Décidément, le Maroc est incorrigible. Ce pays a fait de l'Algérie sa cible préférée. Pour justifier ses échecs respectifs il s'en prend à l'Algérie de manière systématique en ne lésinant pas sur les moyens, à l'exemple de la mobilisation de ses hommes politiques Décidément, le Maroc est incorrigible. Ce pays a fait de l'Algérie sa cible préférée. Pour justifier ses échecs respectifs il s'en prend à l'Algérie de manière systématique en ne lésinant pas sur les moyens, à l'exemple de la mobilisation de ses hommes politiques De ses médias et de ses amis et fidèles lobbyistes qui épousent toutes ses thèses. On se doute bien que ces attaques ont, très souvent, un lien direct avec la question de colonisation du Sahara occidental. Une question sur laquelle les deux pays divergent fondamentalement. La toute dernière sortie de l'agence de presse gouvernementale (MAP) atteste bien de cette inclinaison du gouvernement marocain. Cette agence s'en est, en effet, prise à l'Algérie en s'attaquant frontalement à son ambassadeur à Bruxelles, Amar Belani. "L'ambassadeur algérien à Bruxelles s'est fendu d'un droit de réponse publié par l'APS dans lequel il s'efforce, laborieusement et sans conviction authentique, de blanchir son pays de tout soupçon d'être à l'origine du blocage de la situation au Sahara et des conditions dramatiques dans lesquelles vivent les séquestrés des camps de Tindouf sous l'oeil complice de l'armée algérienne", a indiqué cette agence dans un commentaire publié il y a quelques jours sur ses télescripteurs. Pour cette agence, qui fait fi de toute déontologie, "c'est une lapalissade que de dire aujourd'hui que c'est bien l'Algérie qui a été à l'origine de ce conflit et qui continue de l'attiser. C'est elle qui a créé en 1975 le mouvement séparatiste du Polisario et c'est elle qui le finance à coups de millions de dollars". Des accusations archi connues puisque ressassées depuis des années par le gouvernement marocain et ses relais. Si le diplomate algérien a fait l'objet de ces attaques marocaines c'est parce qu'il a démenti les rumeurs marocaines, colportées par l'euro-député Gilles Pargneaux, selon lesquelles l'Algerie serait impliquée dans le detournement des aides internationales destinées aux refugiés sahraouis de Tindouf. Le diplomate algérien a en outre réfuté la version selon laquelle l'Union européenne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette nouvelle "passe d'armes" intervient dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension entre les deux pays. En effet la demande marocaine d'intégrer l'Union africaine (UA) est en train de susciter, à distance il est vrai, une guerre de tranchées entre les deux pays. Il est évident que le Maroc ambitionne d'intégrer cette organisation continentale avec un objectif bien précis de chasser et d'exclure la République arabe sahraouie démocratique (RASD). D'ailleurs, pour ce faire, le roi du Maroc multiplie ses tournées en Afrique pour mobiliser les pays amis et les rallier à ses thèses. Ces manoeuvres marocaines sont, à l'évidence, connues d'Alger. Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines et de la Ligue arabe, a évoqué les statuts de l'organisation, en indiquant que cette adhésion ne peut pas être soumise à condition. Dans ce cadre aussi des dirigeants africains et des responsables de l'UA ont eux aussi rappelé les principes de l'UA et la nécessité de ses adhérents de respecter la Charte de l'organisation. Une Charte qui condamne la colonisation. Et le Maroc ne semble pas prêt à abandonner ses positions comme le confirme son retrait, ainsi que celui d'autres pays arabes du Golfe, lors du dernier sommet araboafricain. De ses médias et de ses amis et fidèles lobbyistes qui épousent toutes ses thèses. On se doute bien que ces attaques ont, très souvent, un lien direct avec la question de colonisation du Sahara occidental. Une question sur laquelle les deux pays divergent fondamentalement. La toute dernière sortie de l'agence de presse gouvernementale (MAP) atteste bien de cette inclinaison du gouvernement marocain. Cette agence s'en est, en effet, prise à l'Algérie en s'attaquant frontalement à son ambassadeur à Bruxelles, Amar Belani. "L'ambassadeur algérien à Bruxelles s'est fendu d'un droit de réponse publié par l'APS dans lequel il s'efforce, laborieusement et sans conviction authentique, de blanchir son pays de tout soupçon d'être à l'origine du blocage de la situation au Sahara et des conditions dramatiques dans lesquelles vivent les séquestrés des camps de Tindouf sous l'oeil complice de l'armée algérienne", a indiqué cette agence dans un commentaire publié il y a quelques jours sur ses télescripteurs. Pour cette agence, qui fait fi de toute déontologie, "c'est une lapalissade que de dire aujourd'hui que c'est bien l'Algérie qui a été à l'origine de ce conflit et qui continue de l'attiser. C'est elle qui a créé en 1975 le mouvement séparatiste du Polisario et c'est elle qui le finance à coups de millions de dollars". Des accusations archi connues puisque ressassées depuis des années par le gouvernement marocain et ses relais. Si le diplomate algérien a fait l'objet de ces attaques marocaines c'est parce qu'il a démenti les rumeurs marocaines, colportées par l'euro-député Gilles Pargneaux, selon lesquelles l'Algerie serait impliquée dans le detournement des aides internationales destinées aux refugiés sahraouis de Tindouf. Le diplomate algérien a en outre réfuté la version selon laquelle l'Union européenne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Cette nouvelle "passe d'armes" intervient dans un contexte marqué par la recrudescence de la tension entre les deux pays. En effet la demande marocaine d'intégrer l'Union africaine (UA) est en train de susciter, à distance il est vrai, une guerre de tranchées entre les deux pays. Il est évident que le Maroc ambitionne d'intégrer cette organisation continentale avec un objectif bien précis de chasser et d'exclure la République arabe sahraouie démocratique (RASD). D'ailleurs, pour ce faire, le roi du Maroc multiplie ses tournées en Afrique pour mobiliser les pays amis et les rallier à ses thèses. Ces manoeuvres marocaines sont, à l'évidence, connues d'Alger. Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines et de la Ligue arabe, a évoqué les statuts de l'organisation, en indiquant que cette adhésion ne peut pas être soumise à condition. Dans ce cadre aussi des dirigeants africains et des responsables de l'UA ont eux aussi rappelé les principes de l'UA et la nécessité de ses adhérents de respecter la Charte de l'organisation. Une Charte qui condamne la colonisation. Et le Maroc ne semble pas prêt à abandonner ses positions comme le confirme son retrait, ainsi que celui d'autres pays arabes du Golfe, lors du dernier sommet araboafricain.