Comme à son habitude, le journaliste et écrivain, Edwy Plenel, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les politiques conservatrices qui plongent l'humanité dans des conflits de civilisation et des guerres identitaires. Comme à son habitude, le journaliste et écrivain, Edwy Plenel, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les politiques conservatrices qui plongent l'humanité dans des conflits de civilisation et des guerres identitaires. Lors de son passage, hier , dans l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne 3, M. Plenel a fustigé le «vieux monde» fait de drames et de tragédies, en appelant les peuples à la solidarité et à l'invention d'un autre monde juste, fraternel et humain. Revenant sur la stigmatisation des musulmans de France, Edwy Plenel dénonce les politiques «en quête de bouc émissaire» pour faire oublier la question sociale. «On ethnicise, on met du religieux pour oublier qu'il y'a des ouvriers, des opprimés et qui réclament simplement de la dignité et de l'égalité», a-t-il souligné. Tout en rappelant la stigmatisation des juifs en Europe dans le passé, l'invité de la Chaîne 3 appelle à la solidarité avec les minorités. Car, explique-t-il, «si on ne veille pas à être solidaire de la minorité stigmatisée du moment, un jour tout le monde sera frappé». Pour M. Plenel, cette question de repli sur soi ne se pose pas uniquement en Occident, mais elle concerne tous les peuples et menace le monde dans son ensemble. «Cette tendance au nationalisme fermé et à l'identité close existe partout», a-t-il regretté en rappelant que ces idéologies meurtrières ont toujours conduit l'humanité à des drames, à l'instar des deux Guerres mondiales. Le journaliste de Médiapart appelle à penser à la pluralité pour «faire vivre la dynamique du peuple ». Il soutient, dans ce sens, que «l'Algérie a dû penser dans son chemin à la pluralité de son peuple. Oui Il y'a une histoire arabe, mais il y'a un grand peuple berbère, comme il y'a eu une communauté juive...». Les interventions européennes et américaines rajoutent du désordre au désordre M. Plenel a, une nouvelle fois, condamné les interventions militaires occidentales qui sont à l'origine du désordre mondial et des attentats terroristes en Europe. «Nous savons d'où viennent les attentats. Ils viennent d'un mensonge d'Etat, devenu mensonge médiatique et qui a permis aux Etats-Unis, après les attentats de septembre 2001, d'envahir un pays et de détruire son Etat». Il y a, également, l'intervention militaire de la France en Libye qu'il qualifie de «guerre privée» menée par l'exprésident français dans le but de détruire les preuves sur le financement de sa campagne électorale de 2017 par Kadhafi. Reconnaître les crimes pour ne pas répéter les drames Interrogé sur la repentance de la France sur ses crimes coloniaux en Algérie, l'invité de la Chaîne 3 a réitéré son appel aux autorités de son pays à reconnaître «les crimes pour ne pas répéter les drames» et à ne pas faire de hiérarchie entre les crimes. «Il ne s'agit pas de s'excuser, insiste-t-il, mais de reconnaître». «Moi je regrette que nos dirigeants politiques ne viennent pas ici à Alger dire : Oui la colonisation était une erreur. Oui elle a créé des drames, mais au même temps elle a crée les liens qui permettent que je viens le dire», a-t-il déclaré. Lors de son passage, hier , dans l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne 3, M. Plenel a fustigé le «vieux monde» fait de drames et de tragédies, en appelant les peuples à la solidarité et à l'invention d'un autre monde juste, fraternel et humain. Revenant sur la stigmatisation des musulmans de France, Edwy Plenel dénonce les politiques «en quête de bouc émissaire» pour faire oublier la question sociale. «On ethnicise, on met du religieux pour oublier qu'il y'a des ouvriers, des opprimés et qui réclament simplement de la dignité et de l'égalité», a-t-il souligné. Tout en rappelant la stigmatisation des juifs en Europe dans le passé, l'invité de la Chaîne 3 appelle à la solidarité avec les minorités. Car, explique-t-il, «si on ne veille pas à être solidaire de la minorité stigmatisée du moment, un jour tout le monde sera frappé». Pour M. Plenel, cette question de repli sur soi ne se pose pas uniquement en Occident, mais elle concerne tous les peuples et menace le monde dans son ensemble. «Cette tendance au nationalisme fermé et à l'identité close existe partout», a-t-il regretté en rappelant que ces idéologies meurtrières ont toujours conduit l'humanité à des drames, à l'instar des deux Guerres mondiales. Le journaliste de Médiapart appelle à penser à la pluralité pour «faire vivre la dynamique du peuple ». Il soutient, dans ce sens, que «l'Algérie a dû penser dans son chemin à la pluralité de son peuple. Oui Il y'a une histoire arabe, mais il y'a un grand peuple berbère, comme il y'a eu une communauté juive...». Les interventions européennes et américaines rajoutent du désordre au désordre M. Plenel a, une nouvelle fois, condamné les interventions militaires occidentales qui sont à l'origine du désordre mondial et des attentats terroristes en Europe. «Nous savons d'où viennent les attentats. Ils viennent d'un mensonge d'Etat, devenu mensonge médiatique et qui a permis aux Etats-Unis, après les attentats de septembre 2001, d'envahir un pays et de détruire son Etat». Il y a, également, l'intervention militaire de la France en Libye qu'il qualifie de «guerre privée» menée par l'exprésident français dans le but de détruire les preuves sur le financement de sa campagne électorale de 2017 par Kadhafi. Reconnaître les crimes pour ne pas répéter les drames Interrogé sur la repentance de la France sur ses crimes coloniaux en Algérie, l'invité de la Chaîne 3 a réitéré son appel aux autorités de son pays à reconnaître «les crimes pour ne pas répéter les drames» et à ne pas faire de hiérarchie entre les crimes. «Il ne s'agit pas de s'excuser, insiste-t-il, mais de reconnaître». «Moi je regrette que nos dirigeants politiques ne viennent pas ici à Alger dire : Oui la colonisation était une erreur. Oui elle a créé des drames, mais au même temps elle a crée les liens qui permettent que je viens le dire», a-t-il déclaré.