Les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ont poursuivi hier, leur grève malgré le versement de leurs salaires, ont annoncé hier des sources syndicales. « Les salaires ont été versés avant-hier soir. Mais les travailleurs disent qu'ils ne vont pas sortir chaque mois. Ils veulent une solution définitive », précise un syndicaliste. Les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ont poursuivi hier, leur grève malgré le versement de leurs salaires, ont annoncé hier des sources syndicales. « Les salaires ont été versés avant-hier soir. Mais les travailleurs disent qu'ils ne vont pas sortir chaque mois. Ils veulent une solution définitive », précise un syndicaliste. «Les travailleurs pensent aujourd'hui à l'avenir de l'entreprise. L'Etat a donné de l'argent à la SNVI mais il n'y a pas d'investissements. Il n'y a pas d'activité. Les travailleurs se retrouvent à ne rien faire », explique-t-il. Selon lui, le problème lié au retard dans le versement des salaires n'était « qu'une goutte qui a fait déborder le vase ». Les employés de la SNVI ont voulu rencontrer le premier responsable de l'entreprise, sans succès. « Il ne veut pas voir les travailleurs qui sont maintenant déterminés à poursuivre la grève jusqu'à ce qu'ils obtiennent un résultat. Ils demandent également à ce que le ministre de l'Industrie vienne », assure la même source . Ainsi ce fut une nouvelle journée d'effervescence, à la SNVI de Rouïba, où l'on a pu observer une agitation autour et à l'intérieur du siège. Renseignements pris, il s'agit d'une nouvelle grève des travailleurs de la fonderie, la carrosserie et toutes les unités commerciales. «Nous sommes en grève ouverte», explique un syndicaliste. Selon lui pas moins de 4000 travailleurs ont décidé de débrayer encore hier, «C'est une grève pacifique, on ne va pas sortir dans la rue, mais les travailleurs ne vont pas rejoindre leur poste», poursuit encore notre interlocuteur. Et pour quelle raison, la grève ? «Nous voulons juste réclamer du travail, il n'y a pas d'activité, on cherche à tuer la SNVI», accuse un autre syndicaliste qui accuse carrément la direction. «On nous a ramené un directeur de Annaba, il ne comprend rien au secteur, il est constamment absent, faute de pouvoir gérer la situation qui est devenue explosive.» On se souvient, l'année dernière Abdeslam Bouchouareb avait annoncé une grosse enveloppe pour renflouer la SNVI. Les syndicalistes, considèrent que rien n'a été fait depuis que «la situation a empiré, comme si l'Etat ne sait pas quoi faire de la SNVI.» Un dirigeant, sous le sceau de l'anonymat, parle de blocage pour empêcher la SNVI de satisfaire ses clients. «Les procédures douanières, les formalités bureau, critiques font que la pièce de rechange n'arrive pas à temps, nos fournisseurs ne sont pas payés», déplore ce cadre qui décrit «un climat très lourd, tout le monde ne pense qu'à prendre la retraite et partir.» Al'heure où nous mettons en ligne, les travailleurs ont déserté leurs ateliers, attendant l'arrivée du DG. Pour rappel, la semaine dernière, les travailleurs avaient déjà observé un mouvement similaire pour protester contre le retard dans le versement de la paie. «La paie c'est juste une des causes, mais le malaise est plus profond», résume un syndicaliste qui dit «redouter les prochains jours.» «Les travailleurs pensent aujourd'hui à l'avenir de l'entreprise. L'Etat a donné de l'argent à la SNVI mais il n'y a pas d'investissements. Il n'y a pas d'activité. Les travailleurs se retrouvent à ne rien faire », explique-t-il. Selon lui, le problème lié au retard dans le versement des salaires n'était « qu'une goutte qui a fait déborder le vase ». Les employés de la SNVI ont voulu rencontrer le premier responsable de l'entreprise, sans succès. « Il ne veut pas voir les travailleurs qui sont maintenant déterminés à poursuivre la grève jusqu'à ce qu'ils obtiennent un résultat. Ils demandent également à ce que le ministre de l'Industrie vienne », assure la même source . Ainsi ce fut une nouvelle journée d'effervescence, à la SNVI de Rouïba, où l'on a pu observer une agitation autour et à l'intérieur du siège. Renseignements pris, il s'agit d'une nouvelle grève des travailleurs de la fonderie, la carrosserie et toutes les unités commerciales. «Nous sommes en grève ouverte», explique un syndicaliste. Selon lui pas moins de 4000 travailleurs ont décidé de débrayer encore hier, «C'est une grève pacifique, on ne va pas sortir dans la rue, mais les travailleurs ne vont pas rejoindre leur poste», poursuit encore notre interlocuteur. Et pour quelle raison, la grève ? «Nous voulons juste réclamer du travail, il n'y a pas d'activité, on cherche à tuer la SNVI», accuse un autre syndicaliste qui accuse carrément la direction. «On nous a ramené un directeur de Annaba, il ne comprend rien au secteur, il est constamment absent, faute de pouvoir gérer la situation qui est devenue explosive.» On se souvient, l'année dernière Abdeslam Bouchouareb avait annoncé une grosse enveloppe pour renflouer la SNVI. Les syndicalistes, considèrent que rien n'a été fait depuis que «la situation a empiré, comme si l'Etat ne sait pas quoi faire de la SNVI.» Un dirigeant, sous le sceau de l'anonymat, parle de blocage pour empêcher la SNVI de satisfaire ses clients. «Les procédures douanières, les formalités bureau, critiques font que la pièce de rechange n'arrive pas à temps, nos fournisseurs ne sont pas payés», déplore ce cadre qui décrit «un climat très lourd, tout le monde ne pense qu'à prendre la retraite et partir.» Al'heure où nous mettons en ligne, les travailleurs ont déserté leurs ateliers, attendant l'arrivée du DG. Pour rappel, la semaine dernière, les travailleurs avaient déjà observé un mouvement similaire pour protester contre le retard dans le versement de la paie. «La paie c'est juste une des causes, mais le malaise est plus profond», résume un syndicaliste qui dit «redouter les prochains jours.»