon le communiqué à dénoncer la politique d'austérité qui «frappe la région», et notamment l'annulation des projets structurants, dont un complexe pétrochimique, un CHU et le dédoublement de la voie ferrée Bejaïa –Béni Mansour. Le parti de Mohcine Belabbas s'insurge également contre le «bradage» du patrimoine public «au profit des clientèles» et la soumission de l'APW à l'exécutif. Dressant un tableau peu reluisant de la situation socio-économique du pays, le RCD de Bejaïa estime, néanmoins, que le pouvoir accentue la pression sur les régions qui sont «traditionnellement rebelles» à une gouvernance faite d'«incohérences, de régionalisme, de passe-droits et de postures antiéconomiques». «Vous savez toutes et tous, lit-on dans l'appel, que depuis 2001, la Kabylie fait l'objet, de manière plus flagrante, d'une politique de contre-développement préméditée. Elle est aujourd'hui désignée pour subir de plein fouet les restrictions budgétaires et la faillite d'un pouvoir central aux abois», accuse le RCD qui cite comme exemple les restrictions budgétaires imposées à l'université de Bejaïa. Plus caustiques, les initiateurs de l'appel crient à la discrimination, en trouvant injuste que, «plus de sept ans après l'ouverture de l'axe autoroutier Alger- Tlemcen, les bretelles de Bejaïa, Bouira- Est et Tizi Ouzou se heurtent encore à des problèmes d'expropriation et de financement ». Depuis la chute des cours du pétrole, les Algériens sont entrés dans une période de vaches maigres. Pour pallier cette chute, le gouvernement a d'abord décidé d'agir sur les budgets d'équipement en suspendant de nombreux projets. Mais il est désormais contraint d'affecter directement le portefeuille des citoyens. Cette rigueur budgétaire et l'austérité imposées par le gouvernement, selon les citoyens qui partagent l'avis des spécialistes, n'arrange que les affaires des marchés financiers qui nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal... Le chômage monte, la précarité s'étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont injustes. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. La paix civile est menacée. Pas plus loin que la semaine passée, des grèves cycliques ont été organisées par l'intersyndicale dénonçant cette politique d'austérité menée par le gouvernement. Ils veulent construire une dynamique pour une alternative sociale, démocratique, fondée sur la solidarité. Plusieurs partis politiques ont d'ailleurs annoncé leurs soutiens à ce mouvement de contestation. Dans leurs déclarations, ils ont souligné que c'est est une opportunité pour le changement, afin d'aboutir à des réformes adéquates et attendues par les Algériens. Le RCD, quant à lui, ne s'est pas seulement contenté par un soutien par le biais d'un communiqué. Il est passé à la vitesse supérieure. Le parti de Mohcine Belabbas, a décidé de réoccuper le terrain. Le bureau régional de Bejaïa du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), nous le fait savoir à travers un communiqué, appelant les citoyens à «venir nombreux» à la marche qu'il prévoit d'organiser samedi prochain au chef-lieu de wilaya. Cette action servira selon le communiqué à dénoncer la politique d'austérité qui «frappe la région», et notamment l'annulation des projets structurants, dont un complexe pétrochimique, un CHU et le dédoublement de la voie ferrée Bejaïa –Béni Mansour. Le parti de Mohcine Belabbas s'insurge également contre le «bradage» du patrimoine public «au profit des clientèles» et la soumission de l'APW à l'exécutif. Dressant un tableau peu reluisant de la situation socio-économique du pays, le RCD de Bejaïa estime, néanmoins, que le pouvoir accentue la pression sur les régions qui sont «traditionnellement rebelles» à une gouvernance faite d'«incohérences, de régionalisme, de passe-droits et de postures antiéconomiques». «Vous savez toutes et tous, lit-on dans l'appel, que depuis 2001, la Kabylie fait l'objet, de manière plus flagrante, d'une politique de contre-développement préméditée. Elle est aujourd'hui désignée pour subir de plein fouet les restrictions budgétaires et la faillite d'un pouvoir central aux abois», accuse le RCD qui cite comme exemple les restrictions budgétaires imposées à l'université de Bejaïa. Plus caustiques, les initiateurs de l'appel crient à la discrimination, en trouvant injuste que, «plus de sept ans après l'ouverture de l'axe autoroutier Alger- Tlemcen, les bretelles de Bejaïa, Bouira- Est et Tizi Ouzou se heurtent encore à des problèmes d'expropriation et de financement ».